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Par *Sylvie Ptitsa* le 29 Mai 2009 à 10:20
Il arrive que les grandes décisions ne se prennent pas, mais se forment d'elles-mêmes.
Henri BOSCO
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Par *Sylvie Ptitsa* le 16 Mai 2009 à 09:34
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Arthur RIMBAUD
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Par *Sylvie Ptitsa* le 16 Mai 2009 à 09:16
L'impossibilité n'est qu'un ensemble de plus grandes possibilités non encore réalisées. Elle voile un état plus avancé et un voyage non encore accompli.
Sri Aurobindo
N'est-ce pas ce que disaient en substance, dans un autre langage, ces autres sages ? ...
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Par *Sylvie Ptitsa* le 9 Mai 2009 à 20:09
C'est au plus étroit du défilé que la vallée commence.
Proverbe persan
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Par *Sylvie Ptitsa* le 5 Mai 2009 à 00:06
Pour que le chaos se laisse transformer en un ordre nouveau, il faut d'abord le reconnaître et le vivre.
Hermann HESSE
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Par *Sylvie Ptitsa* le 5 Mai 2009 à 00:05
L'homme maître de soi n'aura point d'autre maître.
Proverbe chinois
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Par *Sylvie Ptitsa* le 15 Avril 2009 à 11:31
Etre un homme complet, équilibré, c'est une entreprise difficile, mais c'est la seule qui nous soit proposée.
Aldous HUXLEY
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Par *Sylvie Ptitsa* le 12 Avril 2009 à 00:00
Il est Vivant celui devant qui je me tiens.
La Bible, I, Samuel, 17
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Par *Sylvie Ptitsa* le 12 Avril 2009 à 00:00
Je sens
que toutes les étoiles
palpitent en moi
Le monde jaillit
dans ma vie
comme une eau courante.
Les fleurs s'épanouissent
dans mon être
Tout le printemps
des paysages
et des rivières
monte comme un encens
dans mon coeur,
et le souffle
de toutes choses
chante dans mes pensées
comme une flûte.
Rabindranath TAGORE
Cliquez sur moi
je vous conduirai
à l'espace de liberté
où j'ai trouvé ce poème
que j'ai cherché
longtemps
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Par *Sylvie Ptitsa* le 10 Avril 2009 à 18:00
J'avais devant les yeux les ténèbres. L'abîme
Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cime
Était là, morne, immense et rien n'y remuait.
Je me sentais perdu dans l'infini muet.
Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile,
On apercevait Dieu comme une sombre étoile
Je m'écriai: Mon âme! Mon âme! il faudrait,
Pour traverser ce gouffre où nul bord n'apparaît,
Et pour qu'en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches,
Bâtir un pont géant sur des millions d'arches.
Qui le pourra jamais? Personne! Ô deuil! Effroi!
Pleure! - Un fantôme blanc se dressa devant moi
Pendant que je jetais sur l'ombre un oeil d'alarme,
Et ce fantôme avait la forme d'une larme;
C'était un front de vierge avec des mains d'enfant,
Il ressemblait au lys que sa blancheur défend;
Ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l'abîme où va toute poussière,
Si profond que jamais un écho n'y répond,
Et me dit: - Si tu veux, je bâtirai le pont.
Vers le pâle inconnu je levai ma paupière.
Quel est ton nom? lui dis-je. Il me dit: - la prière !
Victor HUGO
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