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A... par... té
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de mes plates-bandes (textes de ma plume) le 18 Novembre 2007 à 17:05
Par les monts et les vaux qui me séparent de toiPar les vagues de ton âme qui déferlent jusqu’à moi
Par le champ des possibles que la vie a fermés
Par le chant impossible que nos doigts ont tissé
Par tout ce qui nous scinde et nous est meurtrissurePar ton rire qui m’irrigue et renverse les murs
Par le rempart absurde qui dresse son écran
Et l’irradiation pure où m’arrive ton élan
Par le labyrinthe sombre et constellé d’obstaclesPar le sentier ombreux où jaillit le miracle
Par tous les pronostics de dérive et d’échec
Et par l’émerveillement de nos coeurs jamais secs
Par tout ce qui de manques pourrait crier vers toiPar tes mots redoutables et plus forts que les lois
Par l’enfer des envies où je pourrais me tordre
Et la flamme de cette vie où nous sommes deux à mordre
Par mon souffle qui peine et mes mains qui te cherchentPar ta tendresse brûlante qui soudain me repêche
Par tout ce qui nous saigne d’épines et de ronces
Et notre claire flambée qui n’en souffre d’une once
Par le grain de ma peau que tu ne sauras pasPar la fleur et le sel dont tu bénis ma joie
Par le goût de tes lèvres que je n’irai chercher
Et l’étreinte renversante où tu me tiens serrée
Par ta chair qui jamais n’éblouira mon ventrePar l’extase qui me vrille quand tu me touches au centre
Par l’accord nu et ivre et l’infini silence
Où en dépit de tout me foudroie ta semence
Envers et contre toutEndroit tout contre toi
Par le sang et l’esprit, par la chair et le feu,Par tout ce qui nous lit qui s’écrie sans mesure
Par tout ce qui nous un, là où nous étions deux
Et chaque jour un peu plus nous sauve de l’usure
Par la promesse tenue de vivre sans survivanceDe nous entre-tenir sans nous entre-ignorer
Par le pacte absolu d’absolue bienveillance
Et la moisson d’étoiles qu’en moi tu fais lever
Par la douceur fondante de chaque pierre d’orPar où te frayes passage jusqu’au tréfonds de moi
Par mon être tout serti de tes secrets trésors
Et par ton art si juste de maintenir l'émoi
Par l’aventure belle, la folie déliéeLa façon dont tu m’ouvres, me prends, me sais, me touches,
Par tout ce que je cueille de bonheurs à ta bouche
Jusqu'à n'être plus rien qu'un palpitant bouquet
Je t’
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Commentaires
L'homme aux semelles de métamorphose n'a pas qu'un 3e oeil, mais aussi un infaillible flair... quelques pas dans mon jardin et hop ! Il en exhume coup sur coup deux de mes meilleures graines (en tout cas, de celles que je préfère), dont une que presque personne n'avait encore vue.
Je savais bien que ce n'était pas un homme ordinaire, oh, no no no... ;-)
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quel veinard ;-)