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Par *Sylvie Ptitsa* le 15 Novembre 2008 à 00:01
Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre, sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique : "l'Arbre à Réaliser les Souhaits".
Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.
Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.
« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.
L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.
« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitot et le dévora...
Vous avez en vous un Arbre à souhaits qui attend vos demandes. Mais attention, il réalise aussi bien vos rêves et vos voeux positifs que vos cauchemars, vos pensées négatives et vos peurs. Soyez vigilant à ce qui vous passe par la tête et à ce que vous laisser occuper votre esprit...
Lu sur le blog extrêmement positif et régénérateur de Chantal, que je vous conseille pour les jours où l'optimisme vous fait défaut : "Croire en soi". Un beau programme...
2 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 1 Novembre 2008 à 00:04
Comme un voilier part dans la lumière du matin
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit :
"Il est parti !"
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout...
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !",
il en est d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
"Le voilà !"...
C'est cela la mort.
William BLAKE
Photo Mjb-h (cliquez sur l'image pour la voir en plus grand)
Pour toi, Mamie, qui fêtes aujourd'hui tes 80 ans... sur l'autre rive.
Un grand merci à Mjb-h
qui a eu la gentillesse de fouiller ses archives
à la recherche de la photo juste à poser sur ces mots... et qui l'a trouvée.
Allez voir celles de son blog, personnellement, je les aime.
28 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 20 Octobre 2008 à 04:12
Un fils dit à son père :
"Papa, voudrais-tu courir un marathon avec moi ?"
Le père, qui a connu des problèmes cardiaques, répond oui.
Ils courent un marathon ensemble..
Plus tard, le fils redemande :
"Papa, voudrais-tu recourir un marathon avec moi ?"
Le père répond à nouveau oui.
Et un jour, enfin, le fils demande à son père :
"Papa, voudrais-tu faire l'Ironman avec moi ?"
(Pour info : l' "Ironman" est le plus dur des triathlons de la planète:
4 km de natation en mer, 180 km à vélo et un marathon de 42 km à Hawaï,
par une chaleur accablante).
Le père répond encore oui.
Ce récit ne vous semble pas très passionnant,
jusqu'à ce que vous ayez vu ce film ...
Il paraît que c'est une histoire vraie. Si c'est le cas, et qu'après l'avoir vue, certains viennent encore me dire que ce monde est pourri et qu'il n'y a rien à espérer des hommes, je ne pourrai que me taire... en espérant qu'ils ouvrent les yeux un jour.
Merci à Nat B. qui m'a envoyé cette histoire par e-mail.
30 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 29 Août 2008 à 00:55
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Elle peignit une pie-grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.
Maurice CARÊME
33 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 24 Août 2008 à 00:05
Pour Syl...
Un rossignol contait sa peine
Aux tendres habitants du bois
La grenouille envieuse et vaine
Voulut contrefaire sa voix.
“Mes soeurs, écoutez-moi, dit-elle,
C’est moi qui suis le rossignol,
Vous allez voir comme j’excelle
Dans le bécarre et le bémol.”
Aussitôt la bête aquatique
Du fond de son petit thorax
Leur chanta pour toute musique
“Brre ke ke, koax koax.”
Ses compagnes criaient merveille ;
Et toujours fière comme Ajax
Elle cornait à leurs oreilles :
“Brre ke ke, koax koax.”
L’une d’elle, un peu plus sage,
Lui dit : “Votre chant est fort beau ;
Mais montrez-nous votre plumage
Et volez sur ce jeune ormeau.
-Ma commère, l’eau qui me mouille
M’empêche d’élever mon vol.
- Eh bien ! demeurez donc grenouille
Et laissez là le rossignol.
Jean-Baptiste ROUSSEAU
"Le rossignol et la grenouille"
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