Je pense que Socrate s'entendait sur la manière d'envisager l'émerveillement, cette entendement nécessite de demeurer dans l'obscur état de conscience que nous confère la "douleur morale", c'est-à-dire le riche et affreux constat de qui nous sommes, nous étant eux, ils, moi, toi, l'ensemble de tous depuis toujours. N.B: Je préfère tes textes aux citations.

Le "riche et affreux constat de qui nous sommes" n'empêche pas l'émerveillement, selon moi... Nous portons en nous le meilleur comme le pire. A nous de choisir quelle part nous voulons développer !... 
Je crois aussi qu'un émerveillement qui nierait la noirceur existante serait de la pure naïveté ou de l'idéalisme. Pour moi il ne s'agit pas de rêver le monde meilleur mais bien de l'aimer tel qu'il est, dans toutes ses contradictions...

NB : Merci de me préférer aux grands auteurs, c'est vraiment valorisant !!

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