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Qui sert l'autre ?
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de palabres (petites histoires à raconter) le 14 Septembre 2010 à 00:00
On raconte que sous le règne du sultan ottoman Mehmet II, dit "le Conquérant", un guerrier s’était rendu célèbre par les vingt-deux victoires qu’il avait remportées sur les armées ennemies. C’était l’époque où l’on se battait avec des sabres, et alors un jour, le sultan demanda qu’on lui apporte ce sabre toujours vainqueur qui, d’après lui, devait posséder quelques particularités exceptionnelles. On le lui apporta donc. Il le saisit, le tourna, le retourna… Or, c’était un sabre tout à fait ordinaire, et le sultan, déçu, le renvoya en disant qu’il n’avait rien à faire d’une arme aussi quelconque. Lorsque le héros qui était sorti vainqueur de tant de combats apprit la réaction du sultan, il s’exclama : « Mais il n’a vu que le sabre, il n’a pas vu mon bras. C’est mon bras qui a remporté les victoires ».
(...) Même un tout petit couteau peut faire des merveilles si on s'exerce tous les jours à le manipuler, et une seule allumette peut embraser une ville entière. Avec une méthode en apparence insignifiante, on peut faire aussi un immense travail : tout est dans le bras, c'est-à-dire la volonté.
Omraam Mikhaël AÏVANHOV
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Commentaires
Oui... et quelle puissance de destruction tout aussi colossale ont aussi cette tête et ce bras lorsqu'ils sont utilisés de travers !... je désespère parfois de réussir à maîtriser les miens (soupiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir).
4midoluJeudi 20 Novembre 2014 à 09:23L'outil le plus perfectionné n'a jamais fait d'ouvrage tout seul, même un robot (qui n'est pas " pensant ") nécessite en amont des compétences humaines.
La plus grande puissance est dans le bras, et dans la tête qui le dirige ...
Bonne soirée, Ptitsa. Pensées amicales.
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Excellent !!!