•  

    Chacun doit suivre sa voie, le chemin qui le mènera vers sa vérité, vers sa lumière...

    Si tu te sens perdu, demandes à l’univers d’éclairer ton chemin, puis lâche-prise, écoute et observe attentivement les signes qui se présenteront dans ton quotidien.
    Suis ton coeur, sois à l’écoute de ton intuition, laisse de côtés tes peurs et tes jugements.
    Suis ta voie, suis cette petite voix qui hurle en toi et qui trop souvent reste sans attention.
    Prends le temps de te connaître, de t'observer car de nombreuses réponses se trouvent déjà dans le silence de ton coeur.
    Pour mieux avancer, demande-toi toujours ce que tu peux comprendre et apprendre au travers de tes épreuves... Quand tu te sens perdu et égaré, apprends à écouter ton guide intérieur.

     

    Jason LAPOINTE (Romancier et Aventurier)
    jasonlapointe.com

     

    Ecoute


    votre commentaire
  •  


    2 commentaires
  •  

     

    La loque humaine

    (c) Ptitsa

     

     

    "Je n’ai pas une vie facile. Pourtant, je suis perçue par mon entourage comme une championne du positivisme; on me dit souvent que je suis un vrai petit soleil.



    Il arrive tout de même que le «soleil» menace de s’éteindre sous les déluges de la vie. Il y a des moments comme ça, où on n’en peut juste plus. Trop, c’est trop! Trouver le côté positif d’une situation ou un plan B nous semble impossible. Ça m’arrive de temps en temps. Et qu’est-ce que je fais dans ces moments-là, croyez-vous? Eh bien, je vais vous surprendre : je me permets d’aller mal, aussi mal que je peux!



    Je détermine un moment, une durée, que je respecte. Et là, je descends mentalement dans le fond du gouffre. Je me permets d’être aussi angoissée, désespérée, enragée, défaitiste et négative que je peux l’être. En général, ce processus s’étend sur une soirée, une demi-journée ou une journée entière. Je rage, je pleure, je tape dans les coussins, je crie, je refuse de manger ou je m'empiffre, je reste en pyjama ou je mets mes pires vieilleries défraîchies. Démoralisée, décoiffée, les yeux rouges, je ne suis presque plus humaine; qu’une loque!


    Négatif, me direz-vous? Déprimant et ne rimant à rien? Que non! Car une fois cette étape passée, peu à peu, ce qu’il y a de fort en moi peut se remettre à s’exprimer, à briller. Réprimer sa détresse, sa rage, ne sert strictement à rien car ces émotions sont présentes, réelles, et finissent par étouffer la vie en nous. Elles sont là, qu'on les accepte ou pas. Pour les apaiser, il faut se permettre de les vivre.



    Depuis que je me permets mon «moment loque humaine», ces passages à vide durent beaucoup moins longtemps. Et après, je trouve presque inévitablement un côté positif à ma situation ou je déniche un plan B lorsque c’est possible. Alors de temps en temps, oui, je me dis : «C’est aujourd’hui que je choisis d’aller mal. Demain, ça ira mieux!» "

     

    Soleil, Canada

     

     

    Témoignage cité par Marie-Pier CHARRON

    dans "Matin magique"

     

     

     Vous pouvez vous abonner gratuitement à "Matin Magique" en cliquant ici .  

     


    votre commentaire
  •  

    «Rien, ici-bas, n'est plus souple, moins résistant que l'eau, et pourtant il n'est rien qui vienne mieux à bout du dur et du fort.»


    – Lao-Tseu


    Oui, on peut devenir une «meilleure personne» en scrutant et en jugeant nos failles. Le changement ne durera probablement pas longtemps – on sait que tout ce qui est rigide finit par casser –, et on ne s’épanouira jamais à notre plein potentiel dans un climat de négativité… Mais on constatera certainement de petites améliorations.

    Oui, on peut adopter de nouvelles habitudes saines en se jugeant chaque fois qu’on est sous l’emprise de nos vieux schémas répétitifs. On se sentira ainsi de plus en plus petit et impuissant, et on perdra tant d’énergie dans le combat qu’on en aura très peu à investir dans le changement… Mais on réussira certainement à créer un mouvement.

    Oui, on peut avancer en se donnant de petits coups de pied au derrière. On s’épuisera un peu plus à chaque pas, et à la fin, on aura trop mal au popotin pour savourer le résultat… Mais effectivement, on aura parcouru une certaine distance.

    Donc oui, toutes ces approches peuvent fonctionner. On pourrait dire.

    Mais voici ce qu’on peut faire également, si on le choisit : on peut créer un climat de respect et de douceur à l’intérieur de nous, et se transformer en laissant notre être profond se déployer naturellement – non pas en l’étouffant. On peut adopter de nouvelles habitudes en puisant notre énergie dans une magnifique vision, et en utilisant le bien-être que lesdites habitudes nous apportent comme motivation. On peut avancer en se connectant aux parties de nous qui sont joyeusement impatientes d’atteindre la destination, sans coup de pied requis.

    En fin de compte, tout ce que la culpabilité et la honte sont censées nous aider à accomplir, notre cœur peut nous permettre de le faire également – et toujours beaucoup plus joyeusement et efficacement. Sans exception.

     

    Marie-Pier CHARRON,

    "Matin magique"

     

     

     Vous pouvez vous abonner gratuitement à "Matin Magique" en cliquant ici .  


    votre commentaire
  •  

    mlle Maurice

    Création en origami de Mlle Maurice - http://www.mademoisellemaurice.com/

     

     

    Mademoiselle Maurice ! Derrière ce nom se cache une plasticienne engagée à l’univers coloré qui revendique un art de rue écologique. Son matériau de prédilection ? Le papier recyclé ! En plus d’être « modeste », cet outil ne dégrade pas le support.

    Cette jeune artiste originaire de Haute-Savoie résidait à Tokyo lorsqu’est survenu l’accident nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011, après le tremblement de terre et le tsunami. Elle décide alors de créer des œuvres en rapport avec ces événements. Elle s’inspire notamment d’une légende japonaise qui raconte que quiconque plie mille grues dans l’année voit son voeu exaucé et de l’histoire pleine d’espoir de Sadako Sasaki, fillette victime du drame d’Hiroshima. À la manière de cette petite fille qui, en 1954, se battait contre la maladie en confectionnant des grues de papier, Mademoiselle Maurice se bat aujourd’hui contre la monotonie et la tristesse des villes en semant des milliers d’origamis colorés sur les murs. 

    Engagée humainement, l’artiste travaille avec des associations, des hôpitaux, mais aussi avec certaines enseignes, comme Tudo Bom, boutique de vêtements bio et éthiques située dans le 18e arrondissement de Paris.

     

     

    Source : Kaizen magazine

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique