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Un
Je marche, je respire, je me tais,
j'écoute les feuilles des arbres dans ma tête
parfois on ne fait qu'un avec sa vie on s'assied
parmi les choses de la terre comme dans le fond d'une journée
tiède, quelque part loin derrière les collines assommées de l'été
on est soi même la pomme et le blé, l'odeur du foin coupé
on est dans une ride du sourire de la terre
on est sur le palier de l'éternité.Jacques BERTIN
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Commentaires
J'aime la fraîcheur et la délicatesse de ce poème...
Rentrée de vacances ???
Bises