• Dans mon jeune temps, comme disent les vieux
    J' trouvais qu'maman était vieux jeu
    Dans mon jeune temps, avant qu'sois grande
    J' fuyais les grands qui voulaient me prendre
    Dans mon jeune temps, du temps qu'j'étais petite
    Je voulais pas grandir trop vite
    Devenir sérieuse, parler d'argent
    J'étais heureuse dans mon jeune temps


    Dans mon jeune temps, j' croyais qu' l'amour
    C'était gratuit et pour toujours
    Et j' trouvais pas ça important
    De dire "je t'aime" à mes parents
    Dans mon jeune temps, je fuyais tout
    C' qui s' penchait pour m'faire un bisou
    Et lorsque hélas, on m'embrassait
    Dans une grimace, je m'essuyais


    Dans mon jeune temps, les yeux rivés
    Sur une bande dessinée
    J'oubliais tout c'qui m'entourait
    Tous mes toutous, tous mes jouets
    Même le papier peint tout nouveau
    Celui que j'avais choisi moi-même
    Celui qu'mon père sur l'escabeau
    Avait posé non sans problème


    Dans mon jeune temps, je voyais pas
    Tout c' qu'on faisait pour me faire plaisir
    J'croyais qu' le plaisir était là
    Et qu'il suffisait d'se servir
    Qu'il était comme dans un gros plat
    Que le bon Dieu nous préparait
    Dans mon jeune temps, je savais pas
    Combien coûtait ce que j'mangeais


    Dans mon jeune temps, quand ma grand-mère
    Venait me radoter le sien
    Et qu'elle se rappelait mon grand-père
    Avec des yeux comme plein d'chagrin
    Dans mon jeune temps, j'comprenais pas
    C'que voulais dire "mélancolie"
    J'croyais qu'y avait des mots comme ça
    Qui étaient là juste pour faire joli


    Dans mon jeune temps, j'croyais qu'la vie
    C'était très long, mais j'ai grandi
    Et voilà que j'ai l'impression
    De manquer d' jours et de saisons
    Voilà que j' parle comme les vieux
    Avec des larmes dans les yeux
    De mon mariage, de ma carrière
    Et de tout c'que j'ai pas pu faire


    Y a du tout nouveau papier peint
    Dans la chambre de Marie-Hélène
    Rien qu' parce qu'elle m'a dit y a deux semaines
    Qu'elle raffolait pas de l'ancien
    Dans mon jeune temps je savais pas
    Qu'y aurait fallu que j'dise merci
    J'irais maintenant l'dire à papa
    S'il était pas déjà parti


    Dans mon jeune temps, comme disent les vieux
    J'trouvais qu' maman était vieux jeu
    Elle me disait d' faire attention
    Chaque fois que j' sortais d'la maison
    Et voilà que j' fais la même chose
    Avec Marie-Hélène et Rose
    Et je les embrasse même si
    Elles grimacent, et puis s'essuient ...


                                                                
                                                                       Linda LEMAY











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    Tu crois que la terre t'appartient toute entière,

    Pour toi, ce n'est qu'un tapis de poussière !

    Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs,

    Ont une vie, ont un esprit et un coeur.



    Pour toi l'étranger ne porte le nom d'Homme,

    Que s'il te ressemble et pense à ta façon.

    Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes,

    Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison ?



    Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour,

    Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?

    Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?

    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?



    Courons dans les forêts d'or et de lumière,

    Partageons-nous les fruits mûrs de la vie.

    La terre nous offre ses trésors, ses mystères,

    Le bonheur, ici-bas, n'a pas de prix !



    Je suis fille des torrents, soeur des rivières,

    La loutre et le héron sont mes amis.

    Et nous tournons tous ensemble, au fil des jours,

    Dans un cercle, une ronde à l'infini !



    Là-haut, le sycomore dort,

    Comme l'aigle royal, il trône, impérial.

    Les créatures de la nature ont besoin d'air pur,

    Et qu'importe la couleur de leur peau ?

    Chantons tous en choeur les chansons de la montagne,

    En rêvant de pouvoir peindre l'air du vent...



    Mais la terre n'est que poussière

    Tant que l'Homme ignore comment

    Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent !



                                                      Chanson extraite du dessin animé "Pocahontas" 
                                                                                 de Walt DISNEY.















