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    Decitre.fr, une des librairies qui vend plusieurs de mes livres (et avec laquelle j'ai eu, signalons-le au passage, un nombre impressionnant de problèmes, traités de leur part avec un je m'en foutisme tout aussi impressionnant), a un sens de l'humour (et du toupet) bien particuliers : régulièrement, ils m'envoient un mail pour me recommander d'acheter... mes propres livres !  Ils feraient mieux de les conseiller à des LECTEURS !!!

     

     

     

    les bonnes blagues de Decitre

     

     

    Bref, si vous voulez acheter un de mes livres, passez par Amazon.fr, Chapitre.com, Books On Demand, The Book Edition, le Magazinzin de mon site, moi-même (je les ai en stock à la maison maintenant)... mais surtout pas Decitre !!!

     

     


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      pigeon-7--800x600-.JPG
            (c) Ptitsa - Collage réalisé avec la CLIS de Brieux (Moselle) pour un ancien projet, primé mais malheureusement jamais publié...
      
       
      
    Ai posté cet après-m'  4 enveloppes : 2 petites, 1 grande et 1 bien dodue charnue, avec dedans des surprises pour des gens que j'aime...
     
    Même dans la plus plombée des journées, c'est le genre de geste minuscule qui agit sur moi comme un rayon de soleil.
    J'imagine la joie des gens qui vont trouver ces enveloppes dans leur boîte, les p'tites étoiles dans leurs yeux en les ouvrant... et hop, ça repart.
     
    Je dois être la soeur cachée d' Amélie Poulain.
      
     
     
     

     

     

    PS : il y en avait une 5e mais c'était ma déclaration d'impôts, alors, ça compte pô.


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    infini-bleu-ret-am3--Copier-.jpg

                              (c) Ptitsa

     

     

     

     

    L'eau croupit quand elle stagne

    et fertilise quand elle coule.

    L'amour aussi.

     

     

    Gilbert CESBRON

     

     

     

     


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    J’ai perdu le chemin qui menait jusqu’à toi

    Les ronces rongent tes empreintes et l’accord de nos pas

    Tu as filé au loin pour tant d’échappées belles

    J'écoute craquer les mailles de ma chair de dentelle

     

     

    Je l’ai aimée pourtant, cette liberté si vaste

    Qui nous équilibrait, maintenant elle me dévaste

    Nous avions nos solos, mais aussi nos carrefours

    Aujourd’hui disparus sous le silence des jours

     

     

    Toi tu vas et tu viens, pour toi ça va de soi

    Moi mon cœur se déchire comme un papier de soie

    C'est plus un lien humain, juste un éclat d’éclairs

    Qui me caterpillardent à feu de courants d’air

     

     

    J’ai pensé et j’ai cru supporter cette cadence

    J’ai espéré, voulu, excusé, pris patience,

    La jungle des épines s'épaissit dans ma gorge

    Une houle de sanglots au fond de moi s’engorge

     

     

    C’est pas toi, c’est pas moi, c’est la faute à personne

    Faut juste ouvrir les mains quand l’heure du départ sonne

    Tu as fait ton possible, et moi même au-delà

    Et ça n’a pas suffi, c’est tout et c’est comme ça

     

     

    Toi va vis et deviens, vis ta vie, va vers toi

    Tes absences sont trop lourdes pour ce papier de soie

    Que depuis trop longtemps je colle et rafistole

    J’ai besoin de partages, et toi de tes envols

     

     

    Aujourd’hui  je voudrais éteindre ma mémoire

    Ne pas plomber ce jour de l’ombre d’une croix noire

    J’aimerais te sourire et garder les yeux secs

    Mais pardon, je l’avoue, je suis en mode échec

     

     

    J’ai perdu le comment du rester près de toi

    J'ai mal à toi

    J’ai mal à toi

    J’ai mal à toi

     

     

     

     

    Ce n'est rien c'est pas grave un nuage ça passera

    Si je serre bien les poings mon corps n’explose même pas

    Je fore un atoll bleu dans ma cage thoracique

    J’incise des bulles d’O2 dans l’acide sulfurique

     

     

    Dans une seule vie on meurt et renaît tant de fois

    Sur le triste désastre il me reste cette foi

    Que même si tout s’arrête de ce côté-ci

    Nous restons solidaires dans le même infini

     

     

    Dans un autre espace-temps tout est toujours pareil

    Nos comètes à nageoires fusent sous le même soleil

    Nous créons à quatre mains des bouquets d’univers

    Sur lesquels les génies des terres et des mers

    Veillent

     

     

    Chaque couleur me parle de ce qui ne meurt pas

    Les prés de pissembulles ont le sourire du chat

    Et ton nom

    Aujourd'hui fracture en moi

    Ton nom ne me donne plus que gratitude et joie

    Nous sommes pour toujours

    Jamais deux sans toi.

     

             

     

    17.05.2012


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