• Anti-fulminator



    Au lieu de fulminer contre les ténèbres, il vaut mieux allumer une petite lanterne
    .

             (Proverbe chinois)


  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Décembre 2007 à 11:14
    Mille mercis pour les compliments concernant mon blog, que tu as mis sur le forum, ça me conforte dans mon esprit fleur bleue. Amitiés Flo
    2
    Dimanche 23 Décembre 2007 à 19:52
    Les fleurs de ton blog sont plutôt roses que bleues, si je me souviens bien, mais ça ne fait rien puisque  je les aime de toutes les couleurs !... Tu es toujours la bienvenue ici.
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    3
    Vendredi 14 Mars 2008 à 03:50
    J'ai vu tes tags... Maintenant, je sais que tu n'es pas bonne soeur... Dis-moi, Ptitsa, est-ce que c'est d'avoir abîmé tes jolies ailes de colibri qui te rendent si heureuse du moindre souffle de vie? Epicurienne à 1000%... Comment fais-tu? As-tu trouvé l'alchimie pour transfprmer les jours de 24h en éternités?
    4
    Vendredi 14 Mars 2008 à 10:15
    Fut un temps, j'ai bien cru que je deviendrais bonne soeur, les monastères étaient le seul endroit où je me sentais à peu près bien dans ce monde de oufs : du temps, du silence, de l'authenticité, de la place pour une vie intérieure et surtout aucune trace de ce verbiage permanent qui sature l'air, de l'autre côté... Mais en effet, j'ai vite ressenti que j'étais trop épicurienne , et surtout beaucoup trop libre pour vivre dans une communauté où on m'imposerait des horaires de prière et, pire, où on me dicterait les mots par lesquels je devais m'adresser au plus grand amour de ma vie... Ca, ce n'était pas envisageable pour moi. Alors, je suis restée dans ce qu'on appelle "le monde". Dépitée et mal à l'aise d'abord, jusqu'à ce que je comprenne que la seule solution était finalement de devenir mon propre monastère et de ne plus avoir d'autre temple que mon propre coeur.  Comme ça, j'y vais quand je veux, j'y dis ce que je veux  (même des gros mots quand je suis en colère ! ), et comme, comble de bonheur, il est portatif, j'ai toujours un refuge disponible quand j'en ai besoin... un endroit où, quel que soit mon état, je peux me rendre avec la certitude  que deux bras s'ouvriront pour m'accueillir avec tendresse dès que j'aurai franchi le seuil... Le plus dur, en fait, ce n'est pas d'y aller, c'est de ne pas en sortir, de ne pas être tirée dehors par des tas de distractions, d'inconsciences, d'émotions... tous ces manques de présence à la Présence qui font, oui, que les jours redeviennent des marathons de 24h alors que nous avons en nous l'éternité... Dans ces moments-là, il me faut redevenir humble, accepter de ne pas réussir à maintenir l'équilibre... pour mieux le savourer quand il sera de retour... Voilà, je n'ai pas d'autre alchimie que celle-là, je crois, et elle n'est pas secrète, je veux bien essayer de l'expliquer à qui s'y intéresse, - bien que je ne sois sûre que cela "s'explique"... Pour finir, je ne crois pas que j'aie abîmé mes ailes. Elles ont été suffisamment meurtries ar les épreuves pour que je sois consciente du prix de chaque instant, oui, - et c'est bien ainsi. Tout avait son sens, encore celé au moment où j'ai vécu ces passages difficiles. Mais leur puissance d'envol est restée intacte ... j'espère !
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