-
Par *Sylvie Ptitsa* le 22 Octobre 2008 à 00:01
Je vous envoyais hier sur le blog de Lucie-Maria, aux prises avec son "petit crabe".
Lequel d'entre nous n'a pas, chez soi ou dans son entourage, quelqu'un aux prises avec un petit, voire un gros crabe... sans parler de tous les crabes encore moins visibles qui rongent non seulement le corps, mais le coeur ou l'esprit.
C'est Nadia-vraie qui, la première et avec sa générosité coutumière, avait décidé d'apporter son soutien à des blogueurs "en difficulté" en leur faisant une petite place sur sa page d'accueil (une page qui, chez elle, est d'ailleurs pleinement digne de ce nom, je trouve).
Mais comme ces appels à la solidarité varient au fil du temps, celui que l'on soutenait hier se retrouve du jour au lendemain quasi abandonné. D'abord une pluie de comm' chaleureux et compatissants, puis, d'un coup, plus rien...
Je me suis mise à la place de ces gens pour qui une solidarité magnifique se lève... et retombe aussitôt. Nous savons tous que lutter contre un crabe, ou quoi que ce soit d'autre, demande de l'endurance, de la patience et des efforts sur une durée parfois à la limite des forces de celui qui les fournit. Où ces gens puiseront-ils cette énergie si nous les "lâchons" aussi vite que nous nous sommes portés à leur "secours" ? Cette sympathie éphémère n'est-elle pas finalement un cadeau empoisonné que nous leur faisons, juste pour nous donner "bonne conscience" ?
En même temps, évidemment, il est impossible de laisser à demeure des dizaines de blogs à aider sur sa page d'accueil.
Alors, je me suis dit que si chacun d'entre nous "porte" un blog(ueur) à bout de bras pendant quelques jours et qu'un autre se propose de le relayer une fois qu'il a ôté cette info de sa page d'accueil, le blog(ueur) soutenu pourrait recevoir des messages pendant plus longtemps et de manière plus continue, plus durable...
Chacun peut le faire de la façon qui lui convient le mieux, dans un article, un encart, en dédicaçant un texte, une citation, une photo, en insérant rien qu'une ligne quelque part...
Je me souviens du formidable élan de solidarité qui m'avait bouleversée lorsque je vous avais sollicités pour accéder au mode "privilège" sur over-blog.
Aujourd'hui, ce dont il s'agit, ce n'est pas juste de gagner quelques fonctionnalités supplémentaires pour pouvoir mettre en ligne de petits trucs marrants dans mon design ou augmenter ma capacité de stockage. Ce dont il est question, c'est de prêter main forte à quelqu'un qui lutte pour la Vie.
Une expérience personnelle récente ( évoquée ici en février dernier... âmes sensibles, s'abstenir !) m'a rendue tout particulièrement sensible à la douleur, physique et morale, des malades.
Voilà pourquoi il me semble que mon blog serait indigne de son nom si, aujourd'hui, je ne " faisais pas ma part ", comme le petit colibri de la légende qui est devenu mon oriflamme et mon emblème.
Alors, Lucie-Maria, je plante pour toi (clic ! ICI ), cette graine d'espérance.
Puisse le vent la porter loin et la disséminer, sous d'autres formes, sur bien d'autres blogs encore.
Bon voyage à toi.
Ptitsa
15 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 22 Octobre 2008 à 00:00
Pour Lucie-Maria
Vas où tu dois aller
Sans craindre la tempête
Traverse, traverse,
Il est forcément un endroit
Où le ciel cesse d'être noir
Traverse, traverse,
Si ta barque est malmenée,
Si tu sens que tu vas par le fond,
Traverse, traverse
Et quand rien ne te reste
Que la certitude
Que tout est fini
Que ton combat est vain
Et perdu d'avance
Espère, espère
Au moment où tu n'y crois plus
Dans le mur devant toi
Un passage s'ouvre
16 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 21 Octobre 2008 à 00:41
Il n'y a pas que les murs
Il y a aussi des regards
Qui nous rendent moins sûrs
Et qui nous mettent à part
Derrière tous ces barreaux
Il y a aussi des mots
Comme autant de blessures
De prisons, de ghettos
Jugé et condamné
A ne plus avoir le droit d'être
Ni d'aimer
Tant que j'existerai
Et quoi que le monde en pense
Je montrerai qui je suis
Je dirai mes différences
Tant que j'existerai
Tant qu'il y aura une chance
Je resterai qui je suis
Rien n'est jamais
Perdu d'avance
Il n'y a pas que les frontières
Qui isolent et séparent
Quand on veut nous faire taire
Nous jeter à l'écart
Au coeur du long silence
Il y a cette voix
Qui me dit sans violence
Continue le combat
Jugé et condamné
A ne plus avoir le droit d'être
Ni d'aimer
Tant que j'existerai
Et quoi que le monde en pense
Je montrerai qui je suis
Je dirai mes différences
Tant que j'existerai
Tant qu'il y aura une chance
Je resterai qui je suis
Rien n'est jamais
Perdu d'avance
Tant que j'existerai
Et quoi que le monde en pense
Je montrerai qui je suis
Je dirai mes différences
Rien n'est jamais
Perdu d'avance
Rien n'est jamais
Perdu d'avance
Natasha ST PIER
J'ai trouvé cette chanson sur le blog de Lucie-Maria, où vous pouvez voir et entendre le clip.
Elle l'a édité dans un article bien particulier qui s'intitule "mon crabe". Elle vous sera sûrement reconnaissante de lui laisser un mot de réconfort dans sa lutte contre le petit crabe qui tente de s'installer chez elle...
16 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 20 Octobre 2008 à 20:00
Qu'importent les difficultés,
c' est de la poussière !
L'essentiel,
c'est l'amour qui nous fait entrer dans l'éternité.
Soeur Emmanuelle.
2 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 17 Octobre 2008 à 05:03
Avant qu'un ciel de mazout s'écrase sur nous
Avant que les doutes nous rendent fous
Avant que les oiseaux nous attaquent
Avant que nos cerveaux se détraquent
Aimons-nous
Sans cet orgueil qui rend fous
Même les plus doux d'entre nous
Aimons-nous
Pour les printemps devant nous
Pour les enfants après nous
Avant que les arbres soient contagieux
Et que sous le marbre s'éteignent tes yeux
Avant qu'aujourd'hui nous déprime
Avant que l'avenir nous décime
Aimons-nous
Sans cet orgueil qui rend fous
Même les plus doux d'entre nous
Aimons-nous
Pour les printemps devant nous
Pour les enfants après nous
Aujourd'hui, pour demain
Préparons le jardin
Pour tous les humains
Partageons les plaisirs
Et le pain et le vin
Avant que la lune en perde la vue
Et que sous Neptune s'inondent les rues
Avant que la guerre s'enrage
Avant que la paix déménage
Aimons-nous
Sans cet orgueil qui rend fous
Même les plus doux d'entre nous
Aimons-nous
Pour les printemps devant nous
Pour les enfants après nous
Aimons-nous
Aimons-nous
Aimons-nous
Aimons-nous ...
Isabelle BOULAY
Une graine-surprise à ouvrir ici aujourd'hui !
30 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique