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L'homme aux semelles de vent
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de mes plates-bandes (textes de ma plume) le 14 Septembre 2008 à 09:24
Un texte dont les accents vous sembleront peut-être familiers...
Si vous ne retrouvez pas les mots du poème d'origine, il est ici, chez Laurent, un Carolo comme son auteur...
C'est un trou de verdure où vague un promeneur
Accrochant follement aux choses son regard d'enfant
Eclaboussant les lieux d'un rire tout intérieur
Et n'y laissant de lui qu'un silence tout bruissant.
Un homme jeune d'esprit, aux cheveux blé bruni
Et la nuque barrée d'une sangle en oblique
Va ; il porte en bandoulière, bien serré contre lui
Son ami de toujours, son troisième oeil magique.
Les pieds légers et vifs, il va. Souriant comme
Sourient seuls les visionnaires, il crée sa beauté d'homme.
Monde, enveloppe-le tendrement : son art te déploie.
Ses images te rendent grâce d'un élan unanime
Et tel un grand soleil, son coeur dans sa poitrine
Palpite, guidant son objectif infailliblement droit.
S'il pose ici ses semelles de vent, il se reconnaîtra.
Il vous indiquera le chemin de chez lui pour mettre vos pas dans les siens...
s'il le souhaite.
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Commentaires
Que dire... je suis très touché par ce texte qui me va droit au coeur. Mes yeux d'enfant brillent de mille feu et les mots lu et relu me donnent encore plus de courage à continuer à créer et prendre inlassablement la beauté de ce qui m'entoure.
Merci, cent fois merci, mille merci, une infinité de merci ;-)
Je ne pouvais imaginer si beau cadeau pour les presque 1 an de mon blog que je fêterai dimanche 21 septembre. Venez tous y laisser votre trace ce jour là, je vous invite avec joie à vous y exprimer... commentaires, critiques, poèmes, tout y sera accueilli avec joie :-)Charleville Mézière à eu Rimbaut et nous, nous avons le bonheur de croiser dans ton jardin la plume agréable de notre Ptitsa... la seconde n'ayant parfois rien à envier au premier !
Gros bisous ma belle,
SylDans le poème de Rimbaud la chute est terrible, le contraste entre tous les vers et ce dernier : "il a deux trous rouges au côté droit" c'est une Nouvelle courte et parfaite.Quel bel hommage tu rends là à cette personne p'titesa...
c'est joliment écrit, dis donc...
j'aime bien les textes comme celui là...
alors, je te salue, j'espère que tu vas bien, bise...Où, le cache-tu, ton beau visionnaire blond, Ptisa ? Seigneur, que voilé du rêve, bon à prendre..
Bisous, bisous NettoueJ'aime beaucoup et la photo avec les petites fleurs est très belleEncore merci pour ton cadeau
Je l'ai rangé dans mon module "cadeaux reçus" , catégorie que tu peux retrouver à tout moment en page"article"
http://aurendezvous.over-blog.net/pages/Merci_Ptitsa-717789.htmlUn besoin d'espérance qui m'a attiré par dans ce petit coin où les mots prennent une couleur émeraude... l'espoir de retrouver mes semelles de vent... poursuis bien, ça aide!Je connaissais l'original mais ton texte est très beau.
L'oeil du photographe nous fait découvrir des choses qu'on ne voit plus comme avant...
BisousMerci d'avoir publié le poème chez toi exprès, mon ptit lion bleu... ;)Alors j'espère seulement que l'hommage que j'ai préparé pour toi te plaira tout autant, Pierrot...Pas facile d'être à la hauteur de deux pointures comme celles-là, l'homme aux semelles de vent littéraire et sa réincarnation en blogueur... j'ai fait de mon mieux ! :)Tu as raison, Charline. J'ai étudié ce poème à l'école et j'ai essayé de garder cette progression vers la révélation finale, même si le coup de théâtre est certainement moins abrupt chez moi... ;)Je ne le cache pas, il vous a laissé son adresse dans un commentaire que je n'ai pas encore publié car je n'ai pas fini de répondre à tous... mais je vous la redonnerai dans l'article qui annoncera mon retour, le 30 septembre. Et j'espère que vous serez nombreux à aller lui rendre visite, car je trouve que son blog le mérite... :)Merci Kri ! Je vais suivre le lien et j'en profiterai pour regarder toutes les publications que j'ai manquées chez toi pendant mes vacances... ;)Que d'honneurs !!!
J'en rougis, moi simple et humble voyageur aux semelles de vent (comme tu m'a si joliment nommé), virevoltant de mots en mots et de photo en photo au grés des courants aériens soufflés par les muses et Eole lui-même.
Merci encore Oiseau-Ptitsa de venir danser dans les airs du Territoire Infini et merci pour tout tes mots tout doux ;-)Si j'ai su te toucher avec mes mots autant que tu me touches avec les tiens (et avec tes images), je suis mieux récompensée que par "une infinité de mercis" ... et voir que tu avais transplanté cette graine chez toi pour l'anniversaire de ton blog fut un cadeau aussi inattendu qu'émouvant à mon retour de vacances, homme aux semelles de vent ;).
Le reste, je te l'ai déjà dit et je continuerai à te le dire chaque jour, chez toi...Ne rougis pas, ne me remercie pas... continue à créer, à regarder, à rêver, à nous faire partager ta vision du monde... et si un jour tu sentais refroidir ton feu sacré, appelle l'oiseau pour qu'il tente de t'aider à raviver en toi la flamme.
Le vent qui porte tes pas est le même que celui qui soutient mes vols.
"Le vent souffle où il veut, et nul ne sait ni d'où il vient, ni où il va..." ;)Et celui de ce photographe-ci le fait, pour moi, tout particulièrement. Il a une façon de rendre extraordinaire l'ordinaire qui me ravit, peut-être parce que je fais la même chose, même si je ne sais pas toujours le dire en photo... :)C'est toi qui m'avais fait redécouvrir ce poète, en particulier en me faisant lire "Rainbow pour Rimbaud" de J. Teulé, tu te souviens ? ;)
Nous avons tant voyagé toutes les deux sur les bateaux ivres de l'imaginaire ... je suis ravie de t'avoir donné, aujourd'hui, cette illumination. ;)Je poursuis, je poursuis... et si tes semelles s'allègent quand tu passes ici, si ta vie perd en plomb et gagne en émeraude, reviens ! :)Je n'aurais jamais pu l'écrire si les images de l'homme aux semelles de vent ne me l'avaient pas inspiré... ;)
33ouromimiJeudi 20 Novembre 2014 à 09:41coucou, après une longue absence, je redécouvre le sentier de ton jardin et je tombe sur ça !quel bonheur ! je retrouve mes 15 ans et mon auteur préféré caché sous tes mots.merci...
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Bonne fin de weekend.