• L'amour ne disparaît jamais !

    La mort n'est rien.
    Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
    Je suis moi, tu es toi.
    Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
    Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
    Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
    N'emploie pas un ton différent.
    Ne prends pas un air solennel ou triste.
    Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
    Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
    Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
    La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
    Elle est ce qu'elle a toujours été.
    Le fil n'est pas coupé.
    Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
    Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.
    Tu vois, tout est bien.
     

     
                                                    Henry SCOTT-HOLLAND



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  • Je ne peux pas dire que je sois vraiment fan des oeuvres de Picasso, en particulier dans sa période cubiste. Mais j'ai bien aimé le texte qui accompagnait ses peintures ici. Et tout particulièrement sa toute dernière phrase...




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  • Pauvre Monsieur Jean de La Fontaine... Je lui avais déjà traficoté sa fable une première fois (ici), et voilà que je n'ai pas pu m'empêcher de recommencer... Mais c'est pour une bonne cause, vous allez voir... ;)





    Dame Fuxa, en cuisine affairée, apprêtait une lorraine quiche.
    Son Fuxy cher et tendre, par l'odeur alléché, lui dit,
    (La moustache ondulante devant fumet si riche) :

    " Hé, bravo, gente Dame Fuxa ! 
    Quel délice affolant me mitonnez-vous là ?
    Sans mentir,  vos talents culinaires
    Méritent d'être portés aux nues en blogosphère
    Je m'en vais les vanter aujourd'hui, de ce pas."

    A ces mots, Dame Fuxa ne se sent pas de joie
    Et, mettant les petits dans les plus grands plats,
    Elle ouvre un large four, enchaîne sur un baba.

    Compère Fuxy s'en saisit et dit :
    "Ma bien-aimée, apprenez que toute épouse
    En son jour de naissance est déchargée d'ouvrage.
    Je vous paye le resto, avec tous mes hommages."

    Dame Fuxa, heureuse et confuse
    Susurre : "Mais ma quiche ? Mon baba ?
    Qui les dégustera ?"
    Messire Fuxy, goupil à science infuse,
    Lui rétorque aussitôt : " Marc s'en fera une joie" !

    Ils s'en vont, là-dessus, truffe au vent, amoureux
    Ayant fait du voisin un gourmand très heureux.




    Si, comme moi, vous voulez aller souhaiter un bon anniversaire à Dame Fuxa, rendez-vous chez Les Renards du terrier !

    Si vous voulez goûter à la délicieuse cuisine de  Fuxa, courez chez Marc voir s'il en a laissé quelque chose... pas sûr...





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  • J'aurais voulu vous dire. Trouver des mots.


    C'était un soir, tard.
    Je planais, comme souvent, sur la blogosphère.
    Et puis j'ai poussé une porte. Et une autre porte... et là...
    Je suis restée ... sans voix.


    Depuis des jours, j'essaie de trouver des mots à mettre sur ces images, sur ce qui m'est arrivé .
    Impossible. Les mots me pèsent comme des fruits morts.
    Je ne me sens qu'inexactitude, maladresse, lourdeur. Je joue faux. Je suis "à côté".
    Et pourtant,  vous savez que pour  réduire au silence un petit colibri pépieur comme moi, y en faut...


    Pourquoi tant d'émotion?  Je l'ignore moi-même.
    Est-elle communicable ? Peut-elle se partager ?
    Vous seuls pouvez me le dire.


    C'était un blog photo comme tant d'autres que j'aime, avec du ciel, des vagues, des silhouettes, des bateaux. Les photos, présentées dans un format plus petit que sur les blogs photos où je m'arrête d'ordinaire, m'ont pourtant ouvert chacune des fenêtres vers un ailleurs dont j'aurais voulu ne jamais revenir.


    Je reviens finalement. Pour vous faire partager le voyage. Pour vous montrer le chemin.


    Puisque je ne sais rien en dire, avec l'accord de l'auteur, j'édite ici, au jardin, deux images qui lui appartiennent. Il a choisi la première, j'ai choisi la seconde. Rien que dans ces deux-là, je peux plonger et voyager des heures.
    Cliquez sur son nom pour arriver chez lui et en découvrir d'autres.


    Ce photographe est aussi poète. Je n'ai pas encore eu le temps de voyager dans, sur ses mots, aussi loin que dans ses images. Mais si vous voulez lire et découvrir l'univers du "marin solitaire", c'est ici.


    Bonne traversée...





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  • Aujourd'hui, je suis à l'ouest.
    TRES à l'ouest.
    Très à l'ouest de chez moi.
    Très à l'ouest de l'Est, si je puis dire...


    Pourquoi ?
    Parce que j'assume la haute fonction de
    colibri-barde.
    Chez Malou.
    Pour son anniversaire.


    Elle va sortir de l'hôpital bientôt, si tout va bien.
    Et je lui ai concocté une petite graine façon colibri pour cette occasion...


    J'espère que le grand JH ne m'en voudra pas.
    Que ça ne va pas barder pour le colibri-barde.
    Que je ne vais barber personne.
    Qu'on me ligotera pas à un arbre ...


    Pas parce que je chante faux...
    Mais parce que je suis si incorrigiblement,
    si "adorablement" effrontée
    (entre guillemets car ce n'est pas moi qui le dis,
    ce sont deux d'entre vous qui me tannent avec ce mot...)


    Alors ?
    Qui n'en vient chanter avec moi ?


    Même si vous chantez faux, vous pouvez m'accompagner.
    Si je n'ai pas trop foiré ma graine, vous devriez au moins rire.


    Et Malou aura plein de monde pour la cueillir, ma fleur de sel,
    A sa sortie du grand méchant nhôpital...



    Cliquez sur moi,
    je vous emmène...





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