• Anti-douleur

     

     

     

    "A l'aube de mon départ, au crépuscule du sentier que j'ai choisi, je puis enfin affirmer en toute paix que notre blessure en ce monde n'est ni dans la richesse, ni dans la pauvreté mais dans notre dépendance à l'un de ces deux états, dans le fait d'imaginer que l'un ou l'autre peuvent nous offrir bonheur et liberté.

    Elle est aussi dans le fait de se persuader que le Très Haut Seigneur a besoin des souffrances des créatures que nous sommes pour leur ouvrir la porte à Sa lumière.

     

     

    Notre blessure est enfin de croire qu'Il a lui-même besoin de Se sacrifier sous la forme de Son fils ou sous  une forme humaine pour nous sauver.

     

     

    Qui nous sauvera, hormis nous-même par la pureté de notre coeur ?

     

     

    En vérité, le doux Seigneur m'a montré qu'il n'y avait pas de rachat à faire ni de sacrifice à perpétuer. En silence, Il m'a enseigné qu'il y avait juste à sortir de l'ignorance, de l'oubli... et à aimer. Aimer la vie sous toutes ses formes et par tous les moyens qui l'embellissent, aimer Son unité en toute chose et en tout être. (...)

     

     

    Mon voeu est qu'il n'y ait plus ni Eglise, ni prêtres, ni moines, ni rien de tout cela... Qu'il n'y ait plus que le Très Haut  et nous car il appartient  à chacun de Le rencontrer en lui-même."

     

     

    François d'Assise dans "François des Oiseaux",

    de Daniel MEUROIS-GIVAUDAN

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 1er Décembre 2013 à 18:58

    ce doit être un beau livre et l'EGLISE ne devrait faire qu'une car en fait il n'y a qu'un Dieu et les hommes ont rajouté plein de fantasmes autour de lui

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