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Par *Sylvie Ptitsa* le 10 Octobre 2015 à 18:28
Évidemment, on veut et on peut ouvrir notre cœur, éclaircir notre esprit, apprendre à maîtriser nos émotions. On ne parle pas de refuser d’évoluer, ici, mais simplement de cesser de cultiver le dégoût de soi. On parle de se transformer en la version de nous la plus libre et lumineuse que possible, mais de le faire toujours dans le respect – de partir de la prémisse qu’on a une bonne raison d’être comme on est.
Car on a une très bonne raison, effectivement. On est humain.
Ce n’est pas une erreur qu’on a faite, mais une blessure avec laquelle on est né.
Et c’est difficile, parfois très difficile. Tellement que oui, ça rend un peu fou, parfois. Et c’est justement pourquoi il est si important d’apprendre à s’accueillir tendrement.
Marie-Pier CHARRON
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Par *Sylvie Ptitsa* le 9 Octobre 2015 à 00:00
(c) Sophie THOMERET - "Les Rosaces de Sophie"
Lorsque la musique est claire, nous la nommons silence.
Et lorsque le silence se crée, nous le nommons éternité.
Ozalée - Ose Aller
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Par *Sylvie Ptitsa* le 30 Septembre 2015 à 05:59
Le véritable voyage, ce n'est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c'est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l'instant baigne tous les contours de la vie intérieure.
Antoine de Saint-Exupéry
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Par *Sylvie Ptitsa* le 26 Septembre 2015 à 10:02
Je ne vous souhaite pas n'importe quoi,
Je vous souhaite quelque chose de très rare,
Je vous souhaite du TEMPS pour rire et vous réjouir,
Je vous souhaite du TEMPS pour faire ce que vous voulez,
Et pour penser aussi aux autres ,...
Je vous souhaite du TEMPS pour ne plus courir,
Du TEMPS pour être heureux,
Je vous souhaite du TEMPS et de la confiance en vous-mêmes,
Je vous souhaite du TEMPS et des surprises,
Je vous souhaite du TEMPS
Et pas seulement pour regarder les heures passer,
Je vous souhaite du TEMPS pour toucher les étoiles,
Et du TEMPS pour grandir, pour mûrir,
Je vous souhaite du TEMPS pour espérer
Et pour aimer sans plus jamais reporter,
Je vous souhaite du TEMPS pour vous retrouver ,
Pour comprendre que chaque jour est un cadeau,
Je vous souhaite du TEMPS aussi pour pardonner,
Je vous souhaite du TEMPS pour VIVRE.
Poème des Natifs Américains des tribus Dakota
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Par *Sylvie Ptitsa* le 26 Septembre 2015 à 08:14
Dans les ténèbres qui m'enserrent
Noires comme un puits où l'on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient
Pour mon âme invincible et fière.Dans de cruelles circonstances
Je n'ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis et resterai sans peur.Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of fate
My head is bloody, but unbowed.Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.William Ernest Henley (1843-1903)
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Par *Sylvie Ptitsa* le 24 Septembre 2015 à 05:15
Les choses les plus significatives pour le monde ont été accomplies par des gens qui ont persévéré dans leur tentative alors que tout semblait sans espoir.
Dale CARNEGIE
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Par *Sylvie Ptitsa* le 23 Septembre 2015 à 09:09
En moi ou comme on pourrait dire "dans ma tête" demeure un courant d'air, ce long couloir qui accueille les idées en l'instant, dans lequel je veille à balayer chaque pensée qui pourrait s'accumuler le long du mur et prendre la poussière.
Lulumineuse
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Par *Sylvie Ptitsa* le 21 Septembre 2015 à 08:58
(c) Ptitsa - Cliquez sur l"image pour l'envoyer comme carte virtuelle
Rien ne nous touche davantage que de voir un être aimé souffrir. Quand un proche traverse une épreuve et s’en trouve affaibli, on dirait que notre amour devient spontanément un peu plus grand, un peu plus puissant. Comme si notre cœur se distendait au maximum pour l’envelopper et garder cette personne à l’abri.Marie-Pier CHARRON,
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Par *Sylvie Ptitsa* le 20 Septembre 2015 à 08:00
Je suis incapable de vous conférer la sagesse. Celui qui prétend pouvoir le faire vous ment déjà, soyez-en sûrs. La vérité est incommunicable et cela ne tient pas à l’incompétence du maître, mais au fait que la vérité est vivante. Les objets inanimés peuvent être vendus, donnés, troqués, dérobés, fabriqués, reproduits. Ce qui est vivant doit être vécu.
