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Par *Sylvie Ptitsa* le 1 Août 2010 à 00:00
(c) Ptitsa
Aimez-vous le soleil?
Préférez-vous le soleil au brouillard et à la pluie?
En 1969, mon patron de l'époque, John Green, un Australien, avait une bien curieuse habitude.
Sa secrétaire avait pour mission, tous les matins, de lui dire :
"Aujourd'hui, il fait beau!"
Je lui ai demandé la signification de cette déclaration.
Voici sa réponse :
"S'il fait beau, c'est bien de s'en réjouir. S'il fait mauvais, c'est bien de penser qu'au même moment, à un autre endroit de la terre il fait beau, et qu'au-dessus de la couche des nuages, il fait beau.
On se laisse trop facilement altérer par le temps. C'est comme lorsqu'on se laisse impressionner par les mauvaises nouvelles de la radio. Il y A des mauvaises nouvelles, mais tellement plus de BONNES nouvelles!
Notre esprit est comme un appareil photo. On peut le diriger vers un endroit ou vers
un autre. Prendre un détail et l'agrandir ou prendre la totalité du paysage. C'est notre choix.
J'ai choisi de diriger mon esprit vers le soleil, même si je ne le vois pas à cause des
nuages. Je sais qu'il est là."
Pensez que le soleil, même si vous ne le voyez pas, est là.
Pensez que la chance, même si vous ne voyez pas encore sa manifestation, est là.Pensez que l'amour de ceux qui comptent pour vous, même s'il n'apparaît pas, est là.
Pensez que les opportunités, même si des nuages les cachent, sont là.
Pensez que vos idées créatrices, que les solutions à vos problèmes, sont là.
Choisissez de voir le soleil là où les autres ne voient qu'un temps maussade.© Christian GODEFROY
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Par *Sylvie Ptitsa* le 28 Juillet 2010 à 00:05
Je me suis marié en mai. Un dimanche. Un peu par défi, pour ne rien faire comme les autres. Une semaine avant, j'avais invité le prêtre, un ami, à mon enterrement de vie de garçon. Au milieu de la nuit, un peu éméchés, nous sommes sortis sur la terrasse du restaurant, face à la mer.
Je lui ai demandé :"Alors mon père, un conseil avant le grand saut ?"
Il m'a regardé et m'a dit :
"Oui. Ne pousse pas l'originalité et l'anticonformisme jusqu'à nier les vieilles recettes qui fonctionnent. Tu veux que ton couple dure ? Alors écoute chaque mot que prononcera ta femme."
Sept années ont passé. Si vite. Nous avons eu un enfant. Notre lot de joies et de peines. Puis notre amour, sans que j'y prenne garde, s'est émoussé. Je n'avais pas oublié le conseil de mon ami prêtre, mais il me semblait que je connaissais ma femme presque aussi bien que moi et que j'aurais pu prévoir chacune de ses paroles avant même qu'elle n'ait franchi le seuil de sa bouche. C'était décevant.
Un soir, je suis retourné voir celui que, par dérision, j'appelais " Mon Père".Je lui expliquai la situation et lui demandai son avis.
"J'écoute chaque mot qu'elle prononce, mais je ne vois pas ce que ça change."
Mon ami se servit un verre et remplit le mien. En faisant tinter les glaçons, il me regarda :"Tu n'as fait que la moitié du chemin.
Maintenant, retourne chez toi et écoute chaque mot que ta femme ne prononce pas."
****************************************************************************Les paroles qui comptent, les mots les plus importants,
ne sont pas toujours ceux que l'on prononce de vive voix.
Savoir écouter, porter une oreille attentive à l'autre,
c'est d'abord apprendre à faire la différence entre ce qu'il
dit et ce qu'il pense ou ressent.
"L'organe de la parole n'est pas la bouche, c'est le coeur."
M. de CornouardtTexte et commentaires : Christian GODEFROY
www.club-positif.com
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Par *Sylvie Ptitsa* le 19 Juillet 2010 à 00:07
Une histoire écrite et illustrée par Aline de Pétigny,
parue dans le recueil "La princesse et la bergère"
Editions pour penser à l'endroit
Pour lire l'histoire : feuilletez le recueil ci-dessous ;
"La robe invisible" se trouve de la page 32 à la page 39.
Un clic sur le centre du diaporama ("view in fullscreen")
l'affiche au format de votre écran.
***
Vous pouvez aussi lire l'histoire en cliquant sur les 4 images ci-dessous,
elle apparaîtront en grand format.
