• Le jardin était aux couleurs du feu cette semaine (voir les graines précédentes).
    Demain, nous fêterons le solstice d'hiver.
    Nous allumerons la quatrième  et dernière bougie sur la couronne de l'Avent, signe que Noël est tout proche...

    Alors, je crois que je ne pouvais trouver meilleur moment pour vous faire lire cette belle histoire reçue par mail de Monika. Elle pourrait se lire à tout moment de l'année, mais elle prend un sens tout particulier en ce moment, pour moi en tout cas.

    Je pense que Sylviane doit bien la connaître, car chez elle les bougies allumées sont déjà bien plus de quatre... cliquez sur sa photo, ci-dessous... vous saurez pourquoi.  ;-)






     



    Photo : Sylviane




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  • Il était une fois, au pays des mille et une nuits, un roi très critiqué pour ses actes de guerre. Une fois qu'il avait fait prisonniers tous ses ennemis, il les conviait dans une grande salle.

    Le roi criait :


    "Je vais vous donner une dernière chance. Regardez tous à droite."

     Tous tournaient la tête vers une rangée de soldats armés d'arcs et de flèches, prêts à leur tirer dessus.



     "
    Maintenant, disait le roi, regardez tous à gauche."
    Dans cette direction, les prisonniers pouvaient apercevoir une gigantesque porte noire d'aspect dantesque, incrustée de crânes humains sanguinolents, de mains décharnées, de morceaux de cadavre en putréfaction. Une porte d'aspect infernal... qui les faisait frissonner d'horreur.


    Le roi se positionnait au centre de la salle.

    " Ecoutez moi tous. Que désirez-vous le plus ? Mourir transpercés par les flèches de mes archers ou bien tenter votre chance et passer le seuil de la porte noire ? Décidez-vous, je respecterai le choix de votre libre arbitre..."



    Tous les prisonniers adoptaient le même comportement : au moment de se décider, ils approchaient de la porte géante, lui jetaient un regard tourmenté et se prononçaient en tremblant :

    " Nous préférons mourir sous tes flèches !"

    Aucun d'entre eux n'osait ouvrir la porte, imaginant quel insoutenable destin il trouverait là-derrière.


    Mais un jour, la guerre fut terminée. Et un soldat qui faisait partie, autrefois, du peloton d'exécution des archers, osa interroger le roi :

    " Tu sais, grand roi, je me suis toujours demandé ce qu'il y avait derrière la porte noire.

    Le roi répondit :

      - Tu te souviens que je donnais le choix aux prisonniers ? Ils pouvaient pousser la porter ou opter pour une mort certaine. Eh bien, toi, vas ouvrir la porte noire !"



     Le soldat, frémissant, s'exécuta et la porte tourna sur ses énormes gonds en grinçant... Un pur rayon soleil balaya le sol dallé.
    Alors le soldat ouvrit la porte en grand. La lumière inonda la salle. Elle provenait d'un paysage ensoleillé et verdoyant. Le soldat vit un chemin qui montait au milieu des arbres. Celui de la liberté...




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  •              La véritable connaissance est dans le coeur, pas dans les livres.

                                                                                     
                                                      Proverbe persan




    Justement je viens de lire dans ma communauté ("Passeurs d'espoirs") une histoire qui n'est écrite dans aucun livre, mais avec beaucoup de coeur... Comme le week-end, j'aime bien recevoir ici un(e) invité(e), c'est ce beau texte que je vous " livre" aujourd'hui ... sur la pointe du coeur.



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    (c) Ptitsa

     

     

     

     

    Vous connaissez sûrement  "Le conte des couleurs", cette belle histoire pleine de sagesse qui a beaucoup circulé sur les blogs et à travers les boîtes aux lettres électroniques. J'en ai aimé la version illustrée que vous pouvez découvrir en cliquant sur la photo ci-dessus. Lisez, regardez-la avec vos yeux d'enfant...

     

     

     


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    Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.

    L'une des jarres avait une fêlure, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, la première jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
    Cela dura deux ans, durant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.

    Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faillir. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait triste de ne parvenir à accomplir que la moitié de la tâche elle était censée être capable.

    Au bout de deux ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. 
    "Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser. 
    - Pourquoi ? demanda le porteur d'eau. De quoi as-tu honte ?
    - Je n'ai réussi à porter que la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître pendant ces 2 ans, à cause de cette fêlure qui laisse fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau.
    Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.

    Le porteur d'eau fut touché par cette confession et, plein de compassion, il répondit:
     "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les
    fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin". Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du sentier, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.

    Le porteur d'eau dit à la jarre : "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du trajet. Pendant deux ans j'ai pu, grâce à toi, cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses...


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