• Et c’est cela véritablement la mort

     

     

    Quand, devant certaines difficultés, vous sentez le découragement ou le désespoir vous envahir, ne les considérez pas comme des ennemis qui n’ont pas le droit de s’attaquer à vous, parce que malheureusement si, ils en ont le droit. Il faut donc accepter ces attaques en se disant que, grâce à eux, beaucoup de choses iront mieux ensuite, et c’est vrai, elles iront mieux.

     

    N’avez-vous jamais senti qu’après un grand découragement, vous êtes à nouveau plein d’énergies ? D’où sont-elles venues, ces énergies ? C’est le découragement qui vous les a apportées. Bien sûr, vous devez être attentif : surveillez que ce découragement ne soit pas plus fort que vous, afin qu’il ne vous entraîne pas, tel un torrent impétueux qui finirait par vous engloutir. Acceptez-le seulement comme quelque chose d’inévitable, car de tels états sont inévitables. Si vous savez comment les comprendre et les vivre, ce sera comme le printemps après l’hiver, vous vous sentirez régénéré. (…)

     

    Les forces de l’esprit travaillent dans la matière pour l’animer, la rendre plus sensible, plus réceptive à la lumière d’en haut. Les créatures qui ne se laissent pas pénétrer par ces forces de l’esprit meurent. Et c’est cela véritablement la mort : un refus d’évoluer, de vibrer à l’unisson avec les courants de l’esprit.

     

      Et c’est cela véritablement la mort

    (c) Image: Roberto WEIGAND

     

     

    La mort spirituelle est une descente dans la matière la plus dense, la plus compacte, et cette descente se produit dans la conscience : l’homme perd la lumière, il perd le souvenir de l’empreinte céleste inscrite en lui, il devient comme une pierre dans laquelle la vie s’est tellement ralentie qu’elle n’a plus la force de produire de vraies pensées, de vrais sentiments. La vie est une perpétuelle marche en avant, et celui qui refuse d’avancer régresse, il retourne vers l’inconscience de la pierre qui n’est rien d’autre qu’une conscience endormie, et ses manifestations physiques et psychiques deviennent l’expression de cette vie pétrifiée. Chaque jour tâchez donc de faire au moins un pas en avant.

     

    Omraam Mikhaël AÏVANHOV

     


  • Commentaires

    1
    Philippe D
    Jeudi 5 Novembre 2015 à 20:23

    Un pas en avant, deux pas en arrière, ou un pas en arrière, deux pas en avant?

    Le printemps revient toujours; il suffit de l'attendre.

    BB

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