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    Chaque seconde que nous vivons est une parcelle nouvelle et unique de l’univers, un moment qui ne sera jamais plus...
    Et qu’enseignons-nous à nos enfants ?
    Nous leur apprenons que deux et deux font quatre, et que Paris est la capitale de la France.
    Mais quand leur apprendrons-nous aussi ce qu’ils sont eux ?

    Nous devrions leur dire : tu sais ce que tu es ?
    TU ES UNE MERVEILLE. TU ES UNIQUE.
    Tout au long des siècles qui nous ont précédés, il n’y a jamais eu un enfant comme toi.
    Tes jambes, tes bras, tes petits doigts, la façon dont tu bouges. Tu seras peut-être un nouveau Shakespeare, un nouveau Michel-Ange, un nouveau Bethoven.
    TU PEUX TOUT FAIRE. OUI, TU ES UNE MERVEILLE.
    Et quand tu grandiras, pourras-tu faire du mal à un autre qui est, tout comme toi, une merveille ?
    Tu dois oeuvrer - nous devons tous oeuvrer - pour que ce monde soit digne de ses enfants.

     

     

    Pablo CASALS 

     

     

     

     

     

     

     


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    "J’avais l’habitude d’attendre un signe, dit-elle, avant de faire quoi que ce soit. Puis, un jour, j’ai fait un rêve et un ange vêtu de collants noirs s’est approché de moi et m’a dit : "Tu peux commencer maintenant", puis j’ai demandé : "Est-ce un signe?" et l’ange a commencé à rire et je me suis réveillée. Maintenant, je pense que le monde entier est rempli de signes, mais s’il n’y a pas de rire, je sais qu’ils ne me sont pas destinés… "

     

     

                           Brian ANDREAS, "Mostly True: Collected Writings and Drawings"

     

     

     


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    Lorsque je pense à toi, je ne ferme pas les yeux, au contraire, je regarde les toits des maisons, les feuilles des arbres, ou seulement à l'intérieur d'un rêve que j'ai pu préserver de la lumière. Penser à toi n'est pas une évasion. Ni une... nostalgie. C'est une manière de me parler sans mensonge. Lorsque ton visage m'apparaît, je n'ai qu'à lever la tête pour être certain que je suis en vie et que le moment de mourir n'est pas arrivé...

       
     
                                                       Yves SIMON, "Un instant de bonheur" 
     
     
     

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    L'exceptionnel ? C'est l'ordinaire. C'est un visage. C'est une marguerite dans un pré. C'est une parole inouïe entendue quelque part. 

     

     

    (...) Quand le miracle arrive, vous le savez. Si vous me demandez quels sont les vrais trésors aujourd'hui, à l'heure qu'il est, à cette époque de ma vie, je répondrais : la patience et l'humeur bonne. Oui : une bonne humeur. J'ai entendu, il n'y a pas longtemps, un plâtrier siffler, mais - comment dire...? - il avait mille rossignols dans sa poitrine, il était dans une pièce vide, il enlevait un vieux papier peint, il était seul depuis des heures à cette tâche et il sifflait. Et cette image m'a réjoui et j'ai eu comme l'intuition que cette humeur-là rinçait la vie, la lavait, comme si cette gaieté de l'artisan réveillait jusqu'à la dernière et la plus lointaine étoile dans le ciel. Ça, vous voyez, ce sont des riens, des moins que rien, des micro-événements, des choses minuscules, mais ce sont ces événements qui fracturent la vie, qui la rouvrent, qui l'aident à respirer à nouveau. Lorsque de tels événements adviennent, croyez-moi, vous le savez. Vous le savez parce qu'une sorte de gaieté vous vient. C'est sans valeur marchande, la gaieté, sans raison, sans explication ! Mais c'est comme si, tout d'un coup, la vie elle-même passait à votre fenêtre avec une couronne de lumière un peu de travers sur la tête.  

     

     

    (...) Il s'agit juste de faire un pas de côté, mais ce pas de côté fait que vous arrivez au paradis. Un paradis qui se trouve non pas ailleurs et demain mais ici et maintenant. (...) 

     

     

    - Les esprits grincheux vont encore dire : "Vous êtes devenu mièvre, Christian Bobin..." Que signifie cet éloge des marguerites dans un pré, des planètes lointaines, du plâtrier qui siffle?

     

     

    [Il éclate de rire.]

    Mais la réponse est très simple : nous n'avons que ça. Nous n'avons que la vie la plus pauvre, la plus ordinaire, la plus banale. Nous n'avons, en vérité, que cela. (...) Non, je ne suis pas mièvre. Je parle de l'essentiel, tout simplement. Et l'essentiel, c'est la vie la plus nue, la plus rude, celle qui nous reste quand tout le reste nous a été enlevé. Je vais à l'essentiel. Je ne fais pas l'apologie de quelque chose qui serait simplet. La marguerite dans son pré, le plâtrier qui siffle, les planètes lointaines : voilà, au contraire, quelque chose qui est rude, émerveillant, parce que ces choses résistent à tout."

     

     

                                                              Christian BOBIN

     

          

    ... dans la très belle interview de François BUSNEL publiée dans "L'express" à l'occasion de la sortie de son dernier livre : "L'Homme-joie". A lire ici.

     


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