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    Elle avait fait un marché de duperies avec elle-même. Et, elle en éprouvait donc un vague dilemme.
    Elle avait échangé sa vie porteuse d’une connaissance profonde, contre une existence factice dans le brouhaha du monde.
    Elle avait abandonné ses griffes, sa truffe, ses sens, sa vie sauvage et créative contre la promesse de richesses furtives.
    Elle avait abandonné ses territoires de passion pour ressembler à une somnambule et un pion.
    Elle ne ressentait même plus qu'elle dormait ; et qu'elle était à côté de ses racines et de ses pieds.
    Elle avait laissé sa vie instinctuelle et naturelle, contre la promesse occidentale de sécurité et d'or, qui ne lui amenait pourtant que du chagrin et des remords.
    Son pauvre moi avait en fait, cherché une issue facile et une vie futile ; ce qui ne lui avait donné aucun style.
    Son moi avait accepté ce marché provenant de l'occident, pour nourrir ses besoins de sécurité et d'argent.
    Elle avait donc pour obtenir cette vie, sacrifié la profondeur de sa vie sauvage, au profit de cette vie responsable et bien sage.

    Mais à un moment donné, tout s'est orchestré contre son projet.
    Elle s'est retrouvée par je ne sais quel biais et quelle force décuplée, poussée dans le dos jusqu'au bord d'une falaise escarpée, où la seule issue était de tomber.
    Elle sentit que cette descente dans cette terre obscure et menaçante allait pourtant être ressourçante.
    Et, elle savait inconsciemment que c’était un chemin que toutes les femmes sur cette planète avaient dû un jour emprunter, pour se connaître et se trouver.
    Cette plongée dans le monde du dessous était donc son salut tant attendu.
    C'était son initiation pour sortir de la sécurité de sa raison, pour retrouver ses passions et sa propre inspiration.
    C'était une plongée pour se goûter ; et trouver la propre graine de sa créativité. C'était une descente pour enlever une à une ses parures bien trop étroites et étriquées, pour enfin se rencontrer.
    C'était une déconstruction pour sentir ses racines, sa terre, son eau, son corps, sa maison, et le monde perdu de ses sensations.
    Dans la profondeur de son puits, il y avait là le trésor qu'elle avait toujours fui.
    Celui qu'elle avait cherché à l’extérieur, mais qui était là, tapi dans ses profondeurs.
    Ce trésor n’était rien d’autre que la force des élans passionnés de son corps et de son cœur, qui était son feu transformateur. Ce feu de son élan de vie n’était maintenant plus endormi ; et il pouvait se répandre sur la planète et à l’infini, pour irriguer son bonheur et son cœur ; et éradiquer le malheur qui semblait se répandre à l’extérieur.

     

     

     

    Caroline GAUTHIER

     

     



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    Pour lire l'histoire du chêne foudroyé, cliquez sur la photo

    et allez la découvrir directement chez son auteur !

     



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    On raconte que sous le règne du sultan ottoman Mehmet II, dit le Conquérant, un guerrier s’était rendu célèbre en remportant vingt-deux victoires sur les armées ennemies. C’était l’époque où l’on se battait avec des sabres. Un jour, le sultan demanda qu’on lui apporte ce sabre toujours vainqueur : sans doute possédait-il quelques particularités exceptionnelles. On le lui apporta, il le saisit, le tourna, le retourna… c’était un sabre tout à fait ordinaire. Le sultan, déçu, le renvoya en disant qu’il n’avait rien à faire d’une arme aussi quelconque. Lorsque le héros qui était sorti vainqueur de tant de combats apprit la réaction du sultan, il s’exclama : « Mais il n’a vu que le sabre, il n’a pas vu mon bras. C’est mon bras qui a remporté les victoires ».

     

     

    Un Maître spirituel vous donne aussi un sabre, c’est-à-dire des méthodes, mais elles ne seront efficaces que si vous les appliquez. Même un tout petit canif peut être extrêmement efficace si on s’exerce tous les jours à le manier, et une seule allumette peut embraser une ville entière. Avec une méthode très simple vous pouvez faire des merveilles : tout est dans votre « bras », c’est-à-dire votre volonté.


     

                                                                                     Omraam Mikhaël AÏVANHOV

     

     


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