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    Fleur au fusil tambour battant il va
    Il a vingt ans un coeur d'amant qui bat
    Un adjudant pour surveiller ses pas
    Et son barda contre ses flancs qui bat
    Quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
    Dans sa musette son bâton d'maréchal
    Quand un soldat revient de guerre il a
    Dans sa musette un peu de linge sale

     
    Partir pour mourir un peu
    A la guerre à la guerre
    C'est un drôle de petit jeu
    Qui n'va guère aux amoureux
    Pourtant c'est presque toujours
    Quand revient l'été
    Qu'il faut s'en aller
    Le ciel regarde partir
    Ceux qui vont mourir
    Au pas cadencé
    Des hommes il en faut toujours
    Car la guerre car la guerre
    Se fout des serments d'amour
    Elle n'aime que l'son du tambour

     
    Quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
    Des tas de chansons et des fleurs sous ses pas
    Quand un soldat revient de guerre il a
    Simplement eu d'la veine et puis voilà...

                                                             

     

                                                                  Paroles et musique: Francis LEMARQUE
     
     
      
    Avec le son (par Yves MONTAND)

     

     

     

     

     

    Avec les images (par Chanson Plus Bifluorée)

     

     

     


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    C'est une langue belle avec des mots superbes
    Qui porte son histoire à travers ses accents
    Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
    Le fromage de chèvre et le pain de froment
     

     

    Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
    En écoutant parler les gens de ce pays
    On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
    Et qu'il en a gardé toutes les harmonies

     

    Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
    Où la saveur des choses est déjà dans les mots
    C'est d'abord en parlant que la fête commence
    Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau

     

    Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
    Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
    Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
    En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux

     

    C'est une langue belle à l'autre bout du monde
    Une bulle de France au nord d'un continent
    Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
    Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan

     

    Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
    Elle a quitté son nid pour un autre terroir
    Et comme une hirondelle au printemps des musiques
    Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

     

    Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
    Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
    Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
    Et qu'on y parle encore la langue de chez nous

     

    C'est une langue belle à qui sait la défendre
    Elle offre les trésors de richesses infinies
    Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
    Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie

     

    Refrain (2 fois)
    Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
    En écoutant chanter les gens de ce pays
    On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
    Et qu'il a composé toute une symphonie

     

     

     


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    T'es trop sensible, c'est vrai
    Et les autres voient pas qui tu es
    T'es trop sensible, je sais
    Moi aussi, ça a failli me tuer

    Avec ta petite gueule d'ange
    Tu nous fais voir des masques colorés
    Tous ces gens qui te croient innocent
    Mais toi, tu voyages dans l'obscurité
     
    Avec ta petite gueule d'ange
    Tu laisses croire et sembles n'indiquer
    Que dans ta tête y'a que des fleurs, des sourires,
    Des papillons et du sucre vanillé

     

    Je ressens ta souffrance
    Je la vois, je l'écoute
    Être en rage et déçu, c'est normal
    Mais ce n'est pas la seule route
     
    C'est à toi d'exprimer ta beauté
    D'éclairer de tes yeux,
    Si autour de toi rien ne brille
    A toi d'être fort et d'y croire pour eux
     
    Dans ce monde qui fourmille de fantômes
    On t'en fera des croches-pieds
    Cherche en toi cette lumière
    Au cœur, le chemin est bien plus beau que ce qu'il n'y paraît...
     

                                                                      ZAZ
                                                       "Trop sensible" (extrait)
     
     

     

     

     

     

     

     


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    On te dira que la terre n'est pas plate
    N'oublie pas, n'oublie pas
    Toi, tu es une étoile.

     


    Quand on te donnera les lois de l'angle droit
    N'oublie pas, n'oublie pas
    Toi, tu rêves en spirale
    Tu rêves en spirale.

     

     

    Ce n'est pas à l'école qu'on t'apprendra
    Ni l'envers, ni l'envol
    Retiens bien tes leçons
    Et surtout n'oublie pas
    Que chacun est quelqu'un
    Chacun est un cas
    Surtout toi.

      

     

    Quand tu réciteras la multiplication
    N'oublie pas, n'oublie pas
    On ne compte bien que sur soi.

     


    Si on veut te dire ce que c'est que la vie
    N'écoute pas, n'écoute pas
    La vérité c'est toi,
    C'est toi.

     

     

    Ce n'est pas à l'école qu'on t'apprendra
    Ni l'envers, ni l'envol
    Retiens bien tes leçons
    Et surtout n'oublie pas
    Que chacun est quelqu'un
    Chacun est un cas
    Surtout toi

    Chacun est un cas
    Surtout toi.

     

     

     

    Paroles et musique : Pierre-Yves Lebert / Alain Lanty

    Interprétation : Florent PAGNY

     


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  • Elle seule elle a le ciel
    Que vous ne pouvez lui prendre
    Elle seule elle a mon cœur
    Qu'on l'ose arracher ou fendre
    Elle seule atteint les songes
    Qui mettent mes nuits en cendres
    Elle seule échappe aux flammes
    Comme fait la salamandre
    Elle seule ouvre mon âme
    A ce qui ne peut s'entendre


    Elle seule et qui sait d'où
    Vient l'oiseau vers le temps doux


    Elle seule qu'elle parle
    C'est comme faire un voyage
    Elle seule et son silence
    A la beauté des ombrages
    Elle seule et tout l'amour
    Me sont un même visage
    Elle seule et les merveilles
    S'étonnent de son passage
    Elle seule et le soleil
    A peine y peut faire image


    Elle seule et qui sait d'où
    Vient l'oiseau vers le temps doux


    Elle seule et tout le reste
    S'en aille au diable vauvert
    Elle seule et j'ai pour elle
    Seule ainsi vécu souffert
    Elle seule ô ma romance
    Mon sang mes veines mes vers
    Elle seule et qu'elle sorte
    Je demeure dans l'enfer
    Elle seule et que m'importent
    Cette vie et l'univers


    Elle seule et je sais d'où
    L'oiseau chante le temps doux


                                                                 Jean FERRAT



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