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Par *Sylvie Ptitsa* le 20 Janvier 2014 à 10:34
Pour 2014, je vous souhaite aussi d'être calmes, attentifs et sourds comme ces grenouilles.
Merci à Jessica Perroux qui a posté cette histoire sur les pages d' Education Joyeuse.
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Par *Sylvie Ptitsa* le 4 Décembre 2013 à 08:32Un jeune couple venait de s’installer dans un nouveau quartier. Le lendemain matin, au moment où le couple prenait le petit déjeuner, la femme aperçut leur voisine qui étendait son linge."Quel linge sale! se dit-elle. Elle ne sait pas laver... Peut-être a-t-elle besoin d’un nouveau savon pour mieux faire sa lessive".Son mari regarda la scène mais garda le silence. C’était le même commentaire chaque fois que la voisine séchait son linge. Après un mois, la femme fut surprise de voir un matin que le linge de sa voisine était bien propre et elle dit à son mari :"Regarde! Elle a enfin appris à laver son linge maintenant. Qui le lui a enseigné ?"Le mari répondit:"Personne, je me suis levé tôt ce matin et j’ai lavé les vitres de notre maison..."Lu sur la page de Méthode Ho'oponopono
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Par *Sylvie Ptitsa* le 27 Novembre 2013 à 05:39
Il fut un temps où les arbres, les plantes et les herbes étaient des êtres vivants.
Oh, je sais, allez-vous me dire, ils le sont encore aujourd'hui.
Eh bien non, ils survivent, certes, mais ils ne sont pas vivants. Autrefois, les branches étaient comme des antennes, les feuilles comme des milliers de bouches. Les arbres écoutaient, les arbres parlaient. Ils étaient fiers, sauvages, libres. Ils traitaient d'égal à égal avec toutes les créatures vivantes. Même les hommes les respectaient. S'ils avaient besoin d'un peu de bois pour se chauffer, ils prenaient les branches mortes qui jonchaient le sol. S'ils avaient besoin d'un bout d'écorce, ils le demandaient poliment... et les arbres le leur donnaient en souriant.
Mais un jour, les hommes en ont eu assez de demander la permission. Ils ne supportèrent plus d'avoir en face d'eux des êtres fiers, sauvages et libres. Ils voulurent les courber sous leurs lois. L'herbe pouvait bien pousser, mais pas sur leurs chemins. Les arbres pouvaient bien exister, mais à condition de leur donner des fruits à manger ou du bois pour se chauffer... sinon ils n'avaient qu'à disparaître pour faire un peu plus de place. Quant aux rochers, il fallait arrondir leurs angles.
Petit à petit, à force de ne plus jamais demander la permission aux arbres, à force de ne plus les écouter, ceux-ci arrêtèrent tout simplement de parler. On oublia le sens de leur langage. Et l'homme finit par se persuader qu'ils étaient muets depuis la nuit des temps.
Michel PIQUEMAL
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Par *Sylvie Ptitsa* le 23 Novembre 2013 à 19:30Une histoire qui m'a rappelé celle du petit oiseau... (à lire ici)
Cet homme cheminait, le front bas, le long de l'océan.
De temps en temps il se penchait, il ramassait au bord des vagues, sur le sable, on ne savait quoi et le jetait au loin dans l'eau.
Un promeneur qui l'observait vint à lui, il le salua, puis :
"Que faites-vous ?, lui dit-il.
-Vous le voyez, répondit l'autre, je rends à l'océan les étoiles de mer. La marée les a amenées, elles sont restées là, sur le sable, et je dois les remettre à l'eau, sinon c'est sûr, elles vont mourir."
Le promeneur, surpris, lui dit :
"Des étoiles de mer, rien que sur cette plage, il y en a des milliers. Et le long des côtes du monde, combien de millions de ces bêtes, que vous ne pouvez pas sauver, s'échouent tous les jours sur le sable ? Mourir ainsi est leur destin, et vous n'y pouvez rien changer."
L'homme ramassa une étoile, la tint un instant dans sa main.
"Oui, sans doute", murmura-t-il.
Et la rejetant dans les vagues :
"Mais pour elle, ça change tout".
Henri GOUGAUD
"Petits contes de sagesse pour temps turbulents"
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