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Jeu de patience
Perdue dans la spiralePerspective infernale
D’échecs en enfilade
A me rendre malade
Cortège d’amertumes
Bilan couleur bitume
L’horizon est bouché
Mon affligeant passéMe jette à la figure
Ratages, ratés, ratures...
Chaque jour, je me mine
Plus que ne m’achemine
Tache de pousser les murs
En gardant bonne figure
Me force à faire face
Sans faire la grimace
Quand ne suis plus que miettes
Débris de moulinette
Dans ce tunnel si sombre
Pavé de mes décombres
Se meurt en moi l’espoir
De m’extirper du noir
J’ai perdu même la hargne
De soulever mes montagnes
Et mon seul équilibre
C’est la chute… libre !
J’égrène à l’infini
L’épuisante litanie
D’une histoire qui se tord
Sans résoudre son sort
A quoi bon ressasser
Me plaindre, me dénigrer,
Me poser en victime
A rien non plus ne rime
Mais comment font mes pairs
A qui la vie sourit
Jusque dans leurs galères
De la joie, suis-je bannie ?
Qu’ai-je fait de travers
Ou que me manque-t-il
Est-ce un destin pervers
Qui m’accable et me file ?
Un pénible héritage
Me prive-t-il des bonheurs
Associés à mon âge
Et plombe-t-il mes heures ?
Et si, comme on le dit,
Là-haut, il y a un Dieu
Qu’ai-je fait contre Lui
Pour qu’Il m’aide si peu ?
Perdue dans ta spirale
Perspective étriquée
Tu ne vois ni ne sais
Où te mène le dédale
Tes ruines d’aujourd’hui
Peuvent devenir demain
Les bases fermes et l’appui
Que cherchent encore tes mains
La semence qui attend
Son heure, profond sous terre
N’imagine un instant
Rencontrer la lumière
Et même si le silence
Te semble aveugle et sourd
Crois-moi, son pas de danse
Te guide et t’accompagne… avec amour.
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Commentaires
1nadia-vraieLundi 21 Avril 2008 à 05:46Tu écris bien ptitsa.je ne sais pas quoi dire. Ce texte est triste par contre car sans confiance. Bon lundi et je vais chez les ptits zartistesRépondreJe ne trouve pas qu'il soit sans confiance. Il serait triste s'il s'arrêtait avant les 2 dernières strophes, mais ce n'est pas le cas. J'ai seulement essayé d'exprimer que les moments qui nous semblent parfois les plus noirs ne sont pas pour autant sans espoir. J'ai écrit ce texte en pensant à quelqu'un que j'aime et qui ne va pas bien... pour lui dire de ne pas désespérer. ;)La dernière strophe n'a de sens qu'en vis-à-vis de toutes celles qui précèdent... Bisous Mahina.Exceptionnel : un deuxième Centre Pompidou bientôt à Metz (Le CPM) Bonsoir voisine, Merci de ton inquiétude envers ma misérable personne, non pas en panne d’inspiration, juste en panne de temps… J’ai été, depuis vendredi, pour causes d’affaires en amitié, tenu cruellement éloigné de mon clavier et de vous… Je me devais de rattraper mon retard dans mes réponses à ces formidables commentaires reçus. Chose faite puisque celui que tu viens de m’envoyer n’est pas, plus en haut de deux pages entières de « non répondus »… Il m’arrive aussi d’aller au bureau… de devoir faire des courses… de devoir sacrifier aux corvées ménagères… et crois-moi je me fais violence pour ne pas rester à mon clavier. Je t’embrasse, et comme d’hab, je termine en te disant peut-être à bientôt, de visu… Marc. Je te découvre dans un long tunnel… tes mots sont magnifiques, obscures puisque remplis de tes souffrances… Cela me fait besoin de te dire que je te trouve là être en train de faire ton «Marc». Cela me touche et me fait peur… Je t’embrasse très fort…Ce n'est pas moi dans le tunnel. Ou plus exactement, ce n'est PLUS moi... Mais je me rappelle bien comment c'était, quand j'y étais... Alors, maintenant que je suis dehors, j'essaie simplement de dire à ceux qui y peinent encore qu'un jour, ils trouveront la sortie. Parce qu'il y en a toujours une... :)Je le sentais, que ça finirait comme ça, ton poême!Faut dire que tu dois commencer à bien me connaître... Et puis, même si je n'avais pas le moral, je ne me permettrais pas d'éditer un texte 100% déprimé sur un blog qui s'appelle "Graines d'espérance"... déontologie colibrienne ! ;)Petit colibri, ton chant est si joli qu'on s'y perdrait. Ne l'oublie pas...Je ne comprends pas ce com'... qu'est-ce que je dois ne pas oublier ?Tu donnes tellement qu'on n'a envie que de t'écouter et parfois on oublie que les plus forts ont aussi leurs peinesTu crois que je n'ai pas de peines ? J'en ai plein. Je refuse juste de leur laisser prendre toute la place...ça s'appelle espérance... En fait, j'ai suivi le lien chez Fancri, je me suis dit que je n'étais pas venue depuis longtemps. pourquoi mes journées ne sont-elles pas extensibles ???? Bonne nuit, Ptitsa !Pourquoi? Pour me laisser le temps de répondre à chacun de tes adorables commentaires, Quichottine ! Sinon, il faudrait que mon temps à moi soit 2 fois plus zextensible que le tien ! BisousMorte de rire... c'est vrai que ce ne serait pas facile... En plus, tu ferais des jaloux...Ben voilà... C'est malin... tu as encore une fois mouru !!la forêt est en feu alors le petit colibri dans son petit bec d'amour va chercher de de l'eau qu'il jette sur les flamme ... inscescent va et viens qui irrite le tatou du coin ... mais enfin colibri tu m'agace tes va et viens ne servent a rien *** je fait ma part repond le colibri... merci jolie colibriPeut-être le tatou ne serait-il pas si agacé si l'attitude du colibri ne le renvoyait pas à la nécessité de se secouer un peu les plumes, enfin,... les écailles ! ;)Chez toi, chez vous devrais-je dire, je n'arrête pas de mourir... Que va-t-il se passer si je m'installe pour tout lire ? Je vais faire une Over-dose ? ;-)))))Ne serait-ce pas une belle mort : une Over-Blog-dose ? Je vois d'ici les gros titres chez toi : "Quichottine victime de sa blogomania"... "Notre bibliothécaire préférée succombe à son appétit de lecture virtuelle"... "Adieu, petit rat de blogothèque"... tu en veux encore d'autres ? :D
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