• Choix de vie

     



    La maîtrise de sa vie professionnelle est une force, mais la maîtrise de soi est une force supérieure.

    La recherche de la maîtrise de nos émotions, de nos pensées, de notre temps est l'oeuvre de toute une vie.

    Plutôt qu'un "plan de carrière" qui prend toute la place dans votre vie, pensez à élaborer un "plan de vie" qui fait une place à votre carrière.

    "Celui qui est le maître de lui même est plus grand que celui qui est maître du monde."
    Bouddha

     

                                                                                    Christian GODEFROY

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 19 Septembre 2010 à 13:12

    plus grand ????

    mais faut-il être le plus grand ?

    ça veut dire quoi "être plus grand" ?

    Suis-je plus grand que toi ?

    Ou toi que moi ?

    ça n'a aucun sens

    ce qui me remplit de joie, c'est de communiquer avec toi

    et là je ressens qu'une force vient en moi.

    quel nom donner à cette osmose d'être ?

    2
    Dimanche 19 Septembre 2010 à 14:47

    J'ai envie de te retourner la question ... faut-il absolument lui donner un nom ? Est-ce si  important ?

    Et pour répondre à la tienne : non, je ne crois pas qu'il FAILLE être le plus grand, et chacun place la grandeur où bon lui semble. Mais à moi, il me semble en effet que la conquête de soi est plus importante que celle de l'espace ou du monde. Celui qui agit dans le monde sans se maîtriser soi-même peut y créer de grands dégâts. Inversement, celui qui tente d'être maître de soi accomplit peut-être davantage pour l'équilibre de ce monde que celui qui s'y démène aveuglément, même si cela ne se manifeste pas de façon aussi "gratifiante" ou en tout cas visible.

    Tu te souviens de notre discussion sur "parler, bouturer, faire l'amour" ? J'ai reçu cette semaine une citation qui résume avec une clarté et une concision saississantes ma définition de l'Amour. Je voulais te la faire partager. La voici :

    " Vous comprendrez ce qu’est véritablement l’amour quand vous cesserez de le considérer comme un sentiment. Le sentiment est obligatoirement sujet à des variations selon qu’il s’adresse à telle ou telle personne, alors que l’amour véritable est un état de conscience indépendant des êtres et des circonstances.
    Aimer, ce n’est pas avoir un sentiment pour quelqu’un, mais vivre dans l’amour et faire toute chose avec amour : parler, marcher, manger, respirer, étudier avec amour… Aimer, c’est avoir accordé tous ses organes, toutes ses cellules et toutes ses facultés pour qu’ils vibrent à l’unisson dans la lumière et dans la paix. L’amour est donc un état de conscience permanent. Celui qui a atteint cet état de conscience sent que tout son être est imprégné de fluides divins et tout ce qu’il fait est une mélodie. "

     

    Voilà le "plan de carrière" qui, pour moi, fait sens... mais j'accepte que pour d'autres, il puisse y avoir d'autres priorités, d'autres urgences. Toi, quel est ton idéal, dis-moi ?...

    3
    Dimanche 19 Septembre 2010 à 17:35

    Le plan de vie qui fait place à une nouvelle carrière me parle, je suis en plein dedans. La Vie m'en donne l'oportunité chaque jour. Alors je me spécialise dans l'êtreté. Je me reconnais moi-même, le reste.. le partage, l'Amour. Comme je n'Attends rien de personne, tout m'est offert. Belle fin de journée!

    4
    Dimanche 19 Septembre 2010 à 19:17

    Oh ! je suis bien ravie d'enfin ré-atterrir chez toi et de butiner mon "retard" :-)

    j'aime beaucoup cette réflexion de C Godefroy, et ta réponse à la suite de Pinson...

    l'amour... caritas.. un idéal - pas facile tous les jours - à ne pas perdre de vue, le garder dans sa tête et son coeur dans un p'tit coin au moins, et essayer sans cesse d'aggrandir le coin... persévérer..

    5
    Dimanche 19 Septembre 2010 à 23:25

    tout est beau et vrai, mais si difficile à atteindre, mais avec un peu d'effort et de conscience pourquoi pas...

    je vais les copier/coller et les méditer, il y a longtemps que quelque chose comme cela ne m'avait tant parler

    merci petit oiseau de paradis

    P.-S. bienvenue dans la photoblogosphère ;-)

    passe une belle journée, bisous

    6
    Lundi 20 Septembre 2010 à 00:46

    Mon idéal ,

    En deux mots je ne peux te le dire

    mais les lignes que tu viens d'écrire me semblent si excellentes que je viens de les imprimer et je vais les mettre dans mon livre d'or.

    Tes paroles sont de l'or !

    Il me semble, chère Ptitsa, que nous progressons dans nos formulations, et c'est important. L'amour, ce n'est pas des mots, mais nos mots doivent pourtant être capables d'en parler.

    C'est même ce qui est le plus important pour le langage.

    C'est aussi le plus difficile.

    7
    Samedi 25 Septembre 2010 à 21:45

    Spécialiste de l'êtreté... quel beau métier ce doit être !

    8
    Samedi 25 Septembre 2010 à 21:49

    Moi aussi je fais souvent mon miel chez toi, même si je ne commente pas toujours. L'Amour, oui, un idéal exigeant, presque désespérant parfois tant il semble inaccessible. Mais ce n'est pas grave, nous sommes aimés de toute éternité par tellement plus grand que nous-mêmes ! Qu'importent nos faiblesses ? Il les prend en Lui comme le reste...

    9
    Samedi 25 Septembre 2010 à 21:58

    A moi aussi, cela m'a "parlé"... Merci pour ton accueil dans la PBS et tes explications on ne peut plus claires ! Tu as dû voir que je t'ai "mise en mémoire" aussi. ;-)

    10
    Samedi 25 Septembre 2010 à 22:10

    Tu es bien aimable de me dire que mes paroles sont d'or, mais celles-ci ne sont pas de moi, c'est une citation... J'aurais tout de même bien aimé savoir à quoi ressemble ton idéal à toi, même en plus de deux mots.

    Combien d'entre nous vivent sur Terre comme des automates, sans savoir le moins du monde quel est leur Idéal ? Connaître le sien, pouvoir le définir, me semble pourtant essentiel : sans But, on est tiraillé de ci, de là, privé de cohérence; ballotté par des vents contraires comme une girouette. 

    A l'inverse, si tu as un But, la tempête peut te malmener, le dissimuler à ta vue, le placer (apparemment) hors d'atteinte, mais par lui, tu restes malgré tout relié à toi-même, ancré solidement en ce à quoi tu crois. Tu es perdu, mais tu ne TE perds pas. C'est comme une étoile-guide, une lueur au bout du tunnel. Le but est "essentiel", parce que celui qui est sans but "est sans ciel" !

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