-
Avec panache
(c) Ptitsa
Mourir
Donner sa vie
Brûler
Se consumer
Faire son oeuvre
Accomplir
Ce pour quoi
L'on est fait
Simplement
Disparaître
-
Commentaires
Souviens-toi de ta promesse à accomplir sur le trottoir gris... en t'aidant des couleurs de ce matin, au besoin. ;)J'aime...j'aime la citation et aussi la photo
Un presque-vide ...
ps : si tu aimes Rodin, tu vas être gâtée chez moi pendant quelques temps
J'ai adoré ma visite au musée et je vais publié bon nombre de photos de ses oeuvres dans les jours qui suiventun ti coucou pour te montrer que je ne t oublie pas. J espère que tout va bien pour toi car ca fait un moment que je ne te vois plus...snif
poutouxxxPas gai ? Je ne trouve pas ce poème triste, pour ma part. Serein et détaché, peut être... ;)Un bien joli billet... Avec panache faire tout cela, oh que oui. Vivre nos quelques années avec passion avant de disparaitre comme tout à chacun plutôt que de laisser la vie passer juste en la regardant... voilà quelques mots qui me vont bien.
Gros bisous ma belle et douce fin de semaine... Moi je file deux jours.
SylTrès belle photo Ptitsa,mais je ne veux pas disparaître...pas tout de suite.
Il y a une surprise pour toi quand tu viendras me voir
Amicalement.Moi aussi, j'aime cette photo par son côté épuré... elle fait partie de cette série de ciels purs, lumineux, qu'il y a eu au début de l'année et dont je te parlais il y a peu. Une sobriété qui allait bien avec la saison, avec ce mois de janvier tout en retenue, en solitude, en silence. Un "presque-vide", oui, une élimination naturelle des "trop pleins"... :)Je ne suis pas beaucoup sur la toile en ce moment, je fais juste le minimum pour tenir mes blogs à jour... mais ne t'en fais pas, tout va bien, oui. Merci des tes passages !Moi aussi, je passe te feuilleter bientôt... j'ai pris beaucoup de retard dans ma lecture pâtissière. ;)Avec passion ? Oui, mais sans emportement, sans excès alors...
Je pensais à la tirade de la mort de Cyrano, chez Rostand, où il dit que ce qu'il emportera dans l'autre monde, c'est "son panache". On peut mourir (ou vivre) avec panache, de façon héroïque, mais ce qui m'est venu en écrivant ce texte, c'est qu'il y a aussi "un panache" qui consiste à vivre simplement, sans rien accomplir forcément de grandiose, mais en essayant juste d'être conscient(e) de chaque instant, d'être à sa place, d'accomplir au mieux sa tâche en ce monde, même si elle est humble et qu'elle ne laisse pas de trace. Et puis, l'heure venue, tirer sa révérence, riche d'avoir donné le meilleur de soi, même si on n'a été qu'à l'arrière plan du spectacle, mais néanmoins certain que ce petit rôle était indispensable à son harmonie et que nous étions seul(e) à pouvoir tenir ce rôle-là...
C'est en ce sens que je répondais à Laurent que pour moi, il ne s'agit pas d'un texte triste, mais "détaché".
Il faut du courage pour occuper l'avant-scène du monde et supporter la lumière sans concession des feux de la rampe, mais il en faut peut-être autant pour se tenir à l'arrière, pour tout donner en sachant qu'on n'obtiendra aucun applaudissement, aucune reconnaissance, qu'on ne laissera pas de trace à la postérité et que pourtant, notre oeuvre est, a été aussi essentielle à l'équilibre de ce monde que celle dont l'Histoire gardera la mémoire...Merci pour la surprise, Nadia.
Rassure-toi, je ne tiens pas forcément à disparaître tout de suite non plus. ;)
Et puis "disparaître", ce n'est pas forcément "mourir", c'est aussi savoir se fondre dans un tout pour qu'il reste harmonieux, pour qu'aucun de ses éléments ne prévale sur les autres et ne déséquilibre l'ensemble... :)
Ajouter un commentaire
bonjour.. il est tôt..
belle pensée philo du matin..
bonne journée.. elle va être longue..
bisous
clem