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Par *Sylvie Ptitsa* le 23 Février 2010 à 17:42
Dans mon jeune temps, comme disent les vieux
J' trouvais qu'maman était vieux jeu
Dans mon jeune temps, avant qu'sois grande
J' fuyais les grands qui voulaient me prendre
Dans mon jeune temps, du temps qu'j'étais petite
Je voulais pas grandir trop vite
Devenir sérieuse, parler d'argent
J'étais heureuse dans mon jeune temps
Dans mon jeune temps, j' croyais qu' l'amour
C'était gratuit et pour toujours
Et j' trouvais pas ça important
De dire "je t'aime" à mes parents
Dans mon jeune temps, je fuyais tout
C' qui s' penchait pour m'faire un bisou
Et lorsque hélas, on m'embrassait
Dans une grimace, je m'essuyais
Dans mon jeune temps, les yeux rivés
Sur une bande dessinée
J'oubliais tout c'qui m'entourait
Tous mes toutous, tous mes jouets
Même le papier peint tout nouveau
Celui que j'avais choisi moi-même
Celui qu'mon père sur l'escabeau
Avait posé non sans problème
Dans mon jeune temps, je voyais pas
Tout c' qu'on faisait pour me faire plaisir
J'croyais qu' le plaisir était là
Et qu'il suffisait d'se servir
Qu'il était comme dans un gros plat
Que le bon Dieu nous préparait
Dans mon jeune temps, je savais pas
Combien coûtait ce que j'mangeais
Dans mon jeune temps, quand ma grand-mère
Venait me radoter le sien
Et qu'elle se rappelait mon grand-père
Avec des yeux comme plein d'chagrin
Dans mon jeune temps, j'comprenais pas
C'que voulais dire "mélancolie"
J'croyais qu'y avait des mots comme ça
Qui étaient là juste pour faire joli
Dans mon jeune temps, j'croyais qu'la vie
C'était très long, mais j'ai grandi
Et voilà que j'ai l'impression
De manquer d' jours et de saisons
Voilà que j' parle comme les vieux
Avec des larmes dans les yeux
De mon mariage, de ma carrière
Et de tout c'que j'ai pas pu faire
Y a du tout nouveau papier peint
Dans la chambre de Marie-Hélène
Rien qu' parce qu'elle m'a dit y a deux semaines
Qu'elle raffolait pas de l'ancien
Dans mon jeune temps je savais pas
Qu'y aurait fallu que j'dise merci
J'irais maintenant l'dire à papa
S'il était pas déjà parti
Dans mon jeune temps, comme disent les vieux
J'trouvais qu' maman était vieux jeu
Elle me disait d' faire attention
Chaque fois que j' sortais d'la maison
Et voilà que j' fais la même chose
Avec Marie-Hélène et Rose
Et je les embrasse même si
Elles grimacent, et puis s'essuient ...
Linda LEMAY
12 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 15 Février 2010 à 09:27
Tu crois que la terre t'appartient toute entière,
Pour toi, ce n'est qu'un tapis de poussière !
Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs,
Ont une vie, ont un esprit et un coeur.
Pour toi l'étranger ne porte le nom d'Homme,
Que s'il te ressemble et pense à ta façon.
Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes,
Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison ?
Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour,
Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Courons dans les forêts d'or et de lumière,
Partageons-nous les fruits mûrs de la vie.
La terre nous offre ses trésors, ses mystères,
Le bonheur, ici-bas, n'a pas de prix !
Je suis fille des torrents, soeur des rivières,
La loutre et le héron sont mes amis.
Et nous tournons tous ensemble, au fil des jours,
Dans un cercle, une ronde à l'infini !
Là-haut, le sycomore dort,
Comme l'aigle royal, il trône, impérial.
Les créatures de la nature ont besoin d'air pur,
Et qu'importe la couleur de leur peau ?
Chantons tous en choeur les chansons de la montagne,
En rêvant de pouvoir peindre l'air du vent...
Mais la terre n'est que poussière
Tant que l'Homme ignore comment
Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent !
Chanson extraite du dessin animé "Pocahontas"
de Walt DISNEY.
5 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 10 Février 2010 à 00:54
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous parait long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
BOURVIL
En recherchant ce texte, j'en ai trouvé un autre du même titre et d'un autre auteur, moins connu, qui m'a bien plus aussi... Il se trouve dans cette graine-là.
4 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 26 Décembre 2009 à 10:35
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Puisqu'on vit dans la même lumière
Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent
Nous on voudrait leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Juste un peu plus d'amour encore
Pour moins de larmes
Pour moins de vides
Pour moins d'hiver
Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
Avant que l'amour ne touche nos lèvres
Nous on voudrait leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors, il faudra leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire...
Francis CABREL
1 commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 31 Octobre 2009 à 00:17
Siffloter, promener nonchalant,
Arrêtez vos montres!
Conjuguer tout à l'instant présent
Arrêtez vos montres!
Arrêt total
De ces petites minutes cannibales
Bonjour, salut!
Les heures passent, on n'les voit plus
Où trouver l'éclat d'une sagesse
Parmi tant de pression, tant de stress
Salut!
Ca bouscule dans la cohue
Le temps de voir grandir nos enfants
Arrêtez vos montres!
Pour s'émouvoir, se toucher vraiment
Arrêtez vos montres!
Arrêt total
De ces petites aiguilles infernales
Couché, debout!
Combien pour arrêter tout
Une pause, une heure, juste une sieste
Pour savourer le temps qui nous reste
Que debout!
C'est déjà l'heure, réveillez vous!
Sans ces petites minutes cannibales
Qui rongent le temps et le moral
La vie prendrait le rythme du coeur
Si harmonieusement
Le temps prendrait tout son temps...
Arrêtez vos montres!
Duo de Maurane et Véronique SANSON
sur un texte et une musique de Peter LORNE
Et pour ceux qui voudraient prendre le temps d'un "arrêt de montre", voici l'adresse du site de Maurane en Belgique, sur lequel j'ai atterri en cherchant la chanson. Je l'ai trouvé original, plein de fantaisie et bien sympathique ! (cliquez sur les icônes en haut pour accéder aux différentes rubriques)
CLIC !
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