• Un bonheur fade et belliqueux

     

     

     

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    J’ai dû me battre pour accepter la possibilité d’être heureux malgré les circonstances. J’ai mis longtemps à accepter l’idée que le bonheur ne soit pas insupportable, en particulier quand ma petite fille est née. Mais je suis en train de me libérer de l’idée du bonheur, pour aller vers la joie. La modernité véhicule une idée du bonheur qu’on identifie platement à l’hédonisme ou au bien-être… C’est une définition très pauvre, négative et assez fade, qui résume le bonheur à l’absence de tristesse, à la négation de tout ce qui contrarie le plaisir.
    La grande, l’infinie différence entre le bonheur et la joie tient en ce que la joie intègre les malheurs, les peines, les difficultés que le «bonheur» exclut. Être joyeux, c’est assumer la tristesse. Être heureux, c’est la récuser, croire qu’on peut (et qu’on doit) vivre sans elle. Le bonheur est belliqueux, la joie fait la paix.

                                                                                                       

                                                                                                Alexandre JOLLIEN

     


    Merci Amé Lie pour le partage ! Pour en savoir plus sur Alexandre Jollien, sa vie et son sourire :

     cliquez ici.



  • Commentaires

    1
    Vendredi 7 Février 2014 à 01:04

    je n'avais jamais fait la différence avec ces mots et c'est bien vrai ce que dit ce monsieur

    2
    Lundi 10 Février 2014 à 08:24

    La lecture des textes d'Alexandre Jollien est un bienfait et lui, est un EXEMPLE.

    Fasse le ciel que nous rencontrions de nombreuses personnes comme lui sur le chemin de nos vies.

     

    Passe une belle semaine Ptitsa.

    eMmA

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