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  • On peut vivre sans richesse

    Presque sans le sou

    Des seigneurs et des princesses

    Y'en a plus beaucoup

    Mais vivre sans tendresse

    On ne le pourrait pas

    Non, non, non, non

    On ne le pourrait pas



    On peut vivre sans la gloire

    Qui ne prouve rien

    Etre inconnu dans l'histoire

    Et s'en trouver bien

    Mais vivre sans tendresse

    Il n'en est pas question

    Non, non, non, non

    Il n'en est pas question



    Quelle douce faiblesse

    Quel joli sentiment

    Ce besoin de tendresse

    Qui nous vient en naissant

    Vraiment, vraiment, vraiment

    Le travail est nécessaire

    Mais s'il faut rester

    Des semaines sans rien faire

    Eh bien... on s'y fait

    Mais vivre sans tendresse

    Le temps vous parait long

    Long, long, long, long

    Le temps vous parait long



    Dans le feu de la jeunesse

    Naissent les plaisirs

    Et l'amour fait des prouesses

    Pour nous éblouir

    Oui mais sans la tendresse

    L'amour ne serait rien

    Non, non, non, non

    L'amour ne serait rien



    Quand la vie impitoyable

    Vous tombe dessus

    On n'est plus qu'un pauvre diable

    Broyé et déçu

    Alors sans la tendresse

    D'un cœur qui nous soutient

    Non, non, non, non

    On n'irait pas plus loin



    Un enfant vous embrasse

    Parce qu'on le rend heureux

    Tous nos chagrins s'effacent

    On a les larmes aux yeux

    Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...

    Dans votre immense sagesse

    Immense ferveur

    Faites donc pleuvoir sans cesse

    Au fond de nos cœurs

    Des torrents de tendresse

    Pour que règne l'amour

    Règne l'amour

    Jusqu'à la fin des jours



                                                       BOURVIL


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    En recherchant ce texte, j'en ai trouvé un autre du même titre et d'un autre auteur, moins connu, qui m'a bien plus aussi... Il se trouve dans cette graine-là.


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    Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
    Si les enfants sont tous les mêmes
    Alors il faudra leur dire
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Juste un regard
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire


    Puisqu'on vit dans la même lumière
    Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent
    Nous on voudrait leur dire
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Juste un regard
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire

    Juste un peu plus d'amour encore
    Pour moins de larmes
    Pour moins de vides
    Pour moins d'hiver


    Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
    Avant que l'amour ne touche nos lèvres
    Nous on voudrait leur dire
    Les mots qu'on reçoit
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Il faudra leur dire
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire


    Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
    Si les enfants sont tous les mêmes
    Alors, il faudra leur dire
    Les mots qu'on reçoit
    C'est comme des parfums qu'on respire
    Il faudra leur dire
    Facile à faire
    Un peu plus d'amour que d'ordinaire...


                                                                        
                                                                             Francis CABREL








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  • Siffloter, promener nonchalant,
    Arrêtez vos montres!
    Conjuguer tout à l'instant présent
    Arrêtez vos montres!
    Arrêt total
    De ces petites minutes cannibales
    Bonjour, salut!
    Les heures passent, on n'les voit plus
    Où trouver l'éclat d'une sagesse
    Parmi tant de pression, tant de stress
    Salut!
    Ca bouscule dans la cohue



    Le temps de voir grandir nos enfants
    Arrêtez vos montres!
    Pour s'émouvoir, se toucher vraiment
    Arrêtez vos montres!
    Arrêt total
    De ces petites aiguilles infernales
    Couché, debout!
    Combien pour arrêter tout
    Une pause, une heure, juste une sieste
    Pour savourer le temps qui nous reste
    Que debout!
    C'est déjà l'heure, réveillez vous!



    Sans ces petites minutes cannibales
    Qui rongent le temps et le moral
    La vie prendrait le rythme du coeur
    Si harmonieusement
    Le temps prendrait tout son temps...



    Arrêtez vos montres!




                                                        
                                                         Duo de Maurane et Véronique SANSON
                                                     sur un texte et une musique de Peter LORNE









     Et pour ceux qui voudraient prendre le temps d'un "arrêt de montre", voici l'adresse du site de Maurane en Belgique, sur lequel j'ai atterri en cherchant la chanson. Je l'ai trouvé original, plein de fantaisie et bien sympathique ! (cliquez sur les icônes en haut pour accéder aux différentes rubriques)

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