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    Bateau tempete jaune 

     

    Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.

     

     

    William Ernest HENLEY, extrait de "Invictus"

      

     


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    Qu'il neige sur ma vie, gèle en mon coeur
    Tombent les pluies rien ne me fait peur
    Loin d'ici, loin des douleurs, je sais où ressusciter
    Je sais où aller

     

    Ce sont des visages familiers
    Des vieux que l'âge incruste peu à peu
    Dans nos paysages montagneux
    Des hommes comme des rochers

     

    C'est une enfance que je chéris
    C'est une chance de pousser ici
    Prison de soleil au milieu des mers
    Terre de rêve et repère

     

    Qu'il neige sur ma vie, gèle en mon coeur
    Tombent les pluies rien ne me fait peur
    Loin d'ici, loin des douleurs, je sais où ressusciter
    Je sais où aller

     

    Qu'il neige sur ma vie, gèle en mon coeur
    Tombent les pluies rien ne me fait peur
    Loin d'ici, loin des douleurs, je sais où ressusciter
    Je sais où aller

     

    Gardez tous les châteaux des rois
    Or ou bijoux je reste là
    Je ne les échangerai pas
    Là je suis chez moi
    Je suis riche de ça



    Qu'il neige sur ma vie, gèle en mon coeur
    Tombent les pluies rien ne me fait peur
    Loin d'ici, loin des douleurs, je sais où ressusciter
    Je sais où aller

     


     

     

    Paroles : J.J. GOLDMAN

    Interprète : Patrick FIORI

     



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    L’existence quotidienne est une suite d’événements et de rencontres auxquels on ne prête pas toujours suffisamment d’attention. Respirer, manger, boire, se laver, recevoir la lumière et la chaleur du soleil, est-ce que ce ne sont pas des événements et des rencontres ? Non seulement notre existence est faite de ces événements, de ces rencontres, mais elle dépend d’eux.

     


    Chaque jour, nous entrons en contact avec les quatre éléments : avec la terre quand nous mangeons, avec l’eau quand nous buvons et nous nous lavons, avec l’air quand nous respirons, avec le feu quand nous recevons la lumière et la chaleur du soleil. Oui, les quatre éléments ne sont pas uniquement ces forces de la nature que l’on voit exceptionnellement se manifester lorsqu’il se produit des phénomènes comme les tremblements de terre, les orages, les éruptions volcaniques, etc. Ils font partie de notre vie la plus quotidienne et chaque jour nous pouvons entrer consciemment en relation avec eux.

     

     

                                              Omraam Mikhaël AÏVANHOV

     

     

     

     

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    Tous là. Vous êtes tous là. J’attendais de vous avoir tous réunis autour de moi. J’attendais que le  cercle se ferme. Complètement. J’attendais votre accord… Certains ne me l’ont pas donné, je sais. Ils n’étaient pas prêts. Ils ne l’auraient jamais été… Je ne pouvais plus différer mon départ. Depuis longtemps déjà, les ombres m’entouraient. Elles me rendaient visite en alternance avec les vôtres, parfois à vos côtés. Souvent, je ne distinguais plus avec qui j’étais, et vous croyiez que je délirais. J’oscillais entre deux mondes. Je ne m’étais pas encore abandonné au courant, je naviguais entre deux rives, floues tour à tour, quelquefois en même temps… alors, je ne savais plus du tout où je me trouvais. Lorsque je me sentais le plus perdu, les ombres m’appelaient. Comme une musique au loin dans le brouillard. En fait d’ombres, elles étaient plus rayonnantes que la pleine lumière. Des soleils qui n’éblouissent pas. Je me souviens d’un poème… « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles ». Côte à côte, vos visages et les leurs se mêlaient dans un clair-obscur mouvant, en d’indéchiffrables surimpressions. Vos traits tirés, vos yeux rougis, vos bouches tristes, vous donnaient un teint d’étoiles ternies.  Je ne savais comment vous dire de ne pas me pleurer. Je ne sais toujours pas comment vous le dire. Les Rayonnants m’ont dit que ce temps vous est nécessaire, qu’il est vital de ne pas l’occulter, de le laisser s’exprimer. Je ne souffre plus. Mon corps est léger. La douleur m’a affranchi, elle n’était qu’une pelure, c’est vous qu’elle entraîne maintenant par le fond comme une vieille écorce gonflée d’eau. Elle stagne au fond de vos souvenirs et vous aimante vers le bas. Après votre deuil, j’espère que nous pourrons nous sourire à nouveau. Je vous aimanterai vers le haut. Dans « aimanter », il y a « aimant ». Laissez-moi vous attirer vers moi, en vous « aimant » plus fort que ne l’est aujourd’hui votre chagrin.  

     

     © Sylvie PTITSA, 20.12.2012

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