• Assis près du grand saule au milieu du jardin,
    Comme à tes premiers jours, penché sur ton couffin
    Quand je berçais tes rêves à la tombée du soir
    J'essaie d'imaginer le cours de ton histoire
    Les lignes de ta main
    Si j'étais ton chemin...


    Je me ferais discret dans l'ombre de tes pas
    Pour t'aider à grandir et pour t'ouvrir la voie
    Je serais la poussière qui s'envole à tes pieds
    Un peu de mon bonheur qui colle à tes souliers
    Je t'aimerais au point de te lâcher la main
    Pour que tu sois le seul à choisir ton destin
    A dessiner ta route en puisant au hasard
    Les raisons d'espérer et la force d'y croire
    Si j'étais ton chemin
    Si j'étais ton chemin...


    Je construirais des ponts, des tunnels, des ouvrages,
    J'ouvrirais des sentiers partout sur ton passage
    Pour que tu puisses aussi t'écarter quelquefois
    Des pistes balisées qu'on a tracées pour toi
    Je t'apprendrais les mots pour soigner les blessures
    Les signes éparpillés le long de l'aventure
    Pour te montrer le Nord quand tu te crois perdu
    Les silences attendris de ceux qui ne sont plus
    Mais qui tiendraient ta main
    Si j'étais ton chemin
    Si j'étais ton chemin...


    J'irais cueillir ton rêve au plus fort de la nuit,
    Le planter dans la terre et l'inonder de pluie
    De lumière et d'amour au soleil de midi
    Pour que tu rêves encore chaque jour de ta vie
    Je ne t'épargnerais ni le temps ni l'effort
    Pour que tu sois debout devant les coups du sort
    Solide et résistant face à l'adversité
    Riche de ton courage et de ta liberté
    Et je déposerais quelque part une pierre
    Pour te laisser t'asseoir, offrir une prière
    A tous ceux dont l'histoire t'a mené jusque-là
    Et pour ceux qui suivront la trace de tes pas
    Si j'étais ton chemin
    Si j'étais ton chemin...


    Et nous serions semblables aux bulles de savon
    Qui font la route ensemble et puis qui se défont
    Dans le même courant, chacune de son côté
    Mais sans aucun désir, au fond, de s'éloigner...
    Puis je m'effacerais comme un sentier se perd...
    En refaisant parfois le chemin à l'envers
    J'aurai le sentiment d'avoir rempli mon rôle
    Et je m'endormirai à l'ombre du grand saule
    Où je berçais sans fin le début de ta vie...


    Au-delà des bonheurs partagés en commun
    Saurai-je alors enfin
    Si j'étais ton chemin ?...
    Si j'étais ton chemin...



                                                            Yves DUTEIL




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    2 ans

    731 jours

    17 544 heures

    10 526 640 minutes

    37 895 040 secondes




    Fortune

    Inestimable

    Qu'aucune crise

    Fût-elle mondiale 

    N' entamera jamais






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    Quelques vérités renversantes sur l'amour... énormes comme un troupeau de rhinopopotames !
    Cliquez sur le renversé ci-dessous pour tomber à la renverse à votre tour.





    (c) Ptitsa

     






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  • Un hippopotame traversait un marigot lorsque, soudain, l'un de se yeux se détacha et tomba au fond de l'eau. L'hippopotame se mit alors à chercher de tous côtés. Il tournait et retournait sur lui-même, fouillait à gauche, à droite, devant et derrière lui. Mais il ne trouvait pas trace de son oeil.

    En le voyant faire, les oiseaux du fleuve ne cessaient de lui crier :
    "Calme-toi ! Mais calme-toi donc !"
    Mais l'hippopotame affolé ne les entendait pas. Il lui fallait absolument retrouver son oeil perdu.

    Alors les poissons et les grenouilles joignirent leurs voix à celles des oiseaux :
    "Calme-toi, hippopotame ! Mais calme-toi donc !"

    Finalement, l'hippopotame finit par les entendre. Il s'immobilisa et les regarda.
    Aussitôt, la vase et la boue qu'il soulevait en pataugeant se posèrent au fond du marigot. Et entre ses pattes, dans l'eau redevenue claire, l'hippopotame aperçut son oeil. Il le ramassa et le remit à sa place.

                                                                                  
                                                                                      Conte africain.



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  •                                                                                                                         
                                                             A celui qui a tenu cette promesse



    C'est au bout du regard
    Là ou les bateaux quittent la mer
    Là où l'horizon est tellement plus clair
    Sous la belle étoile
    Celle qui te dit
    Que la vie ici
    Ne sera jamais rien que ton amie

    C'est au fond de tes yeux
    Là où le monde effleure tes rêves
    Là où le bonheur n'est plus un mystère

    C'est là que je t'emmènerai,
    Sur la route
    Et si le soleil le savait
    Mais j'en doute
    Il viendrait
    Là où je t'emmènerai
    Aucun doute, il s'inviterait
    Pour nous éclairer

    Nous longerons la mer
    Nos vies couleront sans un hiver
    Comme un matin d'été, un courant d'air
    Et tout au long de ta vie
    Que s'écartent les nuages
    Je serai là
    A chaque fois que tu auras besoin de moi
    Regarde là-bas

    C'est là que je t'emmènerai
    Sur la route
    Et si le soleil le savait
    Mais j'en doute
    Il viendrait

    Là où je t'emmènerai
    Aucun doute, il s'inviterait
    Pour nous réchauffer
    Pour nous accompagner

    Là où je t'emmènerai
    Aucune peur, ni aucun doute
    Le monde est toujours en été
    Pas de douleur et pas de déroute

    C'est là que je t'emmènerai
    Sur ma route
    Pour te réchauffer
    Et te protéger
    Sans t'étouffer
    Je t'emmènerai


                                            Florent PAGNY







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