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    Mon sombre amour d'orange amère
    Ma chanson d'écluse et de vent
    Mon quartier d'ombre où vient rêvant
    Mourir la mer

     


    Mon beau mois d'août dont le ciel pleut
    Des étoiles sur les monts calmes
    Ma songerie aux murs de palme
    Où l'air est bleu

     


    Mes bras d'or mes faibles merveilles
    Renaissent ma soif et ma faim
    Collier collier des soirs sans fin
    Où le coeur veille

     


    Est-ce que qu'on sait ce que se passe
    C'est peut-être bien ce tantôt
    Que l'on jettera le manteau
    Dessus ma face

     


    Coupez ma gorge et les pivoines
    Vite apportez mon vin mon sang
    Pour lui plaire comme en passant
    Font les avoines

     


    Il me reste si peu de temps
    Pour aller au bout de moi-même
    Et pour crier Dieu que je t'aime
    Je t'aime tant, je t'aime tant

     



    Louis ARAGON

     

     

     

     

     


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    La vie se retire. Elle entre en repos, en longue méditation.

    La forêt retient son souffle. Elle écoute le chant des violons

    qui jouent en sourdine une pavane lente et grave.

    Au terme de cette fête empreinte de gravité,

    lourdes de songes et de mystères, elle prépare le grand départ.

    Dernière flambée de ces candélabres géants.

    En un brasier, les frondaisons vont s'éteindre.

    Dans la couleur, dans la chaleur des couleurs,

    le désastre de la forêt s'achève en apothéose.

     

    Un jour, c'est sûr, des bourgeons cornus s'éveilleront

    au bout de l'interminable hiver.

    Ils laisseront poindre, en riant, une vie toute neuve:

    alternance perpétuelle de vie, de mort... et de vie nouvelle.

     

     

     

    Amédée BESSET

    "Aubrac symphonie"

     

     

     

     

     


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                                                                             (c) Ptitsa

     

     

     

     

    Marche en harmonie avec l'univers

    tout en étant en harmonie

    avec ce que tu es.

     

     

    Proverbe navajo

     

     

     

     


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