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Par *Sylvie Ptitsa* le 3 Novembre 2008 à 05:03
L' amour en boule comme une pomme qui sèche
Parce qu'on l'a mordue d'un seul coup
Le poing fermé qui garde sous l'eau fraîche
Un cœur petit comme un caillou
Le corps qui pousse de dans la veste
Et qui vous fait mal par dessous
J'attendais déjà là debout
Dans ce dernier coin qu'il me reste
Que tu reviennes un jour passer devant chez nous
Le vin qui saoûle comme une bulle de tendresse
Et que l'on boit comme un bijou
Le goût usé d'un souvenir de jeunesse
Qu'on tire d'une machine à cachous
Et toutes ces choses qui viennent et qu'on délaisse
Parce qu'on n'en donnerait pas dix sous
Moi, j'attendais toujours là debout
Dans ce dernier coin qu'il me reste
Que tu reviennes un jour passer devant chez nous
Et dans la foule de ceux qui se dépêchent
D'être plus heureux avant tout
Je serre les poings pour garder sous l'eau fraîche
Un cœur petit comme un caillou.
William SHELLER.
Pour écouter la chanson, passez comme d'habitude par le commentaire de mon DJ personnel, Fancri.
Et puis il y a une graine-surprise du jour à ouvrir ici... ;-)
12 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 28 Octobre 2008 à 00:46
J'veux bien t'aimer
Mais comment est-ce
Que j'peux t'aimer
Si j'te vois pas
J'veux bien t'aimer
Toute chaste ou presque
Comme les curés
Qui s'marient pas
Les sœurs cloîtrées
Qui se préservent
Pour un bon vieux
Dieu qui se cache
J'veux bien t'aimer
Bien sûr j'en rêve
Mais comment veux-
Tu que ça marche
J'veux bien me mo
Quer du proverbe
Qui dit " loin des
Yeux, loin du cœur "
Dieu que c'est faux
Que c'est acerbe
Que c'est exprès
Pour nous faire peur
J'veux bien m'endor
Mir chaque soir
En m'blotissant
Contre personne
Avec ton corps
Dans ma mémoire
Comme une mère-grand
Qui pleure son homme
J'veux bien t'aimer
Même jusqu'à croire
Aux éventuels
Avantages
De mélanger
Nos deux histoires
En perpétuel
Décalage
J'veux bien forcer
Tous ces hasards
Qui r'fusent de jouer
En notre faveur
Et puis gagner
La chance de t'voir
Deux petites journées
Ou deux petites heures
J'veux bien t'aimer
Mais comment est-ce
Que je peux t'aimer
Si j'suis pas là
Pour t'envelopper
De ma tendresse
Et t'consoler
Si ça va pas
Oui je veux bien
T'aimer de loin
Le cœur tout plein
De ton grand vide
T'aimer d'amour
Et de chagrin
T'aimer pour rien
Les yeux humides
J'veux bien t'aimer
Mais pour être franche
J'suis pas solide
Si j'te vois pas
J'suis comme aveugle
Sans canne blanche
Ni chien-guide...
Et sans ton bras
Pour traverser
Cette rue-là
Que l'on appelle
L'océan
Pour traverser
Mais jusqu'à toi
Y'a pas d'arc-en-ciel
Assez grand
J'veux bien t'aimer
Bien entendu
De toute façon
Est-ce que j'ai le choix
Je suis piégée
Je suis perdue
Je tourne en rond
Je t'aime déjà
Même si je sens
Que je m'éreinte
A te chercher
Les bras tendus
Dans cet effrayant
Labyrinthe
Trop compliqué
Et trop tordu
Je vais t'aimer
Même si tout ça
C'est sans issue
C'est impossible
Et j'y croirai
Comme d'autres croient
Au petit Jésus
Et à la Bible
Je sais pas encore
Comment est-ce
Que j'vais t'aimer
Si j'te vois pas
Mais j'vais t'aimer
C'est une promesse
Est-ce que t'entends
C'que j'te dis là
Je vais t'aimer
Je vais t'aimer...
