-
Fils de...
Une chanson que j'aime
et que j'avais à coeur
de dédicacer à Titi et à ses parents,
dont j'ai eu l'émotion de faire la connaissance
à leur entrée (ô combien justifiée...)
parmi les Passeurs d'espoirs...
Bienvenue à EUX !
Fils de bourgeois
Ou fils d'apôtres
Tous les enfants
Sont comme les vôtres
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien
Ce n'est qu'après
Longtemps après...
Mais fils de sultan
Fils de fakir
Tous les enfants
Ont un empire
Sous voûtes d'or
Sous toits de chaumes
Tous les enfants
Ont un royaume
Un coin de vague
Une fleur qui tremble
Un oiseau mort
Qui leur ressemble
Fils de sultan
Fils de fakir
Tous les enfants
Ont un empire
Ce n'est qu'après
Longtemps après...
Mais fils de bon fils
Ou fils d'étranger
Tous les enfants
Sont des sorciers
Fils de l'amour
Fils d'amourettes
Tous les enfants
Sont des poètes
Ils sont bergers
Ils sont rois mages
Font des nuages
Pour mieux voler
Mais fils de bon fils
Ou fils d'étranger
Tous les enfants
Sont des sorciers
Ce n'est qu'après
Longtemps après...
Mais fils de bourgeois
Ou fils d'apôtres
Tous les enfants
Sont comme les vôtres
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien !
Jacques BREL
La même chanson
interprétée par Michel Jonasz
chez eux,
ici.
-
Commentaires
1SévDimanche 15 Mars 2009 à 01:04Rêves bô.RépondreBelle ôde à tous les fils (filles) que nous sommes ;-)
Merci à ton présent que j'ai reçu hier, cela m'a fais un réel et chaleureux plaisir... et puis lire sur une enveloppe "Lhomme aux semelles de vent"... waouuuuuuuuuuuuuuuuh ! le virtuel et le réel se mêlent comme si la frontière de ces territoires éloignés et proches n'existée pas... merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii encore ainée roussette ;-)Merci pour cette chanson du grand Jacques. Inutile de dire que je suis inconditionnel ! "Un enfant, c'est le dernier poète d'un monde qui s'entête à vouloir devenir grand."très belle chanson et combien sensée. Merci beaucoup. JosySublime chanson du grand Jacques... L'origine d'un enfant ou ses capacités à avancer dans la vie n'a que peu d'importance vis à vis du regard que l'on sait poser sur lui... celui de l'amour et de la bienveillance, et c'est bien là l'essentiel, que l'enfant soit le sien ou pas d'ailleurs.
Gros bisous ma belle, Sylmerci encore Ptitsapour cette gentille attention ! c'est plutôt une bonne idée le lien entre 2 blogs le même jour avec la même chanson...interprétée par 2 chanteurs différents ! même pas fait exprès mais les grands esprits se rencontrent hein ! ;oD bonne soirée schmutzesJe connais finalement peu Brel. En lisant cette chanson, je ne pensais pas à lui. Je crois l'avoir déjà entendu par quelqu'un d'autre (pas Jonaz que je déteste d'ailleurs)belle poésie qui met en avant l'enfant, l'enfant dans tout ses états, l'enfants dans tout l'amour, l'enfant de tout les milieux....seulement l'enfantAlors, Dieu merci, ce monde compte chaque jour davantage de poètes... et j'en ai même un sous mon toit ! :)Il a un art de dire les choses de façon à la fois simple et bouleversante qui me fait tomber à la renverse... :)Et parfois les "fils de rien" reçoivent bien plus de cet amour que les "fils de sultan", dont les parents nantis ont tellement mieux à faire que de s'en occuper...
Dis, c'est parce que je t'ai demandé la permission pour l'autre phrase que tu me ponds une phrase-à-graines dans chaque commentaire, maintenant ? A ce rythme, c'est carrément un parterre que je vais devoir te dédier ! :DJ'ai pensé la même chose en constatant la coïncidence à l'arrivée sur ton blog... ;)Quelle belle chanson de Brel. Je ne la connaissais pas. Je reviendrai souvent sur votre blog car je le trouve très intéressant.Je vais finir par te faire mettre le nez dans son répertoire, à toi, son compatriote, dis ?... ;)
... l'enfant qui mérite bien d'être un sujet à lui seul ! Surtout aussi bien traité... ;)Mais la frontière N'EXISTE PAS ! Si ?... Je suis certaine que quel que soit le côté du monde par où je te rencontre, tu ES l'homme à semelles de vent, - ici ou ailleurs...
Ajouter un commentaire