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Tu crois que la terre t'appartient toute entière,
Pour toi, ce n'est qu'un tapis de poussière !
Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs,
Ont une vie, ont un esprit et un coeur.
Pour toi l'étranger ne porte le nom d'Homme,
Que s'il te ressemble et pense à ta façon.
Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes,
Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison ?
Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour,
Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Courons dans les forêts d'or et de lumière,
Partageons-nous les fruits mûrs de la vie.
La terre nous offre ses trésors, ses mystères,
Le bonheur, ici-bas, n'a pas de prix !
Je suis fille des torrents, soeur des rivières,
La loutre et le héron sont mes amis.
Et nous tournons tous ensemble, au fil des jours,
Dans un cercle, une ronde à l'infini !
Là-haut, le sycomore dort,
Comme l'aigle royal, il trône, impérial.
Les créatures de la nature ont besoin d'air pur,
Et qu'importe la couleur de leur peau ?
Chantons tous en choeur les chansons de la montagne,
En rêvant de pouvoir peindre l'air du vent...
Mais la terre n'est que poussière
Tant que l'Homme ignore comment
Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent !
Chanson extraite du dessin animé "Pocahontas"
de Walt DISNEY.
5 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines d'à plusieurs (pour "Passeurs d'espoirs") le 14 Février 2010 à 00:22
Choisissez votre formule en cliquant dans la liste ci-dessous.
Je vous la souhaite...
Décalée
Déterminée
Incandescente
Internationale
Intime
Mystique
Passionnée
Patatoïdale
Rayonnante
Voyageuse
10 commentaires -
Il paraît que l'amour... ça donne la patate !!
(c) Ptitsa - Photo réalisée sans trucage aucun.
Cette patate sort tout droit du potager de mes beaux-parents !
18 commentaires -
Tu m’ déstabilises
Tu mets mon monde à l’envers
Tu m’ dérègles les balises
J’ai perdu tous mes repères
Dans le bleu
De tes yeux
Je me noie
Et là, soudain, je ressens
Le mal de mer des huîtres
Le vertige de l’aigle
J’deviens une abeille allergique
Une loutre aquaphobique
Une hyène qui aurait du coeur
Un huissier pris par les remords
C’est tout l’effet
Tout l’effet qu’tu m’ fais
Quand je n’suis plus dans tes bras je ressens
Le spleen du calamar
Après l’accouplement
Mes bouclettes se défrisent
Quand tu quittes mon atmosphère
Dans le bleu
De tes yeux
Je me noie
Un scorpion romantique
Un requin végétarien
Une taupe claustrophobique
Un renard sentimental
Un lapin tantrique
Un vautour au cœur de velours
Ce bestiaire fatal
Foi d’animal
Me traverse le corps - quand je n’suis plus dans tes bras :
Me retourne le coeur-
Et là j’ressens
Le spleen du calamar
Après l’accouplement
Chant : Gaëtane ABRIAL
Paroles et musique : André MANOUKIAN (qui d'autre pouvait écrire un texte pareil ?! )
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