• Ce que je veux savoir

     

     

     

     

    Je ne m'intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie,
    Je veux savoir à quoi tu aspires,
    Et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton cœur.

    Je ne m'intéresse pas à ton âge.
    Je veux savoir si, pour la quête de l'amour et de tes rêves,
    Pour l'aventure de te sentir vivre,
    Tu prendras le risque d'être considéré comme fou.

    Je ne m'intéresse pas aux astres qui croisent ta lune.
    Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre souffrance,
    Si les trahisons vécues t'ont ouvert,
    Ou si tu t'es fané et renfermé par crainte de blessures ultérieures.

    Je veux savoir si tu peux vivre avec la douleur, la tienne ou la mienne,
    Sans t'agiter pour la cacher, l'amoindrir ou la fixer.

    Je veux savoir si tu peux vivre avec la joie, la tienne ou la mienne,
    Si tu oses danser, envahi par l'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils
    Sans être prudent ou réaliste et sans te souvenir des conventions du genre humain.

    Je ne m'intéresse pas à la véracité de l'histoire que tu racontes.
    Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un pour rester fidèle à toi-même,
    Si tu supportes l'accusation d'une trahison, sans pour autant devenir infidèle à ton âme.

    Je veux savoir si tu sais faire confiance, et si tu es digne de confiance.
    Je veux savoir si tu peux voir la beauté, même lors des jours sombres
    Et si tu peux trouver la source de ta vie dans la présence de cette beauté ;

    Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien ou le mien,
    Et malgré cela rester debout au bord du lac
    Et crier : « Oui ! » au disque argenté de la lune.

    Je ne m'intéresse pas à l'endroit où tu vis ni à la quantité d'argent que tu as.
    Je veux savoir si après une nuit de chagrin et de désespoir,
    Tu peux te lever et faire ce qui est nécessaire pour les enfants.

    Je ne m'intéresse pas à ce que tu es, ni comment tu es arrivé ici.
    Je veux savoir si tu peux rester au centre du feu avec moi, sans reculer.

    Je ne m'intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui.
    Je veux savoir ce qui te soutient à l'intérieur, lorsque tout le reste s'écroule.

    Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même,
    Et si tu aimes véritablement la compagnie de tes moments vides.


                     

                                Oriah Mountain Dreamer

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 28 Novembre 2010 à 18:52

    Ouah ! ce texte est impressionnant,

    Merci de nous le donner à lire...

    il me fait penser aussi au texte de Rudyard Kipling "Si"..

    Comment vas-tu Ptitsa, je rattrappe petite à petit mon retard de lecture (toujours avec bonheur ici) et j'espère bien fort que tout va bien pour toi

    bonne soirée

    bises

     

     

     

    2
    Samedi 4 Décembre 2010 à 07:07

    Bonjour Colibri,

    Oui, j'ose rêver, et mon rêve me porte et me pousse.

    L'aventure des blogs m'a aidée à m'ouvrir aux autres, même si je fais difficilement confiance. Je vais me laisser grandir encore un peu avant que de décevoir beaucoup de personnes, et j'espère seulement que mon désir sera plus fort que ma peur.Et toi, Colibri, j'espère que là où tu es, tout va bien pour toi.

    Amitiés

    3
    Jeudi 10 Mars 2011 à 11:23

    Chère Mima,

    pourquoi décevrais-tu "beaucoup de personnes" ? Tu es celle que tu es, tu n'as pas à être autre. Ceux qui ne t'aiment pas comme tu es, laisse-les dire : c'est leur problème plus que le tien. Oser braver ses peurs est un exercice difficile, c'est ce que je fais moi aussi actuellement. Pourtant, me résigner et laisser mes peurs décider de ma vie à ma place me semblerait plus difficile encore. Parfois, c'est parce qu'on se sent dos au mur que l'on trouve la force d'avancer. L'obstacle aussi est notre allié...

    Dans les moments de pire découragement, quand il me semble que les événements se liguent contre moi, quand je me demande si j'ai fait les bons choix, quand j'ai envie de céder à la tentation de renoncer et de me replier, je repense aux paroles de cette chanson qui me porte :

    "Oui mais chaque victoire ne sera que la tienne

    Et toi seule en sauras le prix..."

    Le texte en entier est là : http://graines-d-esperance.over-blog.com/article-20272620.html

    En le recherchant pour toi, j'ai retrouvé aussi ces autres graines, je te les laisse en vrac : farfouille à ta guise dans le panier si ça te dit !

    http://www.over-blog.com/recherche/recherche-blog.php?ref=1162769&query=c%27est+ta+chance

    Moi aussi, j'espère que là où tu es, tout va bien pour toi, et que tu as conscience de la chance que tu as d'être qui tu es.   Prends soin de toi, qui es unique.

     

    4
    Jeudi 10 Mars 2011 à 11:51

    Oh Colibri, j'avais presque oublié ce commentaire que je t'avais laissé !!! Mais en me relisant je me souviens très bien...Cétait début décembre ? il y a presque une éternité !

    Mon rêve est en marche, et la graine a germé

    Je t'embrasse Colibri,

    Prends bien soin de toi

    5
    Jeudi 10 Mars 2011 à 15:25

    Oui, oui, je suis, bien consciente que mes réponses ne sont pas forcément en phase avec l'actualité !!  Voilà ce qui arrive quand on tire de son sommeil une belle au jardin dormant !

    Mais tant mieux si ton rêve a pris corps : je m'en réjouis pour toi, et c'est aussi un encouragement à croire au mien !

    6
    Jeudi 10 Mars 2011 à 16:10

    C'est vrai, il rappelle le fameux texte de Kipling, qui est lui aussi dans l'une des graines du jardin et que j'adore.

    Ce texte-ci, moins connu il me semble, m'a été envoyé par un ami et il me donne presque le frisson quand je le lis...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :