Laisse-moi pénétrer ton jardin, tel un rayon de lune. Il éclairera tout sans rien bousculer. Il
effleurera les êtres qui y vivent, ayant souci cependant de laisser les échos, les parfums et les mouvements poursuivre leur élan, tout de fraîcheur innocente. Femme qui as été bafouée par des
désirs corrompus, qui as cherché à t'élever vers la confiante transparence et la légèreté aérienne. Je comprends ta nostalgie. Tu es allée bien loin. Peut-être trop loin pour moi. Mais crois-moi,
je saurai te suivre. J'aurai toute la patience exigée. L'éternité n'est pas de trop pour que je te rejoigne. Pas à pas, je te rattraperai.
François CHENG, "L'éternité n'est pas de trop".
Lu sur la page de "L'échappée Belle". Cliquez sur le
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