-
Par *Sylvie Ptitsa* le 29 Février 2008 à 00:00
J'arrive plus
A tout faire
L'épouse, la bloggeuse, la mère,
L'amie, la confidente, la cuisinière,
L'intendante, la correspondante, la ménagère...
Je n'sais plus
Comment concilier
Les visites chez vous, le courrier,
Les articles, les statistiques, les commentaires,
Les entrées et les sorties dans la communauté
Des "Passeurs d'espoirs" qui s'agrandit et prolifère...
Même si j'ai le coeur ravi, l'âme légère
De vous rencontrer ainsi, seule à seuls
Les minutes filent, l'enfance est éphémère
Il me faudrait mille vies et je n'en ai qu'une seule !...
Je n' peux plus
Continuer
En même temps à écrire et à surveiller
Le zoisillon qui tire, vacillant, ses premières bordées
Dans notre nid, inconscient des dangers
De l'univers impitoyable des zadultifiés...
Je succombe
A la nécessité de ramasser tout ce qui tombe
Dégringole, s'émiette, se renverse, culbute,
Se carapate, s'éparpille, se répand, se transbahute
Partout où le jeune explorateur effectue ses passages en trombe !...
Il me faut
C'est décidé
Réorganiser ma vie effrénée
De bloggeuse addicted, pianoteuse éhontée
Pour demeurer heureuse, libre
M'inventer un nouvel équilibre.
Ne soyez ni tristes, ni inquiets
Je ne vous abandonne, ni ne m'en vais
Mes passages chez vous s'espaceront, oui, sûrement
Je vous rendrai visite moins souvent
Mais davantage je lirai, musarderai, m'attarderai
Chez ceux chez qui j'aurai choisi de m'arrêter
Ce jour là...
Que les autres ne s'en offusquent pas
Chaque aube baptise un jour neuf que Dieu fait
Et il y a bien assez de jours dans une année
Pour que dans mon voyage, je ne vous oublie pas...
Et puis le jardin d'espérance vous demeure ouvert
De jour comme de nuit, été comme hiver ...
Si je ne laisse trace visible dans votre vitrine,
Je vous loge chacun au chaud de ma poitrine
Mes havres de paix, de rire, de poésie
Mes oasis, mes terres d'asile, ... mes amis.
11 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 27 Février 2008 à 00:01
Merci pour tous les témoignages d'amitié que vous m'avez laissés ces derniers jours dans vos com'... le papillon de l'amitié... le petit message qui circule cette semaine... Le jeu des "tags"...
Je les reçois, les lis avec plaisir.
Mais ne m'en veuillez pas de ne pas y répondre, de ne pas y participer.
Les petits colibris sont des êtres habitués au grand vent, à l'air libre.
Ils supportent difficilement de rester pris dans des "chaînes", fussent-elles aussi amicales que les vôtres.
Et puis je n'aime pas non plus cette idée qu'il faille établir des journées ou des semaines de tout, de l'amitié, de la famille, de la femme, de la fraternité, de la solidarité, de l'amour... pour se rappeler combien ces valeurs sont importantes. Pourquoi ne pas les honorer au jour le jour ?
Transférer vos messages me demanderait un temps que je n'ai pas...
Dévoiler des secrets ? Je le ferai petit à petit, et à mon rythme plutôt...
Lister mes 10 blogs préférés ? Exercice impossible, car ils sont (vous êtes) bien plus de dix à compter pour moi, et je n'ai pas envie non plus d'entrer dans la logique des "compétitions" et des "classements". Le monde en est déjà bien assez féru comme comme ça...
Le meilleur témoignage d'amitié que je puisse vous donner et vous rendre, c'est le clic de mon passage chez vous.
Je projette aussi d'ajouter une page de liens à ma rubrique "Entre vous et moi" et là, soyez assuré(e) que chacun(e) d'entre vous y figurera en bonne place.
En attendant... je sais que ceux d'entre vous qui me considèrent réellement comme leur amie ne se froisseront pas de mon refus, car l'amitié véritable se passe de ce genre de preuves.
"Vieille amitié ne craint pas la rouille", dit le proverbe...
"Qui vivra verra", affirme un autre.
Bonne journée à vous tous.
Votre petit colibri mauvais joueur ;-)
21 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 24 Janvier 2008 à 11:10
Le père, malade, a l'nez bouché
L'fiston roupille du sommeil du juste
La mère blogue-blogue à tomber su'l clavier
La pleine lune s'éclate au-delà de la raison
Le fiston rêve toujours dans les bras de Morphée
La mère, over-gavée de css, va se coucher ronchon
Maugréant contre la pleine lune et l'over-blogo-addiction
Le père, mouchant et soupirant , carbure à l'eucalyptus
La lune n'a cure de rien et luit comme une fêlée
Le fiston, régulier, émerge pile à l'heure juste
Déjà loquace, frais, dispos, frétillant comme gardon !
La mère, elle, ronflerait bien un tout petit peu plus
La tête dans l'oreiller, les pieds sous l'édredon
Le père, courageusement, se lève et se secoue les puces
Pour aller vaillamment assumer son rôle de daron
La lune que tous ignorent, enfin lasse, s'est couchée
Mais la mère fin à l'ouest est bien mal embouchée !
Amis bloggers, prudence, be careful, attention !
L'abus d'over-blogage est dangereux pour la santé
Les nuits de pleine lune, c'est pire, j'ai testé
Si vous bloguez avec modérateurs, mais sans modération
Au matin vous serez complètement over-blogo-zombéifiés !
Après une nuit et un réveil pareils, rien de tel qu'un peu d'auto-dérision !... Je me suis dit qu'il valait mieux en rire qu'en grogner (si si, je vous assure, ça grogne, un colibri... La preuve, je viens même de créer une catégorie tout exprès pour ça !)
13 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 19 Décembre 2007 à 10:13
Le monde grouille déjà de grincheuxDe bougons
De ronchons
De fâcheux
De niaiseux
De peureux
De gnangnans
Même si je me suis levée du mauvais pied
Véner, morose et contrariée
Je ne vais tout de même pas aller grossir leurs rangs ?!
Choisir d'en rire est tellement plus épineux
Mais tellement moins fatigant... !
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique