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*Pleine lumière*
La lucidité est la blessure la plus proche du soleil.
René CHAR
(c) Ptitsa
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Commentaires
1JayceDimanche 22 Février 2009 à 09:06il a bien raison... l'ami René.RépondreTrès jolie, on dirait un papillon!!! Très vraie cette citation, parfois dur désenchantement lorqu'un un moment de lucidité laisse entrevoir la réalité!!! Bises dominicalesil y a des spécialistes qui te font tellement douter que tu perds ta lucidité, mais celle-ci revient toujours..
clemIl n'est pas toujours bon d'être lucide car cela enlève une partie du rêve...
Gros bisous ma belle et bonne semaine,
SylQuand on est lucide face à ce qui blesse on a toutes les chances d'en réchapper et de s'exposer ainsi non pas à sombrer mais à mieux prendre la lumière...
On a chacun nos blessures, visibles ou enfouies sous un tas de rires.
Laisser le soleil entrer en soi ne change rien à leur intensité mais aide à mettre de la joie partout autour et panser secrètement la plaie. Petit à petit la joie et la chaleur envahisse tout sans prendre la place de la faille mais avec une telle frénésie qu'on s'enthousiasme à s'y soumettre.
Bisous ptit piaf
Lady;-)Moi aussi, cette feuille me fait penser à un papillon. ;)
En fait, je ne sais pas si René Char parle vraiment ici de "désenchantement". C'est vrai qu'ouvrir les yeux sur une réalité qu'on n'a pas voulu voir est parfois une blessure, mais comme il parle aussi de la proximité du soleil, j'ai plutôt envie de croire que cette blessure première ne fait qu'ouvrir sur une vérité plus belle, plus rayonnante encore que celle qui nous a d'abord fait mal... un peu comme, après être ébloui par une vive lumère en sortant de l'obscurité, on s'y accoutume peu à peu et on n'a plus aucune envie de retourner vivre dans l'ombre.Je crois que quand on touche vraiment une vérité, que ça soit la sienne ou celle d'un autre, on peut se raconter ou se laisser raconter n'importe quoi, emberlificoter cet instant de lucidité dans autant d'illusions qu'on le veut a posteriori, la vérité de départ se rappelle toujours à nous tôt ou tard, quelle que soit l'énergie qu'on a dépensée pour la fuir. Même baillonnée, la vérité s'exprime avec une force qui nous dépasse, de loin...Peut-être, mais pour ma part je préfère voir en face une réalité difficile que me bercer d'un rêve illusoire. ;)Pour moi, ce qui est beau ce matin, c'est juste de trouver tes semelles de pleine lumière dans mon jardin... :)Tu ne laisses pas souvent de commentaires mais quand tu en laisses, bigre... ce sont de vrais pépites. ;)
Je crois que tu dis ici avec d'autres mots ce que je répondais un peu plus haut à Naniemay. Oui, voir la vérité en face est parfois une blessure mais si c'est pour laisser entrer la lumière, faut-il regretter le confort poussiéreux de l'obscurité ?
Et puis, le soleil ne blesserait-il pas moins nos yeux si nous nous donnions plus souvent le droit de le regarder en face, au lieu d'avancer le nez baissé, les yeux mi-clos, à petits pas timorés ?...
IL EST ENFIN LA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'ai l'impression de vivre (ou plutôt de végéter)dans une nuit opaque depuis des semaines. Ouf !!!J'ai mis un certain temps aussi à l'éditer. Si cela peut te rassurer je crois que je l'ai reçue il y a bien un ou deux mois, et il m'a fallu tout ce temps pour la digérer, tu vois ! ;)16difJeudi 20 Novembre 2014 à 09:35yarglll, quelle citation par toutatis! Je suis toujours en train de me la retourner en long en large et en travers.
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