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    La confiance, le feu et l'eau sont partis tous les trois dans une forêt très sombre.

    Le feu dit :

    "Si vous me perdez ici, suivez la fumée, car il n'y a pas de fumée sans feu !"

    L'eau dit :

    "Si vous me perdez ici, cherchez l'humidité, car il n'y a pas d'humidité sans eau !"

    La confiance dit :

    "Si vous me perdez ici, ne me cherchez pas, car une fois que vous m'avez perdue, il est difficile de me retrouver."    

     

       

    Histoire lue sur la toile

     



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    C’est l’histoire vraie d’une fillette de huit ans, qui a beaucoup aimé et qui a cru que l’amour pouvait faire des merveilles.


    Son petit frère, qu’elle adorait, se mourait d’une tumeur au cerveau.

    Et ses parents, qui n’étaient pas riches, avaient tout fait pour le sauver.

    Toutes leurs petites économies y étaient passées, et ils avaient dû changer de maison pour payer les factures d’hôpitaux ; rentrant un jour, épuisé, de ces tournées qui se terminaient toujours par un échec, le papa s’affala sur une chaise et dit à sa femme qui avait les larmes aux yeux :

     

    « Tu sais, chérie, je crois que c’est fini. Nous avons tout fait et nous sommes ruinés… Il y aurait peut-être une opération très chère qui pourrait le sauver. Mais c’est hors de prix et personne n’est prêt à nous avancer l’argent… »

    Et se rapprochant de sa femme, il ajouta, d’une voix qui commençait à s’enrouer :

    « Oui, c’est fini, tu sais. Seul un miracle pourrait le sauver. »

     

    La petite fille, dans un coin de la pièce, suivait avec intensité cette conversation entre papa et maman. Elle ne saisissait pas tout car ils parlaient parfois à voix basse, mais elle savait que c’était la vie de son petit frère.

     

    « Seul un miracle pourrait le sauver. »

     

    Elle grava ce mot qu’elle ne comprenait pas dans sa petite tête et s’esquiva de la pièce sans faire de bruit. Elle alla dans sa petite chambre, prit sa tirelire cachée dans un coin, vida les pièces sur son lit et les compta soigneusement : un dollar et onze cents. Elle referma la petite boîte, la mit dans sa poche, et quitta la maison sans faire de bruit. Elle se dirigea vers la pharmacie la plus proche.

     

    Lorsque son tour vint, elle s’approcha du comptoir, se hissa sur la pointe des pieds et devant le pharmacien étonné, elle aligna ses petites pièces sur le comptoir.

     

    " Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Qu’est-ce que tu veux ma petite ?

    — C’est pour mon petit frère, André, Monsieur le pharmacien. Il est très, très malade et je viens acheter un miracle.

    — Que racontes-tu ? dit le pharmacien.

    — Il s’appelle André, et il a un gros bouton qui lui pousse dans la tête, et papa a dit à maman que c’était fini et qu’il fallait un miracle pour le sauver. Vous savez, je l’aime beaucoup ; c’est pour ça que je suis venue : pour acheter un miracle."

     

    Le pharmacien répondit, avec un petit sourire attristé :

     

    " Tu sais, ma petite, nous ne vendons pas de miracles ici…

    — Mais vous savez, si ce n’est pas assez, je vais essayer de ramasser un peu plus d’argent, ça coûte combien un miracle ? "

     

    Il y avait, dans la pharmacie, un monsieur grand et bien habillé, qui écoutait cette étrange conversation. Il se rapprocha de la petite, qui était en train de ramasser ses petites pièces, et avait les larmes aux yeux.


    " Pourquoi pleures-tu ma petite ? Qu’est-ce qui se passe ?

    — Monsieur le pharmacien ne veut pas me vendre un miracle et me dire combien ça coûte… C’est pour mon petit frère André, qui est très malade. Maman a dit qu’il faudrait une opération, mais papa a dit qu’on ne pouvait pas payer ça (ça coûte trop cher) et qu’il faudrait un miracle pour le sauver. C’est pour ça que j’ai porté tout ce que j’avais.

    — Combien as-tu ?

    — Un dollar et onze cents… mais vous savez, murmura-t-elle d’une voix à peine audible, je peux trouver un peu plus."

