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L'artiste
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Elle peignit une pie-grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.
Maurice CARÊME
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Commentaires
J'aime les poèmes de Maurice Carême mais celui là, j'avoue que je ne le connaissais pas... Belle découverte grâce à toi ;o)
Gros bisous ma belle et bonne journée,
SylUn incontournable aussi ce monsieur Carême.
Je ne connaissais pas ce poème.
Bonne journée Ptitsa
Bisous
Chère Ptitsa,
Une "plume de poète" t'a été attribuée sur mon blog.
Merci de venir la chercher.
Bonne journée, très amicalement.
Dông PhongP'titsa, fais moi coucou lorsque tu seras revenue...
alors bonnes vacances, si tu pars, et à plus...
bise, bon week end..N'aies crainte, je ne fais pas de mal à mon nours, je l'adore trop pour ça...Bonjour, je viens rendre visite à mon "ex-equo" du petit jeu de Kri, sur les mots...je vois que tu es une passionnée de nature..bravo, je reviendrai voir ton site..à bientôt,Ok comme ça, fais moi signe si tu fais keke chose..
bise p'titesa...marrant ton pseudo, pfff...J'aime se rapport qui va de l'imagination à la création, et de la création à la réalité... parfois la frontière de l'une à l'autre est parfois si fine que l'homme aux semelles de vent aime se balader sur cette ligne imaginaire et réelle à la fois...Bonjowr, avec tous ces UUUUUUUU et ces WWWWWWWWW, j'en perd mon latin lol Merci!
bonne jowrnée! bisesJe mets un point d'honneur à essayer de publier des textes pas forcément déjà lus ailleurs... et s'ils t'aident à traverser tes insomnies, c'est joindre l'utile à l'agréable, en plus ! ;)Pour ne rien te cacher ma belle, je ne le connaissais pas non plus ! Mais au jardin comme ailleurs, quand on cherche une graine, il arrive qu'on en trouve d'autres qu'on ne cherchait pas... et qui s'avèrent encore plus belles que celle sur laquelle on était focalisé ! La vie est une enfilade de ces petits miracles... ;)Tu remarqueras que je fais mon possible pour diversifier ton répertoire de récitations à J moins qqs jours, histoire de t'éviter d'entendre 25 000 fois les mêmes textes au cours de ta carrière...! J'espère que tu apprécieras ce geste à sa juste valeur, Maître !! :DMerci, Dông Phong ! Je la glisse tout aussi amicalement parmi mes plumes de colibri... et je tâcherai de l'utiliser pour t'écrire d'autres comptines ! ;)Oh que non mon Pierrot ! Je compte bien sur toi pour venir ici guetter mon retour, des fois qu'une petite surprise pour toi y fleurisse avant... ;)Ah ouf, parce que je n'aurais plus osé me poser chez toi, sinon, vu le traitement que tu réserves à tes animaux de compagnie... :DMerci mon "ex-aequo" ! Je te rendrai cette visite ! :)Nan nan nan nan nan mon Pierrot ! C'est pas comme ça que ça marche ! Tu viendras toi-même ici chercher ta surprise, et si tu ne le fais pas, je lâcherai un troupeau de Zurluberlus depuis mes "graines en friche" pour qu'ils aillent t'attraper par la peau du cou et te traînent jusqu'à elle, en te faisant plein de chatouilles, en plus ! :DLes créateurs aux semelles de vent avancent sur cette ligne en funambules... et prennent un plaisir innocent à sautiller de côté et d'autre, franchissant incessamment les frontières entre rêve et réalité. Existent-elles vraiment, d'ailleurs ? Je suis persuadée qu'elles ne sont souvent pas, en tout cas, là où nous les voyons. :)Dans la réalité, ce serait cauchemardesque, un scénario à la Kafka. Dans l'imaginaire, c'est juste un pur plaisir, car ces portes mènent partout où nous le souhaitons, y compris dans les lieux les plus merveilleux, les plus inattendus, les plus déroutants... le fond de soi est de ceux là. :)
Si je te laisse une grande thermos, ça ira ? ;)
Et bien ça fait un petit moment que je ne suis pas passée
Maurice carême, j'ai appris beaucoup de poème de lui a l'école
BisousApparemment nous sommes nombreux dans ce cas, mais personne ne semble connaître ce texte-ci... ça ne me ravit que plus de l'avoir exhumé du fond des tiroirs. :)Alors peins une autre porte, une nouvelle. Celle d'un lieu où te te sens en sécurité, en sérénité. :)Je connais un peu Maurice Carême, je ne connaissais pas ce poème. Il me plaît bien.Tous les instituteurs connaissent Maurice Carême, je crois, et ceux qui ont des souvenirs poétiques de leur passage à l'école primaire aussi ! ;)
Mais en effet ce poème ne semble pas très récité, et c'est bien dommage, je trouve... ;)33MahinaJeudi 20 Novembre 2014 à 09:42ouvrir une porte, puis encore une... une autre... sans se lasser... aller de découvertes en découvertes... au plus profond de soi...
Bisous mon TitColibri, je peux venir prendre un café? j'ai tant de pages à lire qu'il m'en faudra une bonne dose! sourire
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Bien beau ton poème, je ne le connaissait pas et pourtant Maurice Carême a bercé mon enfance puisque ses poèmes étaient au programme de l'école primaire.
Bisous Ptitsa