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La bibliothèque-jardin. Méditation du labyrinthe
Puisque vous étiez plusieurs, apparemment, à avoir aimé mon article sur "le jardin bibliothèque", voici en complément "la bibliothèque-jardin" : la photo du panneau qui se trouvait à l'entrée du labyrinthe et sa traduction (non professionnelle, toujours !).
Tu entres dans le labyrinthe, dans la vie,
mets d'emblée le cap sur le centre
et penses que tu arriveras vite au but.
Mais ton parcours te fait tourner autour du centre
et t'entraîne au coeur des remous, dans le quotidien.
Finalement, te revoilà à la périphérie,
renvoyé presqu'à l'infini dans les méandres.
Le centre ?
Perdu de vue,
bien que tu gravites sans cesse autour de lui.
Voilà que tu finis par te retrouver
à l'endroit où tu étais entré.
Tous ces efforts étaient-ils vains ?
Mais non !
Voici que ton chemin
bifurque vers le centre
et te mène droit au but,
au centre de ta vie.
Le chemin vers l'extérieur,
familier et cependant nouveau :
un nouvel angle de vue,
de nouvelles perspectives.
(c) Ptitsa
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Commentaires
Merci pour ce très beau texte à méditer.
Bon dimanche à toi
P.S. Je suis navrée, je ne sais plus ton prénom , j'ai changé de tour et je n'ai plus mes reperts.
Appelle-moi Ptitsa*, Micheline...
Et merci d'avoir su retrouver le chemin de mon jardin malgré tes repères perdus dans le labyrinthe, au pied de la nouvelle tour !
C'est un peu l'histoire de ton archer, tu te souviens ? S'il veut à tout prix atteindre sa cible, il est trop tendu et la manque; s'ils se contente de rester avachi à attendre d'y parvenir, il ne réussit pas non plus.
Parfois, on croit s'éloigner du but ou rester à sa périphérie sans pouvoir l'atteindre; mais au tour suivant, on découvre qu'il était là, offert, et finalement beaucoup plus près que ce que l'on avait imaginé... Tu m'expliqueras la force de Coriolis, dis ? Je pourrais chercher par moi-même mais je préfère quand c'est toi qui expliques !
Ces fleurs parsemées me font penser aux pensées qui s'égrainent devant les yeux du méditant. Pensées qu'il faut laisser partir comme ces fleurs qu'on ne peut retenir sur leurs tiges. Mais au fond tout est bien car le premier vent leur permettra de se replanter ailleurs ! Bonne soirée. Joëlle
C'est un très joli commentaire, Joelle, et très sage ! La prochaine fois que des pensées parasites me tournicoteront autour en méditation, j'essaierai de m'en souvenir et de les voir comme des graines qui s'envolent pour aller se replanter ailleurs... J'aime ton image, merci !
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Cette idée est très belle :
en voulant aller vers le centre , on tourne autour de lui
ça me fait penser à la force de Coriolis !
bisous Ptitsa