• Un moulin dansait pour la terre et tournait pour les hommes, pendant que le vent lui soufflait sur la tête.
    Le soleil et la pluie rencontraient la terre, et tous ensemble ils accueillaient les épis de blé. L'homme remplissait les sacs et les sacs remplissaient sa vie. Chacun avait sa place dans l'ordre des choses. la vie tournait rond et tout allait bien ainsi.
    Pourtant, un matin, l'omme figea la ronde. Il cessa de rendre visite au moulin, le laissant vide de tout grain.

    Le vent vint à la rencontre du moulin.

    " Pourquoi tu ne tournes plus ?
    - Je crois que l'homme a enlevé un de mes engrenages.
    - Un de tes engrenages ?
    - Oui, c'est une pièce de ce que je suis. Sans elle, je ne peux plus tourner. Que vais-je devenir ?"



                                                                         (A suivre...)

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  • Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits.
    L'animal gémissait pitoyablement depuis des heures et le fermier se demandait quoi faire.

    Finalement, il décida que l'animal était vieuxet que le puits était à sec, donc condamné à disparaître... d'une façon ou d'une autre, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.

    Il invita tous ses voisins à venir l'aider à combler le puits. Ils se saisirent d'une pelle et se mirent au travail.
    Au début, l'âne, réalisant ce qui était en train de se passer, commença par braire de toute la force de ses poumons. Puis, à la stupéfaction de chacun, il se finit par se taire.

    Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fond du puits ... et ce qu'il y vit le laissa sans voix :
    A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne se secouait pour l'enlever de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter et à envoyer de la terre sur l'animal, lui se secouait pour la faire tomber et grimpait sur le tas qu'elle formait, tout au fond du puits.

    Bientôt chacun, stupéfait, put voir l'âne sortir du puits et s'éloigner en trottant !



       Morale :

    La vie vous donne parfois l'impression de vouloir vous engloutir. La meilleure façon de se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui nous permet de progresser. Nous
    pouvons sortir des puits les plus profonds en prenant modèle sur cet âne...



     

       (c) Ptitsa





    Pour lire les épisodes précédents de cette série de graines, cliquez  sur les titres ci-dessous  :
    Pas si bêtes (1) : Les philosophes domestiques
    Pas si bêtes (2) : Les philosophes des champs
    Pas si bêtes (3) : Les philosophes du ciel



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  • En ce jeudi, j'ai envie de vous transmettre une petite histoire pleine d'humour trouvée dans mon courrier et qui m'a fait réfléchir.
    Vous connaissez l'anecdote de la grenouille qui chauffe ?
    Non ?...
    Alors, cliquez ICI ...





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                               (c) Ptitsa

                                                                               

                                                                                



        
                                                               Cliquez sur la photo pour savoir quoi !
                                                     


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  • Le grand roi Salomon se promenait, dit-on, en un lieu retiré, lorsqu'il passa devant une fourmilière.
    Aussitôt, toutes les fourmis vinrent par milliers le saluer et l'assurer de leur soumission.


    Cependant, l'une d'elles l'ignora, car elle était occupée à déplacer grain par grain un énorme monticule de sable qui se trouvait devant elle.
    Rempli d'étonnement, Salomon la fit appeler et lui dit :
    "Ô petite fourmi, jamais tu ne pourras faire disparaître cette montagne de sable. La tâche que tu as entreprise n'est pas à la hauteur de tes forces."
    La fourmi lui fit une révérence, mais répliqua :
    "Ô grand roi, ne t'arrête pas à ma taille. Seuls comptent mon ardeur et mon amour. Une fourmi m'a prise au piège de sa beauté, puis est partie en me disant : 
    "Si tu détruis ce tas de sable, je ferai disparaître l'obstacle qui nous sépare."

    Aussi  m'appliquerai-je à cette tâche jusqu'à mon dernier souffle.
    Et si je dois perdre la vie, au moins je mourrai dans l'espoir de la rejoindre.


    Ô roi, apprends d'une misérable fourmi ce qu'est la force de l'amour, apprends d'un aveugle le secret de la vision..."



                                                   D'après une parabole du poète persan Attar



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