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Eh bien, ça y est...
Me voilà devenue ... privilégiée.
Pour l'instant, je dois dire, je n'ai qu'une très vague idée
de la nature de ces nouveaux "privilèges"
et de la façon dont je vais les utiliser.
Là où je me sens vraiment "privilégiée " ,
c'est d'avoir pu assister à ce formidable élan de générosité solidaire
qui est venu soutenir le petit colibri,
le porter et le maintenir à un niveau que jamais, au grand jamais,
il n'aurait pu atteindre de ses propres ailes.
Au début, je pensais citer tous ceux qui m'ont soutenue
dans ce défi en mettant un lien vers leur blog.
Mais d'une part, une bonne partie d'entre eux
figure déjà dans ma blogothèque de petit colibri.
D'autre part, et surtout, la liste des blogueurs solidaires
a pris, au fil des jours, une telle ampleur
que je crains, en voulant la dresser,
d'en oublier ne serait-ce que quelques-uns,
et cela, je ne l'admettrais pas.
Et puis il y a tous ceux qui m'ont aidée discrètement,
dans l'ombre, sans en laisser de trace visible,
mais dont je sais avec certitude qu'ils l'ont fait...
Comment vous résumer ce que j'ai vécu cette semaine ?
D'abord surprise, puis touchée, puis sincèrement émue,
j'ai vu des blogueurs qui ne me connaissaient même pas
prendre parti pour moi, juste parce que d'autres
m'avaient mentionnée sur leur page d'accueil.
Alors, "les amis de nos amis sont-ils nos amis" ?
Je ne sais pas.
Je sais seulement que ce mouvement que VOUS avez créé
a été pour moi la plus belle partie de l'aventure et que,
même si nous n'avions pas touché au but,
j'aurais été enrichie de l'avoir tentée,
rien que pour vous avoir, chacun,
rencontrés et répondu.
Je crois, et j'espère, l'avoir fait auprès de tous.
Si, dans la masse des commentaires,
il y a des blogueurs que j'ai oubliés,
qu'ils me le signalent,
je corrigerai très rapidement cet oubli.
Au bout du compte,
la seule chose vraiment claire pour moi ce matin,
c'est que si j'ai dorénavant des "privilèges",
je veux d'abord et avant tout les partager avec vous...
puisque c'est grâce à vous que je les ai obtenus.
Mais comment ?
A vous de me le dire.
Je crée pour vous, au coeur du jardin,
une friche, une boîte à souhaits,
un espace où déposer vos propres graines.
Dites-moi, je vous en prie,
de quelle façon je pourrais vous faire plaisir,
à chacun et à tous.
Plantez vos graines de voeux dans mon jardin.
J'ai déjà une fable à écrire pour Malou,
une oeuvre à 4 mains à terminer avec Marc,
une comptine à poursuivre pour les Renards...
mais vous pouvez exprimer des souhaits d'un autre ordre.
Dites-moi ce que vous aimeriez trouver
dans ce jardin
qui ne s'y trouve pas encore.
La parole est à vous.
ICI...
Et puis, si jamais vous n'avez pas de voeu,
allez tout de même faire connaissance
avec les nouveaux habitants du jardin.
Kri s'est donné une peine inimaginable
pour qu'ils soient prêts à temps,
se pliant avec une grâce et une patience d'ange
à mes exigences de colibri affreusement pinailleur
(que tous ceux qui ont déjà travaillé avec moi connaissent bien...
mon professeur O-Bloguien le premier. )
Pour qu'elle n'ait pas travaillé pour rien...
Et parce qu'ils vous souffleront peut-être une idée...
Je vous en prie... allez au moins leur dire bonjour.
MERCI A VOUS TOUS
Ptitsa, le petit colibri.
45 commentaires -
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP !
RELACHE POUR TOUT LE MONDE !
En train de préparer l'article de demain,
je relève les yeux et...
...que vois-je ?
Là, en haut à droite de mon écran ?
BR: 81
Niveau : PRIVILEGE !
JE SUIS DEJA PASSEE !
Avant même les 8 jours requis!
Je n'en reviens pas.
Ne me demandez pas comment ni quand cela s'est fait :
je n'en ai pas l'ombre d'une idée moi-même.
Soit vos votes ont fait exploser le calculateur des statistiques.
Soit c'est un effet de la transformation du "bouillon de culture"
en potion magique, grâce à l'intervention d'Olivier
(voir la fin de l'article précédent).
Qu'importe...
A TOUS,
un énoooooorme
un chaleureux
et un gigantesque
MERCI.
Que je vous exprimerai encore mieux
demain.
Alors, je retourne vite finir ma surprise...
Ptitsa
23 commentaires -
En cette semaine du 24 au 31 mai,
comme je dois faire bouillir ma marmite de blog rank
pour essayer de passer en mode "privilège"
il n'y aura pas une,
mais DEUX graines
à ouvrir chaque jour :
une brève et une longue.
Selon le temps dont vous disposez,
Ouvrez celle(s) que vous voudrez.
Exceptionnellement,
elles ne seront pas lisibles depuis la page d'accueil,
où je laisserai ce message.
Ouvrez-les à partir du calendrier
ou des modules suivants
dans la colonne de droite :
"Les plus jeunes pousses"
(articles de la semaine)
ou
"Semées au fil du temps"
(articles du mois)
D'avance
MERCI
à tous...
Ce matin, le BR est à 81.
Toujours grâce à VOUS...
Plus qu'1 jour à tenir...
On y est presque !
MERCI
de tout coeur !
***
CA Y EST !
Grâce à Olivier,
ce bouillon de culture
vient d'obtenir son 100e commentaire
et son 4900e visiteur !
A partir de maintenant,
ATTENTION !
Ce n'est plus un bouillon,
mais un elixir magique,
tonifiant et euphorisant.
Qui qu'en veut une louche ?
100 commentaires -
De ma vie je n’ai appris qu’une chose, c’est aimer ; je ne vous souhaite qu’une chose, c’est d’aimer.
Épitaphe du poète Louis ARAGON
8 commentaires -
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en vas pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublies pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
Jacques PREVERT
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