•          Pour honorer une promesse faite il y a quelques mois à mon ami Fuxy
                                ardent supporter de ma course au BR !
             Sa réponse, tout aussi humoristique, se trouve ici.





    Un renard qui mange des graines

    Ca n’existe pas

    Ca n’existe pas !

    Pourtant j’en connais un qui en casse certaines

    Dans mon jardin, quand je n’y suis pas !

     

    Un renard repu que quiche lorraine

    Ca ne se peut pas

    Ca ne se peut pas !

    Pourtant, j’en sais un qui a la panse belle

    Quand il a savouré celle de Fuxa !

     

    Un renard qui philatèle

    Ce ne se voit pas

    Ca ne se voit pas !

    Mais que je sois maudite ou que l’on m’ensorcelle

    S’il n’est un peu timbré, celui qui passe chez moi !

     

    Un renard qui surfe et qui blogue,

    Ca n’existe pas

    Ca n’existe pas !

    Eh bien, cherchez donc dans OB catalogue

    Et voyez à l’adresse de ce terrier-là !

     

    Un renard qui colibri ne croque,

    Ca ne se peut pas,

    Ca ne se peut pas !

    C’est donc que soit, je suis toc-toc

    Soit il n’a pas les crocs, celui que je côtoie !

     

    Un renard qui déguste les rimes

    Ca ne se voit pas,

    Ca ne se voit pas !

    Mais moi j’en connais un qui les goûte sans frime

    Il a même créé sa propre meute pour ça !

     

    A chacune de mes comptines,

    Il applaudit, crie : « bis, ter !», trépigne,
    J’espère qu’il se lèchera les babines

    En lisant cet hommage à sa sublime bobine !

     

    Mais s’il devait, hélas ! froncer son fin museau,

    Je lui promets d’écrire encore meilleur morceau ;

    Qu’il choisisse pour moi celui qui lui plaira :

    Colibri, à sa sauce, le lui accommodera !

     

    Oui, dites-moi, mon bien-aimé goupil,

    Comment réjouir vos papilles, vos oreilles subtiles,

    Et si je ne défrise, ma foi, votre moustache

    Que notre ami commun, Marc, menu menu me hache

     

     

    Pour que, faute de mieux, vous vienne le grand frisson

    Par un pâté de moi, sauce mirabelle, façon Fresson,

    Et que ce sacrifice m’épargne la honte ultime
    De me prendre de vous... une quiche royalisssime !




    Pour les non-initiés :
    en Lorraine, "se prendre une quiche" signifie : "se ridiculiser, se faire remballer"  ; )

     


    12 commentaires




  • Mon ami Dông Phong m'a fait très gentiment fait cadeau de cette berceuse
    de son pays, dans sa version originale et dans une traduction de sa main.
     Laissez-vous bercer par ces signes, ces sons...
    Si vous les aimez, allez faire un tour sur son beau blog où la poésie chante
    à deux voix. Un voyage en-chanteur... sur les ailes du vent de l'Est.




    Hát ru

     

    Ầu ơ…

    Ví dầu cầu ván đóng đinh

    Cầu tre lắt lẻo gập ghềnh khó đi

    Khó đi, mẹ dẫn con đi

    Con thi trường học, mẹ thi trường đời.  

     

     

     

    Traduction par Dông Phong :

     


    Berceuse

     

    Ar reu…

    Contrairement aux ponts en bois bien clouté

    La passerelle de bambous tordus est difficile à traverser

    Difficile à traverser, mais maman va t’emmener

    Aux examens de ton école, quand c’est l’école de la vie qu’elle doit affronter.




    Pour écouter la berceuse, cliquez sur le petit colibri.






    26 commentaires



  • Pour
    Lu ...


    Après
    " les philosophes domestiques" , j'ai l'honneur de vous présenter aujourd'hui : "les philosophes des champs". Car, comme tout visiteur fidèle de ce jardin le sait déjà, le bonheur est dans le pré ... :-)

                                                     Merci au blogopote qui m'a offert ces photos  !





    "Dis, t'y crois, toi, que l'herbe elle est plus verte ailleurs ?

    -Chaipas... Tu sais, moi, les thuyas du voisin me vont très bien, là, de l'autre côté du grillage...

    - Mon pauvre vieux ! Mais tu n'as pas une once d'esprit d'aventure !  Avec une morale aussi couarde, tu finiras en steak haché avant même de t'en rendre compte !

    - Peut-être... Mais si les boeufs qui nous "élèvent" s'occupaient d'apprécier leur champ au lieu d'aller piétiner celui du voisin, il y aurait peut-être un peu moins de boucheries et de barbelés sur leur territoire...




