• J'arrive pas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
    Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère
    Qui sommeillent et qui veillent
    L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.

     


    Je n'arrive pas à faire semblant d'être vraie
    Quand des pensées austères me transpercent le cœur,
    Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
    Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
    D'un vide sans quoi l'éclat s'en va ....

     


    J'essaie de ne pleurer le monde qui me semble assassin,
    Le monde et son ego qui se charme de mensonges,
    J'essaie de me convaincre et d'espérer que le monde change,
    Que nos esprits conditionnés se réveillent et se risquent à l'exode,
    L'exode de nos inerties vers des actions palpables,
    Que chaque maillon compte et s'en sente responsable.
     

     

    De ce monde de beauté qui périt sous nos yeux,
    De ces enfants sans pain et ces autres qui s'empiffrent,
    De ces gens au pouvoir qui laissent crever la terre,
    Qui l'ont rendue malade et qui meurtrit nos chairs,
    Consommation malsaine, tous ces besoins qu'on crée,
    Et ce drame qui se joue chaque jour sous notre nez,
    Urgence d'un temps amoindri par des discours bidons,
    Qu'on acquiesce d'un geste d'épaule comme de gentils moutons.

     


    J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
    Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère,
    Qui sommeillent et qui veillent
    L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.

     


    Je n'arrive pas à faire semblant d'être vraie,
    Quand des pensées austères me transpercent le cœur,
    Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
    Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
    D'un vide sans quoi l'éclat s'en va ...

     


    Je n' dois pas leur donner de pouvoir,
    Laisser glisser sur moi leur perfide blasphème,
    S'ils me touchent, c'est que j'ai cessé d'y croire,
    Que je m'estime encore bien moins que le poison qu'ils sèment.
     

     

    Prendre soin, cultiver mon jardin d'espérance,
    Arroser de mon âme et semer à outrance
    Tout l'amour que j'inonde de mes pluies d'innocence,
    Et c'est ce dont je parle quand je dis : "les maillons".

     


    J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans.

     

     

     

    ZAZ

    "Sans Tsu Tsou" (album live)

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 17 Février 2012 à 05:52

    Merci pour cette découverte. Je ne connaissais pas du tout.

    Dernier jour de travail pour moi. Demain, direction Menton et les citrons.

    A bientôt.

    BB

    2
    L17
    Vendredi 17 Février 2012 à 11:10

     Bonjour Ptitsa

     C'est terrible et magnifique !

     Ne jamais abdiquer, ne pas "se fondre" dans les mensonges.

     Être des "gens vrais"... Dénoncer la violence, les guerres et les propagandes mensongères... S'efforcer d'être des artisans de paix plutôt que des va-t-en guerre ...

     Admirer la beauté de la Nature, le sourire et la bonté lorsqu'on les rencontre chez l'AUTRE, quelqu'il soit... Et rendre grâce à Dieu !

    Sincérement - Marceline ( L17)

     

    3
    Dimanche 11 Mars 2012 à 21:33

    Hé oui, elle ne chante pas que "l'amour, la joie et la bonne humeur", mais aussi des textes qui prennent aux tripes. BB !

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