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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de palabres (petites histoires à raconter) le 28 Janvier 2013 à 00:00Pour arriver dans cette terre
Passez par l'Escalier de verre.
Alors quittez vos lourds sabots,
Le verre est fin, les pieds sont gros.
Je suis allée dans un pays
Où l'on attelait les fourmis.
Je suis entrée dans les maisons
Où l'on y sucrait les jambons.
Je suis allée à l'écurie
On y déployait un tapis ;
La lune brillait tout le jour,
Le soleil était dans le four.
Le pain cuisait à la fontaine
Et les hommes filaient la laine.
Le feu pleurait des larmes d'eau,
La fermière plumait un veau.
Le vin coulait à l'abreuvoir
Et l'eau ruisselait du pressoir.
Les vaches paissaient les nuages
Et tous les enfants étaient sages.
Les loups berçaient les nourrissons
Et leur murmuraient des chansons.
Les renards allaient à confesse
Et le lutin chantait la messe.
L'église dansait la polka
Et les maisons la mazurka.
Alors pour quitter cette terre
J’ai repris l'Escalier de verre
J'ai dit à tous ceux que j'ai vu
Et personne, alors, ne m'a crueMais si vous voulez tout savoir
Fermez les yeux, allez-y voir.
Je prends la clé et je la serre
Au bas de l'Escalier de verre.
Celui qui la retrouvera
Mon petit conte achèvera.
Personne n'a trouvé la clé.
Cric ! Crac ! Mon conte est achevé.
Louisa PAULINLu sur la page FB de "Je veux écrire l'histoire de ma vie"
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Die Zeit, die ich teilte
Die Zeit, die ich vorbeiziehen sah
Mit dir
Die Zeit, die ich verbringen durfte
Mich zu versöhnen
Mit dir
Die Ozeane, die ich durchquerte
Das Alltägliche, das ich überwand
Ich hatte keine Zeit mich zu langweilen
Die Welt, die ich entdeckte
Ihre Lage, ihre Schieflage
Ihre Schönheit, ihre Schlechtigkeit
Mit dir
Die Worte, die ich missbrauchte
Die Worte, die ich tauschte
Mit Dir
Die Zeit, die ich verstreichen lassen konnte
Um dann neuzubeginnen
Mit dir
Die Rechnungen die ich noch zu begleichen habe
Für Zeiten, wo ich durchdrehte
Wo ich in Schweiss ausbrach
Wegen dir
Noch sind die Wetten offen
Für was ich zu tun habe
Um weiterzugehen auf Erden
Mit dirLe temps que j'ai partagé
Le temps que j'ai vu passer
Avec toi
Le temps que j'ai pu passer
A me réconcilier
Avec toi
Les océans traversés
Le quotidien surmonté
Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer
Le monde que j'ai découvert
Son endroit, son envers
Sa beauté, sa misère
Avec toi
Les mots dont j'ai abusé
Les mots que j'ai échangés
Avec toi
Le temps que j'ai pu passer
A tout recommencer
Avec toi
Les comptes que j'ai à régler
Les fois où j'ai déraillé
Les fois où j'ai transpiré
Avec toi
Les paris toujours ouverts
Toutes les choses que j'ai à faire
Pour continuer sur terre
Avec toi
Stephan EICHER
"Taxi Europa"
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"Savez-vous ce que c'est que l'amitié ?
C'est être frère et sœur, deux âmes qui se touchent sans se confondre,
Les deux doigts de la main. Et l'amour ? C'est être deux et n'être qu'un."
Victor HUGO (Han d'Islande - 1823)
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J'veux pas d'visite
Parce que j'ai pas passé l'balai
Parce que j'ai pas d'liqueur au frais
J'veux pas d'visite
J'veux pas leur dire comment je vais
Pis j'ai les cheveux tout défaits
J'veux pas d'visite
Parce qu'la maison est à l'envers
Parce que j'suis pas bonne cuisinière
J'veux pas d'visite
Parce qu'les cousins et les beaux-frères
Ça me tombe un peu sur les nerfs
Parce qu'la visite, ça parle fort
Et parce que c'est jamais d'accord
Parce que j'ai pas une grosse façon
Parce que j'ai pas de plat d'bonbons
Parce que j'ai pas d'conversation
J'veux pas d'visite!
J'veux pas d'visite
Parce quand ça sonne à la porte
J'ai comme une envie d'être morte
Toute la visite
C'est hypocrite en arrivant
Et puis ça repart en mémérant
J'veux pas d'visite
Je veux qu'on me traite de sauvage
Et que ça s'dise dans l'voisinage
J'veux qu'on m'évite
Que les enfants demandent à leur mère
"Est-ce-que c'est vrai qu'c'est une sorcière?"
Parce qu'la visite, c'comme les fourmis
Ça rentre et puis ça s'multiplie
Ça revient tout le temps comme un cauchemar
Ça pense qu'on est content d'les voir
Ça coupe les films en plein milieu
Ça prend l'divan le plus moelleux
Ça nous condamne à la chaise droite
Ça prend racine, ça mange comme quatre
J'veux pas d'visite
J'ferme les lumières et les rideaux
J'fais ma prière, j'cache mon auto
J'veux pas d'visite
Parc'que j'déteste les surprises
Quand j'me promène en queue d'chemise
Parce qu'la visite, c'est pas futé
Ça fait du bruit, puis ça grignote
C'est des p'tites bêtes bien élevées
Faut leur faire bouffer des peanuts
Mais le problème, c'est qu'ça s'attache
Ça coûte une fortune de pistaches
Et quand ça fini par partir
Ça nous promet qu'ça va rev'nir...
...et ça revient !
Paroles et Musique: Lynda LEMAY1998 © 1998 - Editions Raoul Breton
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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines d'à plusieurs (pour "Passeurs d'espoirs") le 23 Janvier 2013 à 16:02
Je rêve du jour où les canons
Seront rangés dans les musées,
Du jour où tous les bataillons
N'auront plus raison d'exister.
... Et dans le ciel l'oiseau de fer
De la colombe accompagné
Laissera tomber sur la terre
De l'or, du pain à partager.
Et tous les ponts seront reconstruits,
Unissant toutes les nations,
On enterrera les fusils
Et les rosiers refleuriront.
On entendra chanter le vent
Dans la forêt comme dans le désert
Le coeur en paix, en oubliant
Le bruit des missiles d'hier.
Les enfants formeront une ronde
Autour du monde ils vont danser,
En sachant bien qu'aucune bombe
Ne viendra pour les mutiler.
Ils chanteront l'hymne à la joie,
L'hymne au printemps, l'hymne à l'Amour
Le seul drapeau qui flottera
Sera l'emblème d'un nouveau jour ...
Michel USMLu sur la page Facebook de "La page des auteurs de l'ombre"Image : Alexander JANSSON
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