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    Rien ne nous touche davantage que de voir un être aimé souffrir. Quand un proche traverse une épreuve et s’en trouve affaibli, on dirait que notre amour devient spontanément un peu plus grand, un peu plus puissant. Comme si notre cœur se distendait au maximum pour l’envelopper et garder cette personne à l’abri.

     

    Marie-Pier CHARRON,

    "Matin magique"

     

     

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    2 commentaires
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    Je suis incapable de vous conférer la sagesse. Celui qui prétend pouvoir le faire vous ment déjà, soyez-en sûrs. La vérité est incommunicable et cela ne tient pas à l’incompétence du maître, mais au fait que la vérité est vivante. Les objets inanimés peuvent être vendus, donnés, troqués, dérobés, fabriqués, reproduits. Ce qui est vivant doit être vécu.

     

    Les objets peuvent être vus, montrés, ils sont publics. L’expérience est unique, personnelle. Puis-je vous faire éprouver l’amour que je ressens ? Puis-je vous faire savourer la beauté de la musique que j’entends ? J’aimerais tant vous faire partager les événements extraordinaires survenus dans ce corps banal qui est le mien. Ce n’est pas possible. (...) 

     

    Voilà pourquoi, je le répète, je suis incapable de vous révéler la vérité. Je puis vous parler, mais les mots sont creux et inertes, la réalité reste cachée derrière l’écran. Parler n’est pas communiquer. Le sens des paroles, l’expérience vivante qu’elles tentent d’exprimer ne passent pas. Les mots sont des coquilles vides, jamais ils ne vous libéreront. Ils sont tout au plus une vérité embaumée, aucun cœur ne palpite en eux. Je ne peux pas vous donner la vérité, mais je puis vous aider à alléger le fardeau qui vous empêche d’avancer sur la route. Vous avez les reins brisés depuis des vies et des vies. La poussière des concepts s’est lentement accumulée. Vous voilà enterrés vifs sous une montagne de mots et de pensées.

     

    Les mots ne sont jamais la vérité, quelle que soit la bouche qui les prononce. Ne les gravez pas dans votre mémoire, ne les gardez pas en tête. Lâchez-les comme le voyageur qui se défait de ses bagages pour entamer l’ascension des cimes.

     

    Je prêche un seul type de non possessivité : le non attachement aux mots, aux idées. «Le filet, disait Tchuang Tseu, sert à attraper des poissons. Saisissez-les et ne vous embarrassez pas du filet.» Quel mauvais pêcheur que l’homme ! Il est pris dans les mailles de son propre piège et n’a plus la moindre notion de ce qu’il voulait capturer au départ. Une flottille navigue dans sa tête et il a oublié que les bateaux servent à le transporter. (...) 

     

    Beaucoup de gens peuvent montrer la lune du doigt, mais il n’y a qu’une lune. Beaucoup de termes signifient «vérité», mais celle-ci est unique et indivisible. Toutes les intolérances sont affaire de mots, d’idées. Au-delà des déclarations, des dogmes et des commandements, il n’existe qu’une seule vraie religion.

     

    Je ne veux pas aggraver la situation en me bornant à discourir. Vous êtes déjà sursaturés, cela suffit. Celui qui sait se tait, c’est la suprême éloquence. Il vous fait comprendre que la vérité est silence, apaisement mental. Mais qui de vous peut entendre cela ? Vous êtes tellement inféodés aux mots qu’il faut bien vous atteindre par cet immense détour. Les maîtres ont parlé par compassion, ils ont tenté l’impossible et dans votre aveuglement, vous vous êtes emparés de leurs paroles et avez créé des sectes. Les idéologies sont toutes des mixtures faites de paroles et d’ignorance. L’homme n’a jamais accepté la religion authentique, il l’a toujours tuée dans l’œuf en l’institutionnalisant, en en faisant un système intellectuel.

     

    Renoncez aux concepts. Ils ne sont que lavage de cerveau. Ils apportent de l’eau au moulin de votre mémoire, rien de plus. Ne confondez pas connaissance et mémorisation, je vous en prie. Sachez une fois pour toutes que la mémoire n’est qu’un tas d’archives, l’histoire de ce qui est révolu, passé. Elle relève de l’enregistrement et de l’apprentissage, non de la connaissance.

     

    OSHO

     

    Lu sur le site "Vivre sans limites" 


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    Le courage, c'est aussi faire fi du regard réprobateur et incompréhensif des gens "normaux" et oser larguer les amarres pour devenir soi-même.

    C'est en cela aussi qu'une fois ancrés dans notre véritable identité, nous pouvons participer à transformer notre culture pour qu'elle crée des hommes libres, égaux et fraternels, et non plus des esclaves au service des pouvoirs de la matière.

    Nous sommes ainsi au service d'une plus grande dimension de l'humanité.

     

     

    "Le voyage de Ritavan"  (48 : "le Bouquet du Verseau")

    Myrrha et Samuel Djian-Gutenberg

     

     

     

    Je suis mon cap

     

     


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    En mourant je rendrai
    De la terre à la terre
    Du vent au sommeil...
    Et toutes nos senteurs envolées
    Aux sources de la vie
    Mais je garderai ton nom
    Ne rendant au silence
    Que l' écho
    De ma bouche éternellement
    Amoureuse

     

    Hélène PHUNG

     


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