Les objets peuvent être vus, montrés, ils sont publics. L’expérience est unique, personnelle. Puis-je vous faire éprouver l’amour que je ressens ? Puis-je vous faire savourer la beauté de la musique que j’entends ? J’aimerais tant vous faire partager les événements extraordinaires survenus dans ce corps banal qui est le mien. Ce n’est pas possible. (...)
Voilà pourquoi, je le répète, je suis incapable de vous révéler la vérité. Je puis vous parler, mais les mots sont creux et inertes, la réalité reste cachée derrière l’écran. Parler n’est pas communiquer. Le sens des paroles, l’expérience vivante qu’elles tentent d’exprimer ne passent pas. Les mots sont des coquilles vides, jamais ils ne vous libéreront. Ils sont tout au plus une vérité embaumée, aucun cœur ne palpite en eux. Je ne peux pas vous donner la vérité, mais je puis vous aider à alléger le fardeau qui vous empêche d’avancer sur la route. Vous avez les reins brisés depuis des vies et des vies. La poussière des concepts s’est lentement accumulée. Vous voilà enterrés vifs sous une montagne de mots et de pensées.
Les mots ne sont jamais la vérité, quelle que soit la bouche qui les prononce. Ne les gravez pas dans votre mémoire, ne les gardez pas en tête. Lâchez-les comme le voyageur qui se défait de ses bagages pour entamer l’ascension des cimes.
Je prêche un seul type de non possessivité : le non attachement aux mots, aux idées. «Le filet, disait Tchuang Tseu, sert à attraper des poissons. Saisissez-les et ne vous embarrassez pas du filet.» Quel mauvais pêcheur que l’homme ! Il est pris dans les mailles de son propre piège et n’a plus la moindre notion de ce qu’il voulait capturer au départ. Une flottille navigue dans sa tête et il a oublié que les bateaux servent à le transporter. (...)
Beaucoup de gens peuvent montrer la lune du doigt, mais il n’y a qu’une lune. Beaucoup de termes signifient «vérité», mais celle-ci est unique et indivisible. Toutes les intolérances sont affaire de mots, d’idées. Au-delà des déclarations, des dogmes et des commandements, il n’existe qu’une seule vraie religion.
Je ne veux pas aggraver la situation en me bornant à discourir. Vous êtes déjà sursaturés, cela suffit. Celui qui sait se tait, c’est la suprême éloquence. Il vous fait comprendre que la vérité est silence, apaisement mental. Mais qui de vous peut entendre cela ? Vous êtes tellement inféodés aux mots qu’il faut bien vous atteindre par cet immense détour. Les maîtres ont parlé par compassion, ils ont tenté l’impossible et dans votre aveuglement, vous vous êtes emparés de leurs paroles et avez créé des sectes. Les idéologies sont toutes des mixtures faites de paroles et d’ignorance. L’homme n’a jamais accepté la religion authentique, il l’a toujours tuée dans l’œuf en l’institutionnalisant, en en faisant un système intellectuel.
Renoncez aux concepts. Ils ne sont que lavage de cerveau. Ils apportent de l’eau au moulin de votre mémoire, rien de plus. Ne confondez pas connaissance et mémorisation, je vous en prie. Sachez une fois pour toutes que la mémoire n’est qu’un tas d’archives, l’histoire de ce qui est révolu, passé. Elle relève de l’enregistrement et de l’apprentissage, non de la connaissance.
OSHO
Lu sur le site "Vivre sans limites"
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Par *Sylvie Ptitsa* le 19 Septembre 2015 à 01:35
Le courage, c'est aussi faire fi du regard réprobateur et incompréhensif des gens "normaux" et oser larguer les amarres pour devenir soi-même.
C'est en cela aussi qu'une fois ancrés dans notre véritable identité, nous pouvons participer à transformer notre culture pour qu'elle crée des hommes libres, égaux et fraternels, et non plus des esclaves au service des pouvoirs de la matière.
Nous sommes ainsi au service d'une plus grande dimension de l'humanité.
"Le voyage de Ritavan" (48 : "le Bouquet du Verseau")
Myrrha et Samuel Djian-Gutenberg
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