    Le monsieur sourit :

    " Bon, tu sais, je ne crois pas que ce soit nécessaire ; un dollar et onze cents, c’est exactement le prix d’un miracle pour ton petit frère ! "

    Il prit la somme dans une main, et dans son autre main, saisit doucement la petite main de la fillette :

    " Amène-moi chez toi, petite. Je voudrais voir ton petit frère et aussi papa et maman, et voir avec eux si je puis trouver le petit miracle dont vous avez besoin. "


    Et la petite fille et le grand monsieur partirent doucement, main dans la main. Le monsieur bien habillé n’était autre que le Dr Carlton Amstrong, le grand chirurgien de neurochirurgie. Il opéra l’enfant et André rentra à la maison quelques semaines plus tard, complètement guéri.


    " Cette opération, murmura la maman, est un vrai miracle. Je me demande combien cela aurait pu coûter… "

    La petite fille sourit sans rien dire. Elle savait, elle, combien le miracle avait coûté… un dollar et onze cents… plus, bien sûr, l’amour et la foi d’une enfant. 

     

     

     

    Histoire qui s’est authentiquement déroulée en Inde, rapportée par le Père Ceyrac dans « Mes racines sont dans le Ciel ».

     

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    (c) Ptitsa
                       
                                                               

    " Petit enfant, quel est ton nom ?
    - Fleur Bleue !
    - Pourquoi ce nom ?
    - Parce que je vis mes émotions à fleur de peau, de jour, de nuit, en tous temps.
    - Qu'est-ce que cela veut dire ?
    - Cela veut dire que j'écoute mon coeur.
    - Ton coeur te parle ?
    - Bien oui !
    - Raconte-moi ce qu'il te dit …
    - Il me parle d'émotions.
    - C'est tout ?
    - Oui, vivre les émotions dans la folie et la passion, les faiblesses ou la détresse.
    - Petite fille, tout le monde vit des émotions, tu sais ?
    - Non, je ne crois pas, les grands cachent leurs émotions dans un coin de leur coeur et les oublient.
    - Et pourquoi font-ils cela ?
    - Parce qu'ils ont peur !
    - Pourquoi ont-ils peur ?
    - Ils ont peur de l'espoir et du désespoir.
    - Et toi, Fleur Bleue, tu n'as pas peur ?
    - Oui, oui … j'ai très peur ! Mais de ne pas entendre mon coeur.
    - Et pourquoi dis-moi ?
    - Parce que si je n'entends plus mon coeur, je vais mourir.
    - Mourir ! Et pourquoi ?
    - Parce que ce sont les émotions dans mon coeur qui me disent que je suis bien vivante.
    - Alors, petite Fleur Bleue, ceux qui cachent et enfouient leurs émotions dans un coin de leur coeur sont morts ?
    - Oui, ils ont perdu leurs rêves, le merveilleux et la magie de leur coeur.
    - Et comment le sais-tu ?
    - Quand je regarde les grands autour de moi, je vois qu'ils sourient mais leurs yeux ne brillent pas, ils pleurent mais il n'y a aucune larme sur leurs joues. Ils crient mais aucun son ne sort de leur bouche, ils disent je t'aime mais ne le pensent pas.
    - Petite fleur, tu es triste ?
    - Oui !
    - Pourquoi ?
    - J'aimerais leur dire d'entendre leur coeur, il raconte tellement de belles choses mais je ne sais pas comment leur dire.
    - Fleur Bleue, souris de tout ton coeur !
    - Et pourquoi ?
    - Parce que tu viens de leur dire …"
                                                                                  
                                                                         
                                                                                     Auteur inconnu
           

     

     


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    Un jour un jeune homme riche donna un panier rempli d’ordures à un paysan pauvre.
    Le paysan lui sourit et s’en alla avec ce panier.

    Il le vida, le nettoya et le remplit de fleurs magnifiques.
    Il retourna chez l’homme riche et lui rendit le panier propre et fleuri.

    Le jeune homme riche s’étonna et répliqua :
    " Pourquoi me donnes-tu ce panier rempli de belles fleurs alors que je t’ai donné des ordures ? "


    Le paysan lui répondit avec un sourire :
    " Chaque personne donne ce qu’il a dans le cœur. "
       

     

         

    Lu sur  "Panser et penser autrement"

     



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    Image : FlickR

     

       

     

    Il était une fois une petite chenille qui désirait voler.    

     

    Toute sa vie, elle avait attendu dans un cocon de devenir plus belle, plus légère, de pouvoir être libre de ses mouvements, aller sur les nuages, se poser...  