    -Et les thuyas du voisin ? T'es pas un peu intrusif, là ?

    - Je n'en grignote que le strict nécessaire à ma gourmandise. C'est un brave homme qui n'omet jamais de nous faire partager le butin de sa tonte. Sa pelouse est excellente, d'ailleurs. Mais tu vois bien, ce n'est pas la peine d'aller chercher l'herbe plus verte ailleurs : elle vient d'elle-même à ceux qui patientent  !

    - Je te suis... Point n'est besoin de couper l'herbe sous le pied des gens : un jour, hommes ou bêtes, on bouffera tous des pissenlits par la racine !




                        - Meuuuuuuuuuuuuuuuh oui !


    - C'est la morale de notre histoire ?

    - Morale de futur steak haché, peut-être, mais morale d'entente cordiale... 

                         
            " Ne ne montre pas vache avec ton voisin : il te le rendra ! "



    16 commentaires


  • Sauve qui peut!...
    J'ai été tagguée.

    Normalement, je ne réponds pas aux tags.
    Mais là, c'est pour une bonne cause... Alors...

    Ce tag porte sur la nourriture.

    C'est l'ORANGE VIOLETTE qui m'a choisie parmi ses victimes.
    ( Pourtant, moi, je n'ai rien qui se mange, dans mon pseudo !)

    Voici la règle:
    1: Mettre le règlement sur son blog
    2: Répondre aux 6 questions
    3: Taguer 6 personnes en mettant leur lien
    4: Avertir directement sur leur blog les blogueurs(euses) concernés(ées)

    Voici les questions et mes réponses:

    1- Les aliments que je n'aime pas du tout:
    La vengeance qui se mange froid, la langue de bois, la soupe à la grimace , les vacheries, les fils à la patte, le mouton de Panurge, le dindon de la farce.

    2-Les 3 aliments que je préfère:
    Les doigts dans le nez, le pain béni, le reviens-y (et son inimitable petit goût ).
       

    3-Ma recette favorite:
    Les pieds de nez !
      

    4-Ma boisson de prédilection:
    L'ambroisie
      

    5-Le plat que je rêve de réaliser:
    Celui où je pourrai mettre les pieds dedans sans vexer personne.


    6-Mon meilleur souvenir culinaire:
    La cerise sur le gâteau. 
    Quand le gâteau était déjà succulent, mais que la cerise tout en haut est encore meilleure...

     

    A mon tour de taguer 6 blogueurs:
    Marc (un sacré gourmand)
    Fuxy et Fuxa (ses complices de gourmandise)
    Eleonora (une gourmande qui a des recettes plein son blog)
    Francis (un gourmand qui cumule les zaberrations diététiques, c'est à frémir!)
    Olivier (je ne sais pas s'il est gourmand, mais il donne des fruits qui se mangent)
    Fancri (il vient de me confier  qu'il aime les cuisses de grenouille).



    26 commentaires
  •  




    Pour le 1er mai, plutôt que du muguet, j'avais déposé au jardin cette photo
     d'une oeuvre d'un sculpteur qui me touche beaucoup: Yves Lepape.
    Je vous proposais de laisser en commentaire les mots qu'elle vous inspirait.

    La réponse de Quichottine était si belle que j'ai eu envie de vous la faire partager...  Vous ne regretterez pas un petit tour dans sa bibliothèque.
    Mais chuuuuuuut ! Ecoutez-la plutôt vous raconter...





    L'enfant et l'oiseau




    Petit enfant au cœur blessé, il est allé dans le jardin.

    Le soleil se levait à peine, la rosée transformait les toiles d'araignées
    en de belles parures qui scintillaient en tremblant dans la brise légère
    qui agitait les feuillages.

    Les fleurs s'étiraient, chacune essayant d'être la première
    à être caressée par le soleil dans la douceur de l'aurore.

    L'enfant ne voyait rien, il pensait que plus personne
    ne verrait son chagrin.

    Et puis, sous un buisson, il a trouvé l'oiseau.

    Il avait froid, son cœur était si faible...
    Il n'avait plus la force de s'envoler.

    L'enfant l'a pris entre ses mains, l'a maintenu le long de son cou,
    comme si cette veine qui y battait si fort
    pouvait lui apporter la vie qui s'en allait.

    Là, l'oiseau a retrouvé la chaleur qui lui manquait.

    En remerciement, avant de s'envoler,
    il lui a chanté la chanson,
    celle qui fait ouvrir les yeux sur les beautés de la vie.



    Merci Quichottine !

     


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