Lynda LEMAY
28 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 29 Septembre 2008 à 14:00
Une chanson toute simple, où les mots tourbillonnent en ritournelle, en litanie... C'est ma préférée de cette jeune auteur-compositeur tchèque, par son sens et par sa mélodie. Merci à l'irremplaçable E.N.K., sans qui je n'aurais pas pu vous la faire partager...
Pour l'écouter, cliquez ici. Si le lien ne fonctionne pas ou si vous voulez comparer avec la version live, allez là, vous aurez les deux... ainsi que quelques autres titres.
VŠE JE JEDNÍM
Hudba a text: Radůza
Já jsem nebem, nebe je mnou
já jsem stromem a strom je mnou
já jsem vodou, voda je mnou
já jsem zemí, země je mnou
Já jsem vším a všechno je mnou
já jsem tebou a ty jsi mnou
já jsem jedním, ty jsi jedním
vše je jedním, vše je nebem
Já jsem vším a všechno je mnou
já jsem tebou a ty jsi mnou
já jsem jedním, ty jsi jedním
vše je jedním, vše je nebem
Já jsem jedním, ty jsi jedním
vše je jedním, vše je nebem
já jsem jedním, ty jsi jedním
vše je jedním, vše je nebem
Já jsem jedním, ty jsi jedním
vše je jedním, vše je nebem
já jsem jedním, vše je jedním
vše je jedním, vše je Tebou.TOUT EST UN
Musique et texte : Radůza
Je suis le ciel, le ciel est moi
Je suis l'arbre et l'arbre est moi
Je suis l'eau, l'eau est moi
Je suis la terre, la terre est moi
Je suis tout et tout est moi
Je suis toi et tu es moi
Je suis un, tu es un
Tout est un, tout est ciel
Je suis tout et tout est moi
Je suis toi et tu es moi
Je suis un, tu es un
Tout est un, tout est ciel
Je suis un, tu es un
Tout est un, tout est ciel
Je suis un, tu es un
Tout est un, tout est ciel
Je suis un, tu es un
Tout est un, tout est ciel
Je suis un, tout est un
Tout est un, tout est Toi.
14 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 5 Septembre 2008 à 05:17
Pour toi, Yuna ... pour que tu restes légère.
Et que cette nouvelle année soit celle où tu déplies tes ailes.
A force de vouloir se trouver, on finit par se perdre
A force de trop se regarder, on devient froid comme un iceberg
Ce n'est plus le temps des questions et je m'adonne à l'abandon
Comme une envie de légèreté, d'apesanteur dans mes pensées
Si le temps est une demeure où l'on vit et où l'on meurt
J'ai eu longtemps comme un oubli c'est qu'entre temps il y a la vie
A force de chercher les pourquoi, on y trouve les comment
Les comment ai-je pu faire ça, dans mon torrent de tourments
Ce n'est plus le temps des questions et je m'abonne à l'abandon
Je croise un regard un sourire, je sais que le meilleur est à venir
Si le temps est une demeure où l'on vit et où l'on meurt
J'ai eu longtemps comme un oubli c'est qu'entre temps il y a la vie
Olivia RUIZ
14 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 15 Août 2008 à 00:30
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! ", par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
Georges BRASSENS
sur un poème de Francis JAMMES
Copyright : Yves LEPAPE
"Marie entre ciel et terre"
Ed. Mediaspaul, 2005
Un texte et une chanson qui me bouleversent...
Je les aime tout particulièrement chantés par Maxime LE FORESTIER,
mais à mon grand regret, je n'ai pas réussi à trouver sa version en ligne
pour vous la faire écouter ...
Vous pourrez entendre celle de BRASSENS en cliquant sur Marie
ou voir celle, plus atypique, de Damien SAEZ en cliquant ici.
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