L'accès est plus direct, mais la qualité de lecture est moins bonne.
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Par *Sylvie Ptitsa* le 9 Juin 2010 à 00:05
Un beau diamant, tombé des mains d'une princesse, gisait dans un pré. Juste au-dessus de lui brillait une goutte de rosée, timidement accrochée à un brin d'herbe.
Le soleil les faisait étinceler et la modeste goutte de rosée admirait la pierre de noble origine.Un gros scarabée en promenade reconnut dans le diamant un personnage de haute lignée.
" Seigneur, mes hommages.
- Merci mon bon, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume ?"Et il s'inclina une seconde fois.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
" Quelle absurdité ! déclara-t-il. Me mettre, moi, sur le même rang qu'un être vulgaire ! Sa beauté n'est qu'imitation : elle brille mais ne dure pas."
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée fut ébloui. La pauvre goutte de rosée était humiliée.
C'est alors qu'une alouette descendit en flèche et vint donner du bec contre le diamant.
" Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif !
- Une de plus ou de moins...", ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une noble résolution.
" Puis-je vous être utile, moi ?" demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
" Oh! ma précieuse amie, vous me sauveriez la vie.
- Venez, alors."
Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
"Voilà une leçon que je n'oublierai pas", pensa le scarabée en reprenant sa promenade.Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie ni dévouement. Il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
(c) www.club-positif.com (2005)
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Par *Sylvie Ptitsa* le 23 Mai 2010 à 00:03
Avant que le monde ne se vide de ses dieux, il existait, dans une lointaine contrée, une montagne sacrée dont l'écho rendait le son de la vérité. Il suffisait de se dresser face à elle et de confier aux vents violents les secrets de son coeur, ou de lancer les énigmes les plus impénétrables dont les réponses revenaient bientôt, s'élevant de la masse pierreuse en un écho assourdissant.
Un jour, trois hommes de religions différentes décidèrent de se rendre au pied de la montagne sacrée.
Une querelle d'importance les opposait depuis bien longtemps : "Quel Dieu est le bon? Quel Dieu doit-on craindre? Quels textes religieux faut-il vénérer ?..."
Pour convaincre ses deux interlocuteurs sceptiques que seul son Dieu mérite d'être révéré, le Chrétien se dresse fièrement au bord du précipice et crie :
"Montagne sacrée, fais que ton écho me donne raison ! N'est-il pas écrit dans la Bible qu'Il est notre seul Seigneur?"
Au bout d'une minute, les vents se font plus violents et l'écho gronde une réponse: "Tu dis vrai, Chrétien, il n'y a qu'un seul Dieu. C'est celui que tu vénères".
Satisfait, le Chrétien se tourne vers les deux autres: "Ne vous l'avais-je pas dit ?"
"Impossible ! Rétorque son compagnon juif, c'est la Torah qui renferme la vérité."
A son tour, il s'avance au bord du gouffre et lance :
"Echo, pourquoi ne leur dis-tu pas que c'est moi qui suis le vrai croyant ici ? La Torah dit : "Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un" ?..."
Et l'Echo répond : "C'est vrai. Dieu est unique et c'est lui que tu adores".
"Fils de mécréants !, s'insurge soudain le frère musulman, c'est mon écho qui aura le dernier mot !"
Il gonfle sa poitrine et hurle :"Echo, je te somme de dire la vérité. N'est-ce pas moi qui suis dans le vrai et mes frères dans le péché, car le Coran dit : "Il n'y a pas de dieu en dehors de Dieu ?"!"
Pour la troisième fois, l'écho parle :"Précisément, il n'y a pas d'autre Dieu que celui que tu viens de citer".
Les trois hommes restèrent muets. Comment l'Echo - qui dit toujours la vérité - pouvait-il assurer que chacun de leurs dieux respectif était le seul vrai Dieu ? Pas question de repartir sans exiger une dernière explication.
L'un d'eux alors se risqua et invoqua l'Echo en ces termes :"Tu ne peux nous tromper ainsi, Echo. Il faut, pour que nos coeurs soient apaisés,
que la vérité se fasse."
Pour la dernière fois, la montagne résonna et l'Echo, porté par les vents assourdissants, vint frapper les trois paires d'oreilles :
"Hommes ! Quand comprendrez-vous que vous adorez le même Dieu depuis le début des temps et qu'il ne prend la parole que pour vous dire à tous la même chose ? Vous êtes comme le sourd qui accuse celui qui parle de ne pas le faire assez fort..."Texte reçu par mail
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