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Par *Sylvie Ptitsa* le 11 Novembre 2011 à 14:24Fleur au fusil tambour battant il va
Il a vingt ans un coeur d'amant qui bat
Un adjudant pour surveiller ses pas
Et son barda contre ses flancs qui bat
Quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
Dans sa musette son bâton d'maréchal
Quand un soldat revient de guerre il a
Dans sa musette un peu de linge sale
Partir pour mourir un peu
A la guerre à la guerre
C'est un drôle de petit jeu
Qui n'va guère aux amoureux
Pourtant c'est presque toujours
Quand revient l'été
Qu'il faut s'en aller
Le ciel regarde partir
Ceux qui vont mourir
Au pas cadencé
Des hommes il en faut toujours
Car la guerre car la guerre
Se fout des serments d'amour
Elle n'aime que l'son du tambour
Quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
Des tas de chansons et des fleurs sous ses pas
Quand un soldat revient de guerre il a
Simplement eu d'la veine et puis voilà...
Paroles et musique: Francis LEMARQUEAvec le son (par Yves MONTAND)Avec les images (par Chanson Plus Bifluorée)
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Par *Sylvie Ptitsa* le 19 Octobre 2011 à 00:02
C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
Refrain (2 fois)
Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie
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Par *Sylvie Ptitsa* le 22 Mai 2011 à 10:55T'es trop sensible, c'est vrai
Et les autres voient pas qui tu es
T'es trop sensible, je sais
Moi aussi, ça a failli me tuer
Avec ta petite gueule d'ange
Tu nous fais voir des masques colorés
Tous ces gens qui te croient innocent
Mais toi, tu voyages dans l'obscurité
Avec ta petite gueule d'ange
Tu laisses croire et sembles n'indiquer
Que dans ta tête y'a que des fleurs, des sourires,
Des papillons et du sucre vanilléJe ressens ta souffrance
Je la vois, je l'écoute
Être en rage et déçu, c'est normal
Mais ce n'est pas la seule route
C'est à toi d'exprimer ta beauté
D'éclairer de tes yeux,
Si autour de toi rien ne brille
A toi d'être fort et d'y croire pour euxDans ce monde qui fourmille de fantômes
On t'en fera des croches-pieds
Cherche en toi cette lumière
Au cœur, le chemin est bien plus beau que ce qu'il n'y paraît...
ZAZ"Trop sensible" (extrait)
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Par *Sylvie Ptitsa* le 31 Mars 2011 à 18:48
On te dira que la terre n'est pas plate
N'oublie pas, n'oublie pas
Toi, tu es une étoile.
Quand on te donnera les lois de l'angle droit
N'oublie pas, n'oublie pas
Toi, tu rêves en spirale
Tu rêves en spirale.Ce n'est pas à l'école qu'on t'apprendra
Ni l'envers, ni l'envol
Retiens bien tes leçons
Et surtout n'oublie pas
Que chacun est quelqu'un
Chacun est un cas
Surtout toi.Quand tu réciteras la multiplication
N'oublie pas, n'oublie pas
On ne compte bien que sur soi.
Si on veut te dire ce que c'est que la vie
N'écoute pas, n'écoute pas
La vérité c'est toi,
C'est toi.Ce n'est pas à l'école qu'on t'apprendra
Ni l'envers, ni l'envol
Retiens bien tes leçons
Et surtout n'oublie pas
Que chacun est quelqu'un
Chacun est un cas
Surtout toiChacun est un cas
Surtout toi.Paroles et musique : Pierre-Yves Lebert / Alain Lanty
Interprétation : Florent PAGNY
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Par *Sylvie Ptitsa* le 13 Décembre 2010 à 16:31
Elle seule elle a le ciel
Que vous ne pouvez lui prendre
Elle seule elle a mon cœur
Qu'on l'ose arracher ou fendre
Elle seule atteint les songes
Qui mettent mes nuits en cendres
Elle seule échappe aux flammes
Comme fait la salamandre
Elle seule ouvre mon âme
A ce qui ne peut s'entendre
Elle seule et qui sait d'où
Vient l'oiseau vers le temps doux
Elle seule qu'elle parle
C'est comme faire un voyage
Elle seule et son silence
A la beauté des ombrages
Elle seule et tout l'amour
Me sont un même visage
Elle seule et les merveilles
S'étonnent de son passage
Elle seule et le soleil
A peine y peut faire image
Elle seule et qui sait d'où
Vient l'oiseau vers le temps doux
Elle seule et tout le reste
S'en aille au diable vauvert
Elle seule et j'ai pour elle
Seule ainsi vécu souffert
Elle seule ô ma romance
Mon sang mes veines mes vers
Elle seule et qu'elle sorte
Je demeure dans l'enfer
Elle seule et que m'importent
Cette vie et l'univers
Elle seule et je sais d'où
L'oiseau chante le temps doux
Jean FERRAT
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