-
Par *Sylvie Ptitsa* le 29 Janvier 2016 à 18:45Christiane Singer est née en 1943 et décédée à l’âge de soixante cinq ans d’un cancer. Le médecin lui annonce qu’il lui reste six mois à vivre. Elle écrit un journal au cours de ces mois, qui sera publié sous le titre “Derniers fragments d’un long voyage”. Elle dira à la radio :
« J’ai écrit un livre sur les âges de la vie. J’ai tenté de montrer ces métamorphoses de l’être au cours de la vie. Il est évident que tout cela ne vaut que si l’on a appris en cours d’existence à mourir. Et ces occasions nous sont données si souvent ; toutes les crises, les séparations, et les maladies, et toutes les formes, tout, tout, tout, tout nous invite à apprendre et à laisser derrière nous. La mort ne nous enlèvera que ce que nous avons voulu posséder. Le reste, elle n’a pas de prise sur le reste. Et c’est dans ce dépouillement progressif que se créent une liberté immense, et un espace agrandi, exactement ce qu’on n’avait pas soupçonné. »Vous pouvez revoir et réentendre Christiane dans "Le vieux rabbin" en cliquant ICI. ;-)
votre commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 26 Janvier 2016 à 00:00
Photo : Jackie FOURMIES - Site : http://parnassie12.eklablog.com - Sur FB : clic sur la photo
Il voudrait que l'homme s'émerveille de la beauté du monde. Il voudrait que l'homme sache qu'il faut marcher et gravir à pas légers, ne pas déranger, jamais, l'ordre visible des choses, la secrète harmonie. Ne pas déranger, jamais.
Serge REVEL
1 commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 25 Janvier 2016 à 00:00
(c) Photo : Lucy DS
En un instant mon coeur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher.
Paul CLAUDEL
1 commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 11 Janvier 2016 à 11:11
(c) Marceline Breways
Je suis né pour naître,
Pour retenir le pas de tout ce qui s’approche,
De tout ce qui cogne à ma poitrine
Comme un cœur tout tremblant.Pablo NERUDA
votre commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 30 Décembre 2015 à 03:03
(c) Sylvie Ptitsa, crayon aquarellable et encre
Il y a des mots toxiques et des mots blessants,
des mots qui distillent leur venin ou leur aigreur,
bien au-delà du temps où ils ont été prononcés.
Je peux imaginer que beaucoup ont déjà appris à ne pas les garder,
à ne pas laisser trop longtemps fermenter en eux
les disqualifications, les humiliations, les propos destructeurs
ou simplement négatifs et néfastes qui leur ont été adressés.
Il y a, bien sûr, des mots cadeaux,
des mots de grâce, des mots bénis et des mots magiques
que nous pouvons accueillir et amplifier en nous. (...)
Une parole pleine a des vertus curatives et une puissance thérapeutique,
elle possède un fort pouvoir de vie,
quand elle ne juge pas,
quand elle ne dicte pas,
quand elle n'enferme
ou ne dépossède pas.
Une parole soigne quand elle permet de penser
les douleurs et les souffrances intimes,
un "penser" qui peut aussi s'écrire avec un "a "
quand il panse les blessures et les mutilations anciennes
jusqu'à la cicatrisation.
Puis-je rappeler qu'un livre a toujours deux auteurs,
celui qui l'écrit et celui qui le lit.
Et poursuivre avec cette invitation :
vous convier à inventer et à offrir à votre tour,
aux moments-clés de votre vie,
des paroles à guérir.
Jacques SALOME
6 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 29 Décembre 2015 à 11:11
C'est très important de faire une chose folle par jour, seulement pour rester sain d'esprit.
Dorola
(c) La Lutinière & Territoire Infini
Si vous aimez cette image, vous pouvez l'envoyer à vos proches et
propager un grain de folie douce en cliquant ICI !
4 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* le 28 Décembre 2015 à 09:09
Ecoute encore le cri de ta vie.
Ecoute toujours ce qu'il dit,
écoute plus loin que l'écho et la résonance de son silence.
Ecoute en ton corps la chanson d'existence, la chanson d'espérance,
la musique qui vibre au rythme de tes pas et que tu n'entends pas.
Car tu es loin de toi,
à des années-lumière de ton être.
Arrête un instant la précipitation dans laquelle tu t'es jetée,
il y a tant et tant d'années.
Arrête, arrête-toi là, juste un tout petit moment,
arrête-toi de ne pas vouloir t'entendre,
de ne pas vouloir t'attendre,
de ne pas vouloir te regarder,
de ne pas vouloir t'aimer,
de ne pas vouloir t'accompagner.
Tourne-toi vers toi,
change le mouvement de ton corps
et donne à ton regard la voyance.
Quitte l'aveuglement, la cécité dans laquelle tu étais depuis si longtemps.
Oui, viens vers toi,
oui, ouvre les yeux et regarde, regarde.
Sois éblouie en quittant l'ombre
le temps d'une grande respiration,
puis lève la tête vers le soleil, vers la lumière,
vers la terre
et reconnais-la comme tienne.
Puisse ta main devenir celle
du sculpteur qui façonnera
la forme nouvelle de ton corps
et de ton âme.
Et prépare, en t'occupant de toi,
le temps de naître
à ta vraie vie.
Françoise BLOT
1 commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 27 Décembre 2015 à 17:26
Danse !
Frappe des mains !
Fais surgir la mélodie !
Fais éclater le présent !
Découvre le miracle de l'aube
Fracturant la noirceur de la nuit.
Fais danser les lettres,
les voyelles amoureuses
de lointaines consonnes.
Fais danser les mots pour qu'ils deviennent des oiseaux.
Ecris le chant joyeux de la guérison,
le chant précieux de la délivrance.
Ainsi tu te souviendras de ton futur...
Rabhi Nahman de Breslau
(c) Image : Sophie THOMERET - "Les rosaces de Sophie"
Vous pouvez acheter les dessins de Sophie en allant sur sa page Facebook
Chaque dessin vendu lui permet de prendre soin de son chat qui est malade
et nécessite des soins vétérinaires réguliers et onéreux.
Personnellement, je suis touchée par cette artiste qui met son talent
au service de son animal pour l'aider à vivre sans souffrir.
votre commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 26 Décembre 2015 à 12:00
Des milliers de "NON" sont nécessaires pour trouver un seul "OUI" dans l'existence.
Apprenez d'abord à dire non à tous ces gens qui ont dévasté votre être.
OSHO
votre commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* le 25 Décembre 2015 à 00:00
Ils poussent des clameurs et combattent, ils doutent et désespèrent, il n'y a point de fin à leurs querelles.
Que ta vie, mon enfant, apparaisse au milieu d'eux comme la flamme d'une lumière intense et pure et que, ravis, ils se taisent !
Ils sont cruels, avides et pleins d'envie, leurs paroles sont comme des poignards cachés, altérés de sang.
Va vers ces coeurs tourmentés, tiens-toi au milieu d'eux, mon enfant, que ton regard serein s'abaisse sur eux, comme la paix miséricordieuse des soirs descend sur le jour et met fin à ses luttes.
Qu'ils voient ton visage, mon enfant, et qu'ainsi ils comprennent le sens de toute chose ; qu'ils t'aiment et qu'ainsi ils s'aiment l'un l'autre.
Viens prendre la place qui t'attend dans l'infini des choses, mon enfant. A l'aurore, ouvre ton coeur et élève-le comme une fleur qui s'épanouit ; au coucher du soleil, incline la tête et, dans le silence, achève le jour et son adoration.
Rabindranath TAGORE,
"L'Ange-Enfant"
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique