•    Exprimer son génie, c'est savoir de que vous voulez faire de votre vie et le faire, car cela exprime qui vous êtes vraiment.


                                                                                  Mark Victor HANSEN



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  •                            (c) Ptitsa





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  • Vous connaissez peut-être l'histoire de ce vieux paysan chinois à qui il arrive toutes sortes de péripéties qu'il se refuse à classer dans les catégories "bien" ou "mal". (Si ce n'est pas le cas, vous pouvez la (re)lire ici)

     

     

    J'y pense souvent en ce moment, et je vais vous raconter pourquoi. Car en plus, comme je vous l'écrivais jeudi, cette partie de ma "double vie" vous concerne et elle n'aurait jamais eu lieu sans vous...


    Comme certains d'entre vous le savent, les mots et l'écriture sont entrés dans ma vie bien avant que je sache seulement tenir un crayon.
    Quand enfin  je me suis décidée, poussée par les encouragements d'amis et de proches,  à envoyer certains de mes textes à des éditeurs, ils me sont tous revenus avec des commentaires qui disaient, en gros : "Ce que vous proposez est très bien, mais cela ne correspond pas à notre créneau éditorial". J'ignorais si ce que j'écrivais était vraiment bien ou si c'était juste une façon polie de refuser mes oeuvres. Je doutais toujours... de moi, de ma possibilité de faire quelque chose de ce que j'écrivais, de ce que mes "gribouillages" puissent intéresser quelqu'un, d'avoir le droit de demander de l'argent pour "cela"...


    Par contre, je savais que je n'avais aucune envie de me plier en quatre pour rentrer dans un "créneau éditorial" quelconque ; je voulais rester libre de ce que je créais et de la façon dont je le proposais. Un peu déçue, j'ai donc rangé mes oeuvres au fond de mes tiroirs (réels et virtuels). Ce n'était pas une catastrophe,  mais je le vivais tout de même comme un échec, dans le sens où mes créations ne trouvaient pas l'espace pour rencontrer d'autres êtres, pour voyager plus loin que le cercle bienveillant de mon entourage direct.


    Il y a trois ans, dans le cadre de mon activité professionnelle, j'ai participé à un concours d'écriture collective et mon "équipe" l'a remporté. Mais, encore une fois, nous n'avons pas été édités : on nous avait décerné le prix "coup de coeur"; or,  seuls les trois premiers livres primés étaient destinés à la publication. Le nôtre était "à part", en dépit de sa qualité qui avait retenu l'attention du jury au point qu'un de ses membres me contacte et m'incite à proposer cet ouvrage ailleurs... en vain, une fois encore.
    Calottes en série du destin que je finissais par encaisser avec philosophie... je commençais à m'y habituer et à me dire que je ne devais pas être faite pour être lue.


    Plus tard, j'ai commencé à mettre des textes en ligne sur ce blog. Surprise, la première (et sincèrement), de l'intérêt suscité par ces écrits, des commentaires que vous me laissiez sur la façon dont ils vous rencontraient, vous réjouissaient, vous touchaient.
    Ainsi, je réussissais tout de même à faire passer "quelque chose" de ce qui vivait en moi ?...


    J'ai senti revenir, lentement, comme repart un feu, mon envie d'écrire, parce qu'il y avait quelqu'un pour me lire "de l'autre côté". Quelque part, c'est grâce à vous, à vos réactions, à vos propositions d'écriture, à vos conseils parfois, que j'ai progressivement repris confiance en moi et que j'ai réussi à "franchir le pas" de "sortir des livres", d'en créer et d'en proposer de nouveau.
    Peu d'entre vous le savent, mais c'est un pas qui m'a coûté tellement, qui se heurtait en moi à des résistances si puissantes, que le jour où je vous ai annoncé la sortie de ces "zoisillons de ma plume", j'étais dans l'incapacité totale de marcher. Mon corps , avec une clarté non dénuée d'humour, se faisait l'écho des "bâtons dans les jambes" que je me mettais à moi-même.


    Aujourd'hui, comme le paysan de l'histoire, je réalise que ce que j'avais vécu comme une grêlée de défaites me préparait en fait à la meilleure issue qui soit, à une solution que ma propre intelligence n'aurait même pas pu ni osé concevoir. Aujourd'hui, non seulement je suis publiée et lue, mais je le suis dans des conditions qui me conviennent infiniment mieux que celles pour lesquelles j'ai cru devoir me battre.


    Mais l'histoire ne s'arrête pas là, car la vie est encore bien meilleure que tout ce que ma pauvre pensée avait bien voulu anticiper. L'histoire a dépassé les espérances de la semeuse de graines....
    Voici qu'après-demain, il me sera donné de rencontrer mes premiers lecteurs "en chair et en os" dans une école primaire, à quelques centaines de kilomètres de chez moi.
    Leur instituteur, familier de ce jardin, a acheté mes livres et les leur a lus, sans que je le lui aie demandé. Ils ont eu envie de me connaître... Et voilà comment moi, qui m'étais promis de ne jamais remettre les pieds à l'école, je rempile dans 2 jours, et le coeur battant encore ! Là non plus, jamais je n'aurais imaginé y revenir en passant par une autre porte que celle que j'avais résolument fermée derrière moi en partant...


    Si je vous raconte cette "anecdote", ce n'est pas pour étaler ma modeste vie à la surface de la blogosphère, mais simplement pour témoigner qu'il est possible (puisque telle était ma résolution de nouvel an), d' "aller au bout de ses rêves".
    Si vous faites le premier pas, si vous vous donnez ce droit et cette chance, - même si ça vous coûte un peu au départ -, le simple quidam que je suis témoigne que la vie (ou Dieu, ou les anges, ou le destin, ou l'univers... peu importe comment vous l'appelez) fera les neuf suivants à votre place. Il faut juste lui faire confiance et consentir à vous laisser porter...


    Alors, même quand tout vous semble aller de travers, même quand les événements paraissent vous pousser dans la direction opposée à celle que vous voudriez prendre, ne vous arc-boutez pas, ne laissez pas tomber : entrez dans le mouvement. Tentez de garder à l'esprit que ce que vous prenez pour un mal cache peut-être un bien qui est, de loin, bien au-dessus de vos plus hautes vos espérances, mais que vous ne discernez pas encore...


    Je pense à plusieurs d'entre vous en écrivant ces mots, et je sais qu'ils se reconnaîtront.


                                   Bon dimanche à vous tous.





    Aujourd'hui, plantez au moins une graine d'espérance dans votre jardin intérieur...

     et laissez-la grandir.





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      Apprendre à exprimer la voix cachée des choses, voilà le chemin et le but de l'art.


                                                            Giorgio de CHIRICO



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  •   Pour les non-initiés : les mots en couleur renvoient aux blogs des personnes concernées; les mots en rose ouvrent les graines du jardin qui leur correspondent. Cliquez tous azimuts !!





    Pendant notre petite escapade, j'ai fait certaines découvertes.
    Le moment est venu de partager avec vous quelques scoops, comme je vous l'avais promis...


    - J'ai découvert que Kri possède une autre boutique que celle que je lui connaissais en blogosphère, - bien réelle, celle-là.
    Notons que j'en avais déjà repéré une succursale lors de notre voyage en Italie... elle roule sur l'or, Kri ! Pas étonnant que le petit peuple l'ait choisie pour mécène !


    - L'Ange qui passe parfois par mon jardin continuait de veiller sur nous à distance, faussement incognito, du haut d'une flèche gothique... tiens, je ne savais pas qu'il était musicien ?A moins que l'accessoire ne fasse partie de sa tenue de camouflage...


    - J'ai compris pourquoi cette cachottière de Syl avait fait mis son blog en pause ces jours derniers, sous le prétexte fallacieux de " prendre un peu de repos". Quelle blagueuse cette Syl ! En fait, c'était pour ouvrir un magasin d'optique !  J'ai même vu sa vitrine !


    - Mais la palme de la cachotterie revient à Fancri, ce grand gourmand qui traverse toute la France à échéances régulières pour aller LA... et  qui ne nous avait même pas refilé cette  bonne adresse !  Heureusement que notre flair nous a guidés tout droit dans sa direction.


    Oui, décidément, les blogueurs ont une vie cachée, et je ne vous parle pas de la mienne...! Ou plutôt si, je vous en parlerai, car en fait elle vous concerne... vous verrez.
    Bonne journée à tous et à très bientôt.


                                                                            Le petit colibri.


     


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