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    Je vous envoyais hier sur le blog de Lucie-Maria, aux prises avec son "petit crabe".


    Lequel d'entre nous n'a pas, chez soi ou dans son entourage, quelqu'un aux prises avec un petit, voire un gros crabe... sans parler de tous les crabes encore moins visibles qui rongent non seulement le corps, mais le coeur ou l'esprit.


    C'est Nadia-vraie qui, la première et avec sa générosité coutumière,  avait décidé d'apporter son soutien à des blogueurs "en difficulté" en leur faisant une petite place sur sa page d'accueil (une page qui, chez elle, est d'ailleurs pleinement digne de ce nom, je trouve).
    Mais comme ces appels à la solidarité varient au fil du temps, celui que l'on soutenait hier se retrouve du jour au lendemain quasi abandonné. D'abord une pluie de comm' chaleureux et compatissants, puis, d'un coup, plus rien...


    Je me suis mise à la place de ces gens pour qui une solidarité magnifique se lève... et retombe aussitôt. Nous savons tous que lutter contre un crabe, ou quoi que ce soit d'autre, demande de l'endurance, de la patience et des efforts sur une durée parfois à la limite des forces de celui qui les fournit. Où ces gens puiseront-ils cette énergie si nous les "lâchons" aussi vite que nous nous sommes portés à leur "secours" ? Cette sympathie éphémère n'est-elle pas finalement un cadeau empoisonné que nous leur faisons, juste pour nous donner "bonne conscience" ?


    En même temps, évidemment, il est impossible de laisser à demeure des dizaines de blogs à aider sur sa page d'accueil.


    Alors, je me suis dit que si chacun d'entre nous "porte" un blog(ueur) à bout de bras pendant quelques jours et qu'un autre se propose de le relayer une fois qu'il a ôté cette info de sa page d'accueil, le blog(ueur) soutenu pourrait recevoir des messages pendant plus longtemps et de manière plus continue, plus durable...
    Chacun peut le faire de la façon qui lui convient le mieux, dans un article, un encart, en dédicaçant un texte, une citation, une photo, en insérant rien qu'une ligne quelque part... 


    Je me souviens du formidable élan de solidarité qui m'avait bouleversée lorsque je vous avais sollicités pour accéder au mode "privilège" sur over-blog.


    Aujourd'hui, ce dont il s'agit, ce n'est pas juste de gagner quelques fonctionnalités supplémentaires pour pouvoir mettre en ligne de petits trucs marrants dans mon design ou augmenter ma capacité de stockage. Ce dont il est question, c'est de prêter main forte à quelqu'un qui lutte pour la Vie.


    Une expérience personnelle récente ( évoquée ici en février dernier... âmes sensibles, s'abstenir !)  m'a rendue tout particulièrement sensible à la douleur, physique et morale, des malades.


    Voilà pourquoi il me semble que mon blog serait indigne de son nom si, aujourd'hui, je ne " faisais pas ma part ", comme le petit colibri de la légende qui est devenu mon oriflamme et mon emblème.


    Alors, Lucie-Maria, je plante pour toi (clic ! ICI ), cette graine d'espérance.





    Puisse le vent la porter loin et la disséminer, sous d'autres formes, sur bien d'autres blogs encore.


    Bon voyage à toi.


                                                                                     Ptitsa



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                                                                                              Pour Lucie-Maria






    (c) Ptitsa




    Vas où tu dois aller
    Sans craindre la tempête
    Traverse, traverse,
    Il est forcément un endroit
    Où le ciel cesse d'être noir
    Traverse, traverse,
    Si ta barque est malmenée,
    Si tu  sens que tu vas par le fond,
    Traverse, traverse
    Et quand rien ne te reste
    Que la certitude
    Que tout est fini
    Que ton combat est vain
    Et perdu d'avance
    Espère, espère

    Au moment où tu n'y crois plus
    Dans le mur devant toi
    Un passage s'ouvre












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  • Il n'y a pas que les murs
    Il y a aussi des regards
    Qui nous rendent moins sûrs
    Et qui nous mettent à part

    Derrière tous ces barreaux
    Il y a aussi des mots
    Comme autant de blessures
    De prisons, de ghettos

    Jugé et condamné
    A ne plus avoir le droit d'être
    Ni d'aimer

    Tant que j'existerai
    Et quoi que le monde en pense
    Je montrerai qui je suis
    Je dirai mes différences

    Tant que j'existerai
    Tant qu'il y aura une chance
    Je resterai qui je suis
    Rien n'est jamais
    Perdu d'avance

    Il n'y a pas que les frontières
    Qui isolent et séparent
    Quand on veut nous faire taire
    Nous jeter à l'écart

    Au coeur du long silence
    Il y a cette voix
    Qui me dit sans violence
    Continue le combat

    Jugé et condamné
    A ne plus avoir le droit d'être
    Ni d'aimer

    Tant que j'existerai
    Et quoi que le monde en pense
    Je montrerai qui je suis
    Je dirai mes différences

    Tant que j'existerai
    Tant qu'il y aura une chance
    Je resterai qui je suis
    Rien n'est jamais
    Perdu d'avance

    Tant que j'existerai
    Et quoi que le monde en pense
    Je montrerai qui je suis
    Je dirai mes différences

    Rien n'est jamais
    Perdu d'avance
    Rien n'est jamais
    Perdu d'avance



                                     Natasha ST PIER




    J'ai trouvé cette chanson sur le blog de Lucie-Maria, où vous pouvez voir et entendre le clip.
    Elle l'a édité dans un article bien particulier qui s'intitule "mon crabe". Elle vous sera sûrement reconnaissante de lui  laisser un mot de réconfort dans sa lutte contre le petit crabe qui tente de  s'installer chez elle...



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  • Qu'importent les difficultés,
    c' est de la poussière !

    L'essentiel,
    c'est l'amour qui nous fait entrer dans l'éternité.


    Soeur Emmanuelle.



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  • Avant qu'un ciel de mazout s'écrase sur nous
    Avant que les doutes nous rendent fous
    Avant que les oiseaux nous attaquent
    Avant que nos cerveaux se détraquent


    Aimons-nous
    Sans cet orgueil qui rend fous
    Même les plus doux d'entre nous
    Aimons-nous
    Pour les printemps devant nous
    Pour les enfants après nous


    Avant que les arbres soient contagieux
    Et que sous le marbre s'éteignent tes yeux
    Avant qu'aujourd'hui nous déprime
    Avant que l'avenir nous décime


    Aimons-nous
    Sans cet orgueil qui rend fous
    Même les plus doux d'entre nous
    Aimons-nous
    Pour les printemps devant nous
    Pour les enfants après nous


    Aujourd'hui, pour demain
    Préparons le jardin
    Pour tous les humains
    Partageons les plaisirs
    Et le pain et le vin


    Avant que la lune en perde la vue
    Et que sous Neptune s'inondent les rues
    Avant que la guerre s'enrage
    Avant que la paix déménage


    Aimons-nous
    Sans cet orgueil qui rend fous
    Même les plus doux d'entre nous
    Aimons-nous
    Pour les printemps devant nous
    Pour les enfants après nous


    Aimons-nous
    Aimons-nous
    Aimons-nous
    Aimons-nous
    ...


                                    Isabelle BOULAY




                                                                                            Une graine-surprise à ouvrir ici aujourd'hui !



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