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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines du pas de la porte (la vie de chez nous) le 30 Septembre 2010 à 11:54
(c) Ptitsa
Varappe sur chevalet...
... et contemplation de coulures de gouache sur les plinthes !
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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines du pas de la porte (la vie de chez nous) le 30 Septembre 2010 à 11:32
(c) Ptitsa
Je suis un zartiste incompris
par ma mère
la première...
Tout ça parce que z'utilise
une cuiller comme pinceau
et mon corps
(ou le sien)
(ou le bavoir)
(ou la table)
(ou les chats)
(ou toute autre surface
disponible à proximité)
pour exprimer mon Art.
Un art basé
sur l'exploration de la matière.
(petitpotesque, de préférence).
Et sur les différentes techniques de tartinaze,
expulsion, émiettaze,
mélanze, expansion,
prozection et pulvérisation
de ladite matière.
Est-ce ma faute
si le monde des zartistes zadultes est borné,
encroûté dans son conventionnalisme crasse,
aveugle à l'opulence novatrice de ma créativité... explosive?
Ze vous le demande...
Voir : "Graines de zartiste (1) : premières zexpériences"
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(c) Les Petits Zartistes Associés
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Cliquez sur les jours du calendrier pour ouvrir les graines.
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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines d'à plusieurs (pour "Passeurs d'espoirs") le 30 Septembre 2010 à 00:00
J'ai lu hier une histoire de graines illustrée de photos, toutes magnifiques, sur un blog qui est pour moi un "incontournable" de mes virées en blogosphère. C 'était ici...
Elle m'a rappelé ce texte :
"Écoutez!
Voici que le semeur est sorti pour semer.
Et il advint, comme il semait,qu'une partie du grain est tombée au bord du chemin,
et les oiseaux sont venus et ont tout mangé.
Une autre est tombée sur le terrain rocheux
où elle n'avait pas beaucoup de terre,
et aussitôt elle a levé,
parce qu'elle n'avait pas de profondeur de terre;
et lorsque le soleil s'est levé, elle a été brûlée et,
faute de racine, s'est desséchée.
Une autre est tombée dans les épines,
et les épines ont monté et l'ont étouffée,
et elle n'a pas donné de fruit.
D'autres sont tombés dans la bonne terre,
et ils ont donné du fruit en montant et en se développant,
et ils ont produit l'un trente, l'autre soixante, l'autre cent."
(...)Et il leur dit:
"Vous ne saisissez pas cette parabole? Et comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur, c'est la Parole qu'il sème.
Ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée, sont ceux qui ne l'ont pas plus tôt entendue que Satan arrive et enlève la Parole semée en eux.
Et de même ceux qui sont semés sur les endroits rocheux, sont ceux qui, quand ils ont entendu la Parole, l'accueillent aussitôt avec joie, mais ils n'ont pas de racine en eux-mêmes et sont les hommes d'un moment: survienne ensuite une tribulation ou une persécution à cause de la Parole, aussitôt ils succombent.
Et il y en a d'autres qui sont semés dans les épines: ce sont ceux qui ont entendu la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et les autres convoitises les pénètrent et étouffent la Parole, qui demeure sans fruit.
Et il y a ceux qui ont été semés dans la bonne terre: ceux-là écoutent la Parole, l'accueillent et portent du fruit, l'un trente, l'autre soixante, l'autre cent."
(Evangile selon St Marc, 4, 1-20)
4 commentaires -
Eté 1868, quelque part dans le Grand Ouest
Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste
La porte du saloon claque encore, dehors le vent fouette la poussière
Lui il galope vers son sort sans jamais regarder derrière
Est-ce qu'il cherche ou est-ce qu'il fuit, est-il sûr ou incertain
Est-ce qu'il tente de rattraper ou d'échapper à son destin
A quoi ressemble son avenir, une évidence ou un mystère
Il se fabrique un empire, il est fait d'ombre ou de lumière
De l'ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiverDe l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
C'est l'hiver en 2008, quelque part à Paris
J'ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri
La porte du café tremble encore, dehors la pluie fouette le bitume
A chacun sa ruée vers l'or, j'accélère à travers la brume
Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur
C'est une course contre la montre ou une course contre la peur
C'est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant
Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant
De l'ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
On court à travers les siècles, mais c'est toujours la même chevauchée
As-tu peur que la route s'achève, mais cette course est insensée
As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres
De l'ombre ou de la lumière
Des astres qui nous éclairent
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps qu'on espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers
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