     

    Dieu lui fit don d'une plume.


    Tant bien que mal, elle se débattait avec celle-ci, pour écrire ce qu'elle ne pouvait dire.


    Elle s'appliquait en mots simples à embellir sa vie.


    Elle écrivait des mots qui décrivait ses rêves, elle parlait de ses ailes qu'elle voulait déployer, de ses rêves d'une vie simple mais équilibrée.


    Jour et nuit, l'encre coulait, plus les mots venaient, plus elle y croyait.


    Dieu lui fit don de la parole, afin qu'elle puisse partager ses écrits.


    Autour d'elle, beaucoup d'autres petites chenilles qui rêvaient elles aussi se mirent à arriver.


    Il fallait parler fort pour se faire entendre, car dans un cocon, le son est assourdi.


    Beaucoup de mots firent ainsi le tour du village, et ils allèrent de plus en plus loin.


    Certains n'étaient pas très content, il parlait de nuisance.


    «  Allons bon, ça ne veut rien dire ces mots, envole-toi au lieu d'écrire, ça ira bien plus vite, trop de bla bla tout ça. Tu n'y arriveras jamais. Tu ne fais que faire rêver les autres, mais regarde-toi !   Que pourrais-tu leur apporter ? »  


    Certaines rumeurs circulaient même, mais la chenille fit la sourde.

    A quoi bon se défendre, et de quoi ? 

    Elle ne faisait pas de mal, elle faisait comme elle pouvait, avec ce qu'elle avait.

     

    Et elle sentait la confiance arriver, les ailes, ce serait pour bientôt.

    Elle le désirait tant se libérer et voler par elle-même.

     
    N'empêche qu'un matin, la fatigue arriva.

     
    Elle se retira des autres pour un temps, et prit du temps pour soi, se reposa.


    Elle se regarda dans la glace.


    « Comment font donc les papillons,? se demanda-t-elle. Est-ce possible de voler lorsqu'on ne sait pas faire ? Est-ce que c'est difficile ? Ne devrais-je pas me contenter de n'être que chenille ?Pourquoi avoir autant écrit, parlé, si ce n'est pas pour agir ?  

    - Tu n'es pas papillon, alors, transforme-toi !", entendit-elle tout bas...


    Tant bien que mal, elle retourna vers ses cahiers, découpa soigneusement deux ailes en forme de cœur.

    Sur l'une d'elle, elle inscrivit les mots « volonté  et courage », sur l'autre, les mots « confiance et respect ». 


    Elle prit du miel, fixa ses ailes sur son dos, puis tranquillement, s'assit au bord d'une falaise.

     
    Le vide et l'inconnu lui faisaient peur. Mais l'envie l'habitait.

     
    Dans sa tête résonnaient tous les mots qu'elles avait récités à ses amies chenilles.


    N'y tenant plus, elle prit son élan, fit battre ses deux ailes en papier et chanta ses doux mots : volonté, confiance, courage, respect...

     
    Elle avança, recula, et puis d'un coup, sauta...


    Tout de suite, elle sentit l'air comme un souffle de liberté.

    Ceux qui savaient voler la regardèrent, étonnés.


    Certains se moquèrent : 

    "-Mais pour qui te prends-tu ? Est-ce que tu t'es bien vue ?" 


    Elle se fichait de cela, ce qui lui importait, c'était d'avoir vaincu ses peurs et ses doutes, et appris des mouvements.

    Elles pourrait dire aux autres chenilles que l'envol est possible.

    Elle décida d'ailleurs de rebrousser chemin pour annoncer la nouvelle.


    Ce n'était pas facile encore, mais elle était heureuse.

     

    Sans se servir des autres, et sans nuire à autrui, elle y était arrivée.

     

    Elle retourna sur la falaise, se posa. Et admira le paysage.


    Elle remercia la vie, puis elle se retourna pour encore les regarder...

    Et là, surprise, elle s'aperçut que ses ailes en papier n'étaient plus.

     

    A la place, Dieu lui fit don de ses ailes....

    Et la petite chenille, d'avoir osé rêver, en était transformée.

    Elle devint Papillon...

     

     


     

    Alexandra JULIEN

    Auteure de plusieurs livres disponibles en cliquant sur :

       

     http://www.thebookedition.com/livres-alexandra-julien-auteur-40250.html

     

     



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