• " Un jour, un taxi m’amène à l’aéroport. Nous roulons à bonne allure lorsque soudainement, une auto sortant de je-ne-sais-où vient nous couper la route, risquant de nous projeter dans le fossé.


    Comble de tout, ce type se met à engueuler le chauffeur du taxi et non l’inverse.
    Ce dernier se met à sourire à l’étranger et le salue de la main.


    Je n’en reviens pas.

    Surpris de cette réaction, je lui dis :

    « Cet imbécile a failli ruiner votre auto et a même failli nous tuer, et tout ce que vous trouver à faire, c’est de le saluer ; je ne comprends pas. »


    Alors, le chauffeur se met à m’expliquer ce que j’appelle : « La loi du camion de vidanges »:


    - Voyez-vous, me répond-il, plusieurs personnes sont comme des camions de vidanges, elles sont pleines de « vidanges », de frustrations, de désappointements et de rancœur accumulés.

    Lorsque le camion est plein, elles le « vident » sur leur voisin ou sur le premier venu… dont vous et moi. Il ne faut pas le prendre personnellement.
    Souriez, saluez … et passez à autre chose.

    Ne remplissez pas votre propre camion pour ensuite le vider sur vos amis, parents et collègues de travail.

    La vie est trop courte pour se laisser atteindre par toutes sortes de distractions et de regrets inutiles. C’est la façon de penser des gagnants.

    Aimez les gens qui vous traitent bien et priez pour les autres." 


    Auteur inconnu.

     

     

     


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    " Maître, je vous le dis tout net. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour vous servir de domestique. S'il faut le faire, c'est d'accord. Mais en retour, je vous en prie, instruisez-moi. Je veux savoir.


    - Allons, travaille, mon garçon. Balaie le seuil. Coupe le bois.


    - J'aimerais un jour parvenir à être plus savant que vous. Imaginez que j'y parvienne. Serez-vous jaloux, dites-moi ?...


    - Il faut aussi traire la chèvre. Avons-nous encore assez d'eau ?


    - Vous ne m'estimez pas capable ? Parlez franchement. C'est cela ?


    L'ermite s'assied sur un roc, à l'ombre bleue de l'olivier, devant sa maison de cailloux. Son regard s'éclaire. Il est bien. Il soupire :


    - Quel temps superbe !


    Son disciple :


    - Oui, il fait beau. Mais moi, mon maître, mon désir est de percevoir ce que cachent les apparences. On dit que vous voyez les anges. Pensez-vous que je puisse, un jour ?


    - Ce soir, si tu veux, mon garçon.


    Le jeune homme en reste pantois. Sa bouche s'ouvre, ses mains tremblent. C'est inespéré. Ses yeux rient. Il court soudain à ses travaux, fend plus de bûches qu'il n'en faut, fait un ménage de grand jour, va puiser trop d'eau, tourne, vire. Voici la nuit. Dîner de fruits, dehors, devant le feu fringant.


    - Goûte ces poires, elles sont parfaites, dit l'ermite. Il faut les manger. Elles seront trop mûres, demain.


    - Je n'ai pas faim. Et l'ange, dites ?


    - Il arrive. Tiens, le voici.

     

    Face au jeune homme, tout soudain, s'assoit un énorme démon, cornu, velu, puant la crasse, tête de bouc, crocs de serpent, corps de gorille, queue de rat. Le garçon bondit en arrière, court s'enfermer dans la maison. Il veut prier, il ne peut pas, il a trop peur, il geint, grelotte. Pas un bruit pourtant, sauf la brise qui murmure dans l'olivier. Il ose entrebâiller la porte. Il risque un oeil. L'ermite est seul. Il finit son dîner, tranquille. L'épouvanté sort, prudemment.


    - Il est parti ?


    - Qui donc ?


    - Le diable.


    - C'était un ange, un vrai, tout beau, mais ton regard l'a déguisé. Impatience, sottise crasse, avidité, désir fumeux, tu avais pour cela, mon fils, tous les vêtements qu'il fallait. Tu veux savoir ? Vide ta tête. Tu veux te trouver ? Oublie-toi. Demain matin tu changeras les trois tuiles brisées du toit. "

     

    Henri GOUGAUD

    Le livre des chemins

     

     


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    L’association « Survival » combat pour la défense des droits des peuples indigènes. 

    Dans cette vidéo satirique, elle propose une vision très critique du développement durable et de ceux qui s’en réclament.

    Mais surtout de ceux qui veulent le bonheur des gens (des peuples indigènes) à leur place et qui leur amènent en fait la destruction. Car « ils méritent mieux que cela ».

     

    Source : Good Planet Infos

     


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    Ce qui compte, c'est moins l'amour des autres que l'estime de soi... On cherche souvent à paraître, à parader, à étonner l'auditoire. On voudrait être aimé, alors on provoque, on surprend, on veut étonner...
     

    Mais est-ce vraiment important ce regard de l'autre ? Votre propre regard sur vous-même ne vaut-il pas mieux que ces superflus et fragiles applaudissements ?
     

    Ce qui compte, c'est de s'étonner soi-même, se surprendre en train de réussir des actes que l'on croyait impossibles ; mais aussi, plus simplement, un nouveau regard sur la vie... Une autre façon de la prendre... Cette fois-ci, du bon côté.

     

                                                                                                              Jean-Paul GUEDJ


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