• Un

     

     

     

    Je marche, je respire, je me tais,
    j'écoute les feuilles des arbres dans ma tête

    parfois on ne fait qu'un avec sa vie on s'assied
    parmi les choses de la terre comme dans le fond d'une journée
    tiède, quelque part loin derrière les collines assommées de l'été

    on est soi même la pomme et le blé, l'odeur du foin coupé
    on est dans une ride du sourire de la terre
    on est sur le palier de l'éternité.

     

                                                                                                Jacques BERTIN

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 31 Juillet 2011 à 07:47

    J'aime la fraîcheur et la délicatesse de ce poème...

    Rentrée de vacances ???

    Bises

    2
    Lundi 1er Août 2011 à 14:02

    Quelle merveille de vérité ! Bisous bisous : Sabine

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