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    Imaginez que vous vous donnez soudain le droit d'être furieusement heureux.

     

     

    Alexandre JARDIN, " Le Zubial "

     

       

     


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    (...) Je ne crois pas me tromper en disant qu’il est très à la mode d’affirmer que tout se trouve sur notre chemin pour une raison. On dit que «le hasard fait bien les choses». Si quelque chose se présente à nous, on présume que l’on a «quelque chose à apprendre» – sans même s’intérioriser et voir ce qu’on ressent. Et si ce que l’on a envie de vivre ne vient pas facilement à nous, on se dit que «ce n’est juste pas le bon timing», plutôt que de voir là une invitation à être plus proactif. Le résultat est qu’on tolère des situations qui ne nous conviennent pas, bien sûr. Ou si on essaie de les changer, on le fait mollement, sans trop de conviction. On part de la prémisse qu’un ordre supérieur a décidé de les mettre sur notre chemin, alors on ne veut pas trop «forcer le destin».

    Ne sommes-nous pas nombreux à être imprégnés de cette idée, à différents degrés?

    Si on tombait dans une grande flaque de boue, on ne dirait pas «c’est un signe que je dois prendre un bain de boue», pour ensuite s’y installer confortablement et commencer à lire un livre dedans. Si quelqu’un tentait de nous voler sur la rue, on ne l’inviterait pas à venir continuer son œuvre chez nous, car «on doit avoir quelque chose à apprendre de cela». Ça semble ridiculement évident lorsque présenté ainsi, mais pourquoi serait-ce différent lorsque la mauvaise surprise est une chambre sans fenêtre, ou un emploi plus ou moins adéquat qui nous est offert sur un plateau d’argent? Pourquoi une chose serait-elle automatiquement la meilleure option pour nous juste parce qu’elle est là?

     

    Oui, la vie est magique, et elle nous guide constamment. Oui, on a toujours des choses à apprendre de ce qui se présente. Mais justement, il arrive parfois que le cadeau à retirer d’une situation soit l’occasion de la transformer. Parfois, la seule chose à apprendre est de dire non et de consolider encore davantage notre intention. Oh, et si une chose qui ne nous convient pas se présente dix fois de suite, eh bien, c’est une belle occasion de lui dire non dix fois de suite! Il y a déjà assez de difficultés sur lesquelles on n’a aucun pouvoir pour commencer à tolérer celles que l’on peut changer.

     

    Évidemment, c’est généralement une sorte d’ouverture spirituelle qui nous amène à laisser la vie décider pour nous ainsi. Or, quand on «laisse la vie décider pour nous», ce n’est pas à une force spirituelle élevée que l’on confie notre existence, en réalité, mais à ces courants terrestres qui font souffler le vent dans un sens ou dans l’autre un peu aléatoirement. Ce n’est pas l’énergie du maître qui se laisse guider par la vie, ici, mais celle de l’enfant qui laisse le parent décider pour lui. On est à l’extérieur de nous, déconnecté de notre centre. Souvent, c'est une façon de fuir l’action courageuse que l’on ferait si on était dans notre pouvoir et que l’on acceptait la responsabilité d’aller là où notre cœur nous demande d’aller.

     

    Ainsi, peut-être ne vous reconnaissez-vous pas du tout ici... mais si vous avez tendance à croire que ce qui est sur votre chemin vous est destiné, je vous invite à entrer en vous, encore et encore, puis à voir ce que vous vous sentez profondément appelé à vivre. Tout simplement. Qui sait, peut-être découvrirez-vous que vous avez effectivement quelque chose à gagner en conservant la chambre sans fenêtre – quel qu’en soit l’équivalent pour vous présentement. C’est certainement une possibilité. Mais si ce que vous vivez ne vous convient pas, prenez le gouvernail de votre vie, et ne le lâchez pas jusqu’à ce que vous soyez arrivé là où vous voulez aller. Car le hasard fait peut-être bien les choses, comme on dit… Mais il y en a plusieurs que vous pouvez faire encore mieux que lui.

     
     
     
                                                                           Marie-Pier CHARRON
     
     
     
     
    Vous pouvez lire l'intégralité de ce "Matin magique" de l'auteur en cliquant ici.
    

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    C'est avec joie que je vous l'annonce...

    Christina, pour qui j'avais écrit "D'est en ouest" après l'incendie de sa maison et de son atelier, a enfin pendu sa crémaillère et refait ses premiers bols dans son nouvel espace personnel et professionnel.

     

     

    Vous pouvez lui laisser un p'tit mot ici et voir quelques images des travaux en cliquant sur les liens en bas de la colonne de droite de son blog (titre : Atelier / Reconstruction) : http://christina.guwang.over-blog.fr . Elle en a aussi fait un résumé .

     

     

    Beaucoup de bonheur à elle dans sa nouvelle vie !

     

     

     

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    Sa reconstruction intérieure et extérieure étant accomplie, j'enlève de mes pages le message de soutien qui lui était adressé et le remplace par un autre : celui de "La marguerite des possibles", un beau projet où des auteurs et illustrateurs solidaires ont choisi d'offrir un peu de leur temps et de leur talent pour aider des enfants malades à réaliser leurs rêves...

    Cliquez ici pour en savoir plus et sur la fleur pour commander le livre.

     

     

     

     

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    2 commentaires
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    Il suffit de regarder les actualités, il y a de la violence partout, la Syrie, le Soudan, les kalachnikovs à Marseille... Or c'est complètement faux.

     

     

    Si vous regardez l'évolution de la violence au cours des siècle, la violence n'a cessé de diminuer au cours de l'Histoire. En Angleterre au XIVè siècle, il y avait 100 homicides par an pour 100.000 habitants, maintenant c'est 0,7. En Europe, le taux a baissé de 100 à 50 fois par rapport à il y a trois siècles. Le nombre moyen de victimes par conflit dans le monde était de 30.000 en 1950. Il est de 900 aujourd'hui. Alors bien sûr qu'il y a encore des conflits, mais si vous prenez l'ensemble global ça a diminué. La violence contre les enfants a diminué, la violence contre les femmes a diminué. Certes, il y a encore beaucoup à faire, mais beaucoup a déjà été fait (...).

     

     

    Ce qui fait le plus espérer, c'est de constater cette évolution dans l'humanité. La bonté est bien plus présente dans nos vies que ce que nous imaginons. On peut la cultiver au niveau individuel, mais aussi au niveau sociétal... Victor Hugo disait "Rien n'est plus puissant qu'une idée dont le temps est venu", je crois que l'âge de l'altruisme est venu.

     

          

                                                    Matthieu RICARD

     

     

     

     

     

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    Rendre service de tout son pouvoir, de toutes ses forces,

    il n'est pas de plus noble tâche sur la Terre.

     

     

    SOPHOCLE

     